Le drame s'est produit lorsque la foule a tenté de forcer le passage à l'entrée étroite d'une usine où ces personnes patientaient dès avant l'aube, ont indiqué des responsables de la police locale à l'AFP.
Les images de télévision montraient une scène de désolation, avec des centaines de sandales ensanglantées et déchirées à l'entrée de l'usine qui produit du tabac à mâcher.
"Nous avons retrouvé 23 corps. La plupart des victimes sont des femmes pauvres et émaciées", a dit le chef de la police de la ville, Moinul Haque, à l'AFP, ajoutant qu'il y avait plus de 50 blessés.
Le bilan pourrait s'alourdir, a précisé un haut responsable d'un commissariat proche de l'usine, Kamrul Islam. "Des gens ont emporté le corps de leur proche avant l'arrivée de la police sur les lieux", a-t-il dit.
De nombreuses victimes ont été transportés en vélo-rickshaw dans un hôpital à proximité où les proches se ruaient, les images de télévision montrant certains d'entre eux berçant des corps sans vie.
"Ma femme s'était rendue là-bas pour obtenir des vêtements pour elle et nos enfants", a raconté Mohammad Robiul, un tireur de rickshaw à la chaine Somoy Television.
"Je ne sais pas ce que vont devenir mes enfants", dit-il avant d'éclater en sanglots.
Un témoin a raconté au site d'information bdnews24 que la bousculade s'était produite au moment où plusieurs personnes sont tombées, provoquant une mêlée.
"Dès l'ouverture de la grille, tout le monde s'est mis à courir, à pousser et à tomber. Une fois qu'une personne est tombée, 15 à 20 autres ont également chuté. Les gens ont été tués une fois que la porte a été refermée", a-t-il dit.
Le propriétaire de l'usine et six autres personnes ont été arrêtées pour avoir été incapables d'assurer la sécurité publique, selon la police et les autorités. Une commission d'enquête policière a été créée qui devra rendre ses conclusions sur le drame d'ici trois jours.
Quelque 1.500 personnes attendaient devant l'usine de tabac à mâcher vers 04H45 (22H45 GMT jeudi), selon la police, après que ses propriétaires eurent annoncé la distribution de vêtements gratuits aux plus pauvres, selon la tradition islamique.
Les riches Bangladais distribuent fréquemment des vêtements aux plus pauvres pendant le ramadan, qui a débuté le 19 juin, mais ces distributions débouchent occasionnellement sur des bousculades mortelles.
Une quarantaine de personnes avaient ainsi trouvé la mort dans un drame similaire dans une usine textile à Tangail (nord) en 2002.
La sécurité des usines est un problème aigü au Bangladesh, mis en lumière par l'effondrement du complexe textile du Rana Plaza en avril 2013 qui a tué plus de 1.100 personnes, l'un des pires accidents industriels de l'histoire.
Les images de télévision montraient une scène de désolation, avec des centaines de sandales ensanglantées et déchirées à l'entrée de l'usine qui produit du tabac à mâcher.
"Nous avons retrouvé 23 corps. La plupart des victimes sont des femmes pauvres et émaciées", a dit le chef de la police de la ville, Moinul Haque, à l'AFP, ajoutant qu'il y avait plus de 50 blessés.
Le bilan pourrait s'alourdir, a précisé un haut responsable d'un commissariat proche de l'usine, Kamrul Islam. "Des gens ont emporté le corps de leur proche avant l'arrivée de la police sur les lieux", a-t-il dit.
De nombreuses victimes ont été transportés en vélo-rickshaw dans un hôpital à proximité où les proches se ruaient, les images de télévision montrant certains d'entre eux berçant des corps sans vie.
"Ma femme s'était rendue là-bas pour obtenir des vêtements pour elle et nos enfants", a raconté Mohammad Robiul, un tireur de rickshaw à la chaine Somoy Television.
"Je ne sais pas ce que vont devenir mes enfants", dit-il avant d'éclater en sanglots.
Un témoin a raconté au site d'information bdnews24 que la bousculade s'était produite au moment où plusieurs personnes sont tombées, provoquant une mêlée.
"Dès l'ouverture de la grille, tout le monde s'est mis à courir, à pousser et à tomber. Une fois qu'une personne est tombée, 15 à 20 autres ont également chuté. Les gens ont été tués une fois que la porte a été refermée", a-t-il dit.
Le propriétaire de l'usine et six autres personnes ont été arrêtées pour avoir été incapables d'assurer la sécurité publique, selon la police et les autorités. Une commission d'enquête policière a été créée qui devra rendre ses conclusions sur le drame d'ici trois jours.
Quelque 1.500 personnes attendaient devant l'usine de tabac à mâcher vers 04H45 (22H45 GMT jeudi), selon la police, après que ses propriétaires eurent annoncé la distribution de vêtements gratuits aux plus pauvres, selon la tradition islamique.
Les riches Bangladais distribuent fréquemment des vêtements aux plus pauvres pendant le ramadan, qui a débuté le 19 juin, mais ces distributions débouchent occasionnellement sur des bousculades mortelles.
Une quarantaine de personnes avaient ainsi trouvé la mort dans un drame similaire dans une usine textile à Tangail (nord) en 2002.
La sécurité des usines est un problème aigü au Bangladesh, mis en lumière par l'effondrement du complexe textile du Rana Plaza en avril 2013 qui a tué plus de 1.100 personnes, l'un des pires accidents industriels de l'histoire.