La "liberté religieuse est naturellement un droit humain fondamental et mon espérance fervente et ma prière sont que le respect des droits inaliénables et de la dignité (...) soient toujours plus affirmés et défendus non seulement au Moyen-Orient mais partout dans le monde", a-t-il également souligné à l'aéroport international d'Amman, où il a été accueilli par le roi Abdallah II, un descendant du prophète Mahomet, et la reine Rania.
Il a relevé aussi que la Jordanie avait "été depuis longtemps à l'avant-garde d'initiatives en faveur de la paix au Moyen-Orient et à travers le monde, en encourageant le dialogue interreligieux". Le tapis rouge avait été déroulé et 21 coups de canon ont été tirés alors que d'importantes mesures de sécurité avaient aussi été prises. Les membres de la famille royale, les hauts responsables jordaniens, les dignitaires religieux chrétiens et musulmans, ainsi les membres du corps diplomatique, y compris l'ambassadeur d'Israël, étaient présents. Des centaines de Jordaniens s'étaient massés sur le parcours emprunté par le souverain pontife. Benoit XVI séjournera jusqu'à lundi en Jordanie, où vivent 4% de chrétiens sur 5,8 millions d'habitants et où sa visite a été critiquée par les islamistes. Il se rend ensuite en Israël et Cisjordanie jusqu'au 15 mai, avec un programme très chargé pour un homme de 82 ans.
Ouvrir un nouveau dialogue entre chrétiens et musulmans
Dans son allocution d'accueil, le souverain hachémite a appelé Benoit XVI à ouvrir un nouveau dialogue entre chrétiens et musulmans et faciliter un règlement du conflit israélo-palestinien. "Aujourd'hui, ensemble, nous devons renouveler notre engagement au respect mutuel. Ici, maintenant, nous devons créer un nouveau dialogue global, de compréhension et de bonne volonté", a-t-il dit. Il a souhaité que ce dialogue puisse "aider à dissiper l'ombre du conflit, à travers un règlement négocié qui réponde aux droits des Palestiniens à la liberté et au droit des Israéliens à la sécurité". Les autorités jordaniennes veulent faire de la visite du pape, sa première dans un pays arabe en quatre ans de pontificat, un succès faisant du royaume un exemple de coexistence entre chrétiens et musulmans.
A l'opposé, la puissante confrérie des Frères musulmans et sa branche politique ont estimé que le pape n'était "pas le bienvenu" s'il ne s'excusait pas pour ses "propos contre l'islam". Le mouvement faisait référence à une polémique datant de 2006 où Benoît XVI avait semblé établir une relation entre islam et violence. Benoît XVI avait ensuite exprimé des regrets pour les réactions suscitées par ses propos. Les islamistes n'ont pas prévu de manifestations mais des mesures de sécurité draconiennes ont été prises. Sur la route de l'aéroport International Queen Alia, des auto-mitrailleuses avaient pris place et des soldats sont également postés le long du trajet du pape.
Après l'échange de discours avec le roi, Benoît XVI s'est rendu au centre Regina Pacis pour handicapés, administré par des volontaires jordaniens, chrétiens et musulmans.
Samedi, il est attendu à la mosquée Al-Hussein, la plus grande de Jordanie, où il rencontrera des religieux et penseurs musulmans. Il visitera également le Mont Nebo, où, selon la Bible, Moïse est mort après que Dieu lui ait montré la Terre promise. Dimanche, il célébrera une grande messe publique au stade d'Amman, avant de se rendre sur le site du Jourdain où Jean Baptiste aurait baptisé son cousin Jésus.
Le pape quittera Amman lundi matin pour Tel-Aviv. Il a dit se rendre au Proche-Orient en "pèlerin de paix" alors que les tensions dans la région sont plus fortes qu'en 2000, lors de la visite historique de son prédécesseur Jean Paul II, notamment après l'offensive meurtrière d'Israël dans la bande de Gaza en décembre-janvier.
Il a relevé aussi que la Jordanie avait "été depuis longtemps à l'avant-garde d'initiatives en faveur de la paix au Moyen-Orient et à travers le monde, en encourageant le dialogue interreligieux". Le tapis rouge avait été déroulé et 21 coups de canon ont été tirés alors que d'importantes mesures de sécurité avaient aussi été prises. Les membres de la famille royale, les hauts responsables jordaniens, les dignitaires religieux chrétiens et musulmans, ainsi les membres du corps diplomatique, y compris l'ambassadeur d'Israël, étaient présents. Des centaines de Jordaniens s'étaient massés sur le parcours emprunté par le souverain pontife. Benoit XVI séjournera jusqu'à lundi en Jordanie, où vivent 4% de chrétiens sur 5,8 millions d'habitants et où sa visite a été critiquée par les islamistes. Il se rend ensuite en Israël et Cisjordanie jusqu'au 15 mai, avec un programme très chargé pour un homme de 82 ans.
Ouvrir un nouveau dialogue entre chrétiens et musulmans
Dans son allocution d'accueil, le souverain hachémite a appelé Benoit XVI à ouvrir un nouveau dialogue entre chrétiens et musulmans et faciliter un règlement du conflit israélo-palestinien. "Aujourd'hui, ensemble, nous devons renouveler notre engagement au respect mutuel. Ici, maintenant, nous devons créer un nouveau dialogue global, de compréhension et de bonne volonté", a-t-il dit. Il a souhaité que ce dialogue puisse "aider à dissiper l'ombre du conflit, à travers un règlement négocié qui réponde aux droits des Palestiniens à la liberté et au droit des Israéliens à la sécurité". Les autorités jordaniennes veulent faire de la visite du pape, sa première dans un pays arabe en quatre ans de pontificat, un succès faisant du royaume un exemple de coexistence entre chrétiens et musulmans.
A l'opposé, la puissante confrérie des Frères musulmans et sa branche politique ont estimé que le pape n'était "pas le bienvenu" s'il ne s'excusait pas pour ses "propos contre l'islam". Le mouvement faisait référence à une polémique datant de 2006 où Benoît XVI avait semblé établir une relation entre islam et violence. Benoît XVI avait ensuite exprimé des regrets pour les réactions suscitées par ses propos. Les islamistes n'ont pas prévu de manifestations mais des mesures de sécurité draconiennes ont été prises. Sur la route de l'aéroport International Queen Alia, des auto-mitrailleuses avaient pris place et des soldats sont également postés le long du trajet du pape.
Après l'échange de discours avec le roi, Benoît XVI s'est rendu au centre Regina Pacis pour handicapés, administré par des volontaires jordaniens, chrétiens et musulmans.
Samedi, il est attendu à la mosquée Al-Hussein, la plus grande de Jordanie, où il rencontrera des religieux et penseurs musulmans. Il visitera également le Mont Nebo, où, selon la Bible, Moïse est mort après que Dieu lui ait montré la Terre promise. Dimanche, il célébrera une grande messe publique au stade d'Amman, avant de se rendre sur le site du Jourdain où Jean Baptiste aurait baptisé son cousin Jésus.
Le pape quittera Amman lundi matin pour Tel-Aviv. Il a dit se rendre au Proche-Orient en "pèlerin de paix" alors que les tensions dans la région sont plus fortes qu'en 2000, lors de la visite historique de son prédécesseur Jean Paul II, notamment après l'offensive meurtrière d'Israël dans la bande de Gaza en décembre-janvier.