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Le président français devrait acquiescer plus d'une fois aux propos du souverain pontife, qui entend prôner une nouvelle fois un renforcement des valeurs chrétiennes en Europe.
En visite samedi à Cagliari, en Sardaigne, Benoît XVI a souhaité un retour aux valeurs catholiques dans la politique italienne.
Le pape attend qu'une nouvelle génération de chrétiens s'engage dans la vie publique italienne pour lui apporter ses compétences et sa rigueur morale.
Le souverain pontife, qui sera reçu vendredi matin au palais de l'Elysée, ne devrait pas reprendre ce thème mais plaider plutôt en faveur d'une "laïcité saine".
La France vit depuis 1905 sous un régime laïc, fondé sur une séparation stricte de l'Eglise et de l'Etat.
Le président français, qui se déclare de culture catholique, avait plaidé pour une "laïcité positive" lors de sa visite à Rome en décembre dernier.
"La laïcité n'a pas le pouvoir de couper la France de ses racines chrétiennes", avait-il déclaré lors d'un discours prononcé au palais du Latran.
Dans le même temps, avait estimé le président, la laïcité "s'affirme comme une nécessité et une chance. Elle est devenue une condition de la paix civile".
PRATIQUE RELIGIEUSE PEU VIVACE
"Nous devons tenir ensemble les deux bouts de la chaîne : assumer les racines chrétiennes de la France, et même les valoriser, tout en défendant la laïcité parvenue à maturité", avait-il ajouté.
"Tout le monde attend de savoir ce qu'ils vont se dire", note Frédéric Lenoir dans Le Monde des religions avant la visite du pape.
Si la France reste "la fille aînée de l'Eglise" en raison d'une profonde tradition chrétienne, la pratique religieuse n'y est guère vivace.
Officiellement, 75% des Français sont baptisés mais une part bien plus réduite se revendique catholique et moins de 10% sont des pratiquants réguliers.
"A l'évidence, le taux de la pratique religieuse est très faible et le manque de prêtres est spectaculaire", note le cardinal Jean-Louis Tauran dans le journal catholique italien L'Avvenire.
Comme le rappelle Frédéric Lenoir, la présence du pape Jean Paul II lors des Journées mondiales de la jeunesse en 1997 à Paris avait marqué un regain de foi parmi les catholiques français.
Benoît XVI rencontrera des intellectuels, des artistes et des scientifiques vendredi soir et aura des entretiens avec des représentants des communautés juive et musulmane, avant de se rendre à Lourdes, principale étape de son voyage, qui fête cette année le 150e anniversaire des apparitions de la Vierge à Bernadette Soubirous. (version française Pierre Sérisier).
En visite samedi à Cagliari, en Sardaigne, Benoît XVI a souhaité un retour aux valeurs catholiques dans la politique italienne.
Le pape attend qu'une nouvelle génération de chrétiens s'engage dans la vie publique italienne pour lui apporter ses compétences et sa rigueur morale.
Le souverain pontife, qui sera reçu vendredi matin au palais de l'Elysée, ne devrait pas reprendre ce thème mais plaider plutôt en faveur d'une "laïcité saine".
La France vit depuis 1905 sous un régime laïc, fondé sur une séparation stricte de l'Eglise et de l'Etat.
Le président français, qui se déclare de culture catholique, avait plaidé pour une "laïcité positive" lors de sa visite à Rome en décembre dernier.
"La laïcité n'a pas le pouvoir de couper la France de ses racines chrétiennes", avait-il déclaré lors d'un discours prononcé au palais du Latran.
Dans le même temps, avait estimé le président, la laïcité "s'affirme comme une nécessité et une chance. Elle est devenue une condition de la paix civile".
PRATIQUE RELIGIEUSE PEU VIVACE
"Nous devons tenir ensemble les deux bouts de la chaîne : assumer les racines chrétiennes de la France, et même les valoriser, tout en défendant la laïcité parvenue à maturité", avait-il ajouté.
"Tout le monde attend de savoir ce qu'ils vont se dire", note Frédéric Lenoir dans Le Monde des religions avant la visite du pape.
Si la France reste "la fille aînée de l'Eglise" en raison d'une profonde tradition chrétienne, la pratique religieuse n'y est guère vivace.
Officiellement, 75% des Français sont baptisés mais une part bien plus réduite se revendique catholique et moins de 10% sont des pratiquants réguliers.
"A l'évidence, le taux de la pratique religieuse est très faible et le manque de prêtres est spectaculaire", note le cardinal Jean-Louis Tauran dans le journal catholique italien L'Avvenire.
Comme le rappelle Frédéric Lenoir, la présence du pape Jean Paul II lors des Journées mondiales de la jeunesse en 1997 à Paris avait marqué un regain de foi parmi les catholiques français.
Benoît XVI rencontrera des intellectuels, des artistes et des scientifiques vendredi soir et aura des entretiens avec des représentants des communautés juive et musulmane, avant de se rendre à Lourdes, principale étape de son voyage, qui fête cette année le 150e anniversaire des apparitions de la Vierge à Bernadette Soubirous. (version française Pierre Sérisier).
