Acclamé par la critique, "L'autre côté de l'espoir" du cinéaste finlandais, habitué des festivals, a la cote pour remporter l'Ours d'or, avec "Una mujer fantastica" du Chilien Sebastian Lelio, selon les classements de la revue spécialisée Screen et de la presse allemande.
C'est un jury présidé par le réalisateur néerlandais Paul Verhoeven ("Basic instinct" et "Elle") qui décernera en soirée les récompenses et choisira le meilleur film parmi les 18 en compétition.
En 2016, le jury présidé par Meryl Streep avait récompensé "Fuocoammare", actuellement en lice pour l'Oscar du meilleur documentaire. Le film traite de la crise migratoire et du quotidien des habitants de la petite île de Lampedusa.
Cette année, la Berlinale s'est transformée en tribune pour les opposants à la politique de Donald Trump et son décret migratoire, actuellement suspendu, visant des pays majoritairement musulmans.
"Je veux que l'on sache qu'il y a de nombreuses personnes dans mon pays qui sont prêtes à résister", a déclaré dès l'ouverture l'actrice américaine Maggie Gyllenhaal, qui fait partie du jury.
Egalement membre du jury, le Mexicain Diego Luna, qui joue dans le dernier "Star Wars", a lui participé à une manifestation devant l'ancien mur de Berlin pour dénoncer le projet de clôture entre le Mexique et les Etats-Unis que souhaite bâtir M. Trump.
La rébellion a été également palpable à l'écran pendant les 11 jours du festival, notamment dans "L'autre côté de l'espoir", qui orchestre la rencontre entre Khaled (Sherwan Haji), un migrant syrien échoué contre son gré dans la grisaille finlandaise, et un restaurateur local séparé de sa femme alcoolique, qui va lui venir en aide.
Pour le quotidien français Le Monde, il s'agit du "plus beau long-métrage de la compétition" tandis que l'allemand Die Welt salue "un film politique chaleureux", rappelant que Kaurismaki a remercié la chancelière Angela Merkel pour avoir ouvert grand les portes de son pays aux migrants.
- Portraits de femmes -
En faisant le portrait d'une femme transgenre qui doit se battre pour exister à la mort de son compagnon, le Chilien Sebastian Lelio a lui aussi défendu des valeurs de tolérance et d'ouverture.
Son film a révélé l'actrice Daniela Vega qui, comme son personnage, est transgenre. Si elle remportait le prix de la meilleure actrice, ce serait "une première", souligne le quotidien britannique The Guardian, compte tenu de la faible présence d'acteurs transgenres à l'écran.
Autre révélation féminine: Véro Tshanda Beya dans "Félicité" du Franco-Sénégalais Alain Gomis. Pour son tout premier rôle, elle interprète une chanteuse de bar à Kinshasa qui se bat pour soigner son fils.
La sélection a également mis un coup de projecteurs sur l'Europe de l'est, avec la fable féministe de la Polonaise Agnieszka Holland ("Pokot"), l'histoire de dépendance amoureuse ("Ana, mon amour") du Roumain Calin Peter Netzer, lauréat de l'Ours d'or 2013, et "On body and soul" de la Hongroise Ildiko Enyedi, un film poétique qui se déroule pourtant dans un abattoir.
En Europe toujours, "The Party" de Sally Potter, une des quatre réalisatrices en lice, a porté un regard cynique sur la Grande-Bretagne et et sur la politique. Le film tourné en plein Brexit, avec un casting de haut vol dont Kristin Scott Thomas, a fait rire les festivaliers.
Seul film américain de la compétition, "The dinner" avec Richard Gere, n'a pas bénéficié du même intérêt malgré ses résonances avec l'actualité politique aux Etats-Unis.
La compétition a également accueilli le Coréen Hang Sang-soo ("On the beach at night alone"), pour une évocation mélancolique d'une histoire d'amour ratée entre une actrice et un réalisateur.
C'est un jury présidé par le réalisateur néerlandais Paul Verhoeven ("Basic instinct" et "Elle") qui décernera en soirée les récompenses et choisira le meilleur film parmi les 18 en compétition.
En 2016, le jury présidé par Meryl Streep avait récompensé "Fuocoammare", actuellement en lice pour l'Oscar du meilleur documentaire. Le film traite de la crise migratoire et du quotidien des habitants de la petite île de Lampedusa.
Cette année, la Berlinale s'est transformée en tribune pour les opposants à la politique de Donald Trump et son décret migratoire, actuellement suspendu, visant des pays majoritairement musulmans.
"Je veux que l'on sache qu'il y a de nombreuses personnes dans mon pays qui sont prêtes à résister", a déclaré dès l'ouverture l'actrice américaine Maggie Gyllenhaal, qui fait partie du jury.
Egalement membre du jury, le Mexicain Diego Luna, qui joue dans le dernier "Star Wars", a lui participé à une manifestation devant l'ancien mur de Berlin pour dénoncer le projet de clôture entre le Mexique et les Etats-Unis que souhaite bâtir M. Trump.
La rébellion a été également palpable à l'écran pendant les 11 jours du festival, notamment dans "L'autre côté de l'espoir", qui orchestre la rencontre entre Khaled (Sherwan Haji), un migrant syrien échoué contre son gré dans la grisaille finlandaise, et un restaurateur local séparé de sa femme alcoolique, qui va lui venir en aide.
Pour le quotidien français Le Monde, il s'agit du "plus beau long-métrage de la compétition" tandis que l'allemand Die Welt salue "un film politique chaleureux", rappelant que Kaurismaki a remercié la chancelière Angela Merkel pour avoir ouvert grand les portes de son pays aux migrants.
- Portraits de femmes -
En faisant le portrait d'une femme transgenre qui doit se battre pour exister à la mort de son compagnon, le Chilien Sebastian Lelio a lui aussi défendu des valeurs de tolérance et d'ouverture.
Son film a révélé l'actrice Daniela Vega qui, comme son personnage, est transgenre. Si elle remportait le prix de la meilleure actrice, ce serait "une première", souligne le quotidien britannique The Guardian, compte tenu de la faible présence d'acteurs transgenres à l'écran.
Autre révélation féminine: Véro Tshanda Beya dans "Félicité" du Franco-Sénégalais Alain Gomis. Pour son tout premier rôle, elle interprète une chanteuse de bar à Kinshasa qui se bat pour soigner son fils.
La sélection a également mis un coup de projecteurs sur l'Europe de l'est, avec la fable féministe de la Polonaise Agnieszka Holland ("Pokot"), l'histoire de dépendance amoureuse ("Ana, mon amour") du Roumain Calin Peter Netzer, lauréat de l'Ours d'or 2013, et "On body and soul" de la Hongroise Ildiko Enyedi, un film poétique qui se déroule pourtant dans un abattoir.
En Europe toujours, "The Party" de Sally Potter, une des quatre réalisatrices en lice, a porté un regard cynique sur la Grande-Bretagne et et sur la politique. Le film tourné en plein Brexit, avec un casting de haut vol dont Kristin Scott Thomas, a fait rire les festivaliers.
Seul film américain de la compétition, "The dinner" avec Richard Gere, n'a pas bénéficié du même intérêt malgré ses résonances avec l'actualité politique aux Etats-Unis.
La compétition a également accueilli le Coréen Hang Sang-soo ("On the beach at night alone"), pour une évocation mélancolique d'une histoire d'amour ratée entre une actrice et un réalisateur.