Une plainte avait été déposée à son encontre le 10 novembre par le directeur du centre de tri du courrier de Nanterre, Jean-Baptiste Casanova, après un rassemblement tendu de postiers venus dénoncer les "pressions" de leur employeur sur les salariés grévistes. Selon M. Besancenot, "le directeur a déposé plainte pour violences volontaires aggravées en réunion, mais il a été incapable de dire devant les policiers que l'un de nous l'avait bousculé ou touché". Le postier de Neuilly, également syndiqué à SUD-PTT, a annoncé qu'il comptait déposer plainte à son tour pour "dénonciation calomnieuse".
Le 10 novembre, le leader de la LCR avait eu plusieurs échanges verbaux virulents avec le directeur du centre de tri. A un moment, M. Casanova s'était retrouvé au sol, puis s'était relevé rapidement : une "simulation grossière et malhonnête de chute", selon M. Besancenot. Après le rassemblement, un porte-parole de la direction régionale Ile-de-France de La Poste avait déclaré que M. Casanova avait "été blessé au coude en étant bousculé par le groupe" et avait "déposé plainte au commissariat de Nanterre". Le responsable s'était vu délivrer un arrêt de travail de trois jours, a depuis précisé La Poste.
Le 10 novembre, le leader de la LCR avait eu plusieurs échanges verbaux virulents avec le directeur du centre de tri. A un moment, M. Casanova s'était retrouvé au sol, puis s'était relevé rapidement : une "simulation grossière et malhonnête de chute", selon M. Besancenot. Après le rassemblement, un porte-parole de la direction régionale Ile-de-France de La Poste avait déclaré que M. Casanova avait "été blessé au coude en étant bousculé par le groupe" et avait "déposé plainte au commissariat de Nanterre". Le responsable s'était vu délivrer un arrêt de travail de trois jours, a depuis précisé La Poste.