Le chef de l’Etat, qui s’exprimait au lendemain d’une énorme manifestation à Minsk, a toutefois exclu de le faire sous la pression de la rue. Svetlana Tikhanoskaïa, cheffe de file de l’opposition réfugiée en Lituanie, s’était auparavant déclarée prête à diriger le pays.
“Nous avons organisé des élections. Tant que vous ne m’aurez pas tué, il n’y en aura pas d’autres”, a assuré Alexandre Loukachenko, qui s’adressait aux salariés d’une entreprise publique dont certains ont lancé des appels à la démission.
Il a toutefois proposé ensuite de réformer la constitution, ce qui ne semble pas de nature à désamorcer la contestation. “Nous soumettrons la réforme à un référendum et je céderai mes pouvoirs constitutionnels, mais pas sous la pression ou à cause de la rue”, a-t-il poursuivi, selon l’agence de presse officielle Belta, ajoutant que de nouvelles élections législatives et présidentielle pourraient être organisées après ce référendum.
“Non, je ne suis pas un saint. Vous connaissez ma fermeté. Je ne suis pas éternel. Mais, si vous faites tomber le président, vous entraînerez les pays voisins et le reste”, a insisté le chef de l’Etat.
RÉUNION DE L’UE
De son côté, Svetlana Tikhanoskaïa a déclaré dans une vidéo souhaiter l’instauration d’un mécanisme juridique pour garantir la tenue d’une nouvelle élection présidentielle équitable, tout en disant prête à assumer les plus hautes fonctions.
“Je suis prête à prendre cette responsabilité et à agir comme un leader national pendant cette période”, a dit l’ex-candidate à la présidentielle, ajoutant qu’il était nécessaire de profiter de la dynamique générée par une semaine de protestations en Biélorussie.
Elle a également appelé les forces de l’ordre à rejoindre les manifestants, en promettant de pardonner leur comportement antérieur.
Cette vidéo a été diffusée alors que l’agence Interfax faisait état d’une grève des employés de la télévision publique BT et que Tut.By annonçaient que les salariés du géant biélorusse de la potasse Belaruskali menaçaient de suspendre la production.
Alors que la Russie s’est déclarée prête à fournir, si nécessaire, une aide militaire à la Biélorussie dans le cadre de leurs accords de défense bilatéraux, la Lituanie voisine a estimé lundi par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Linas Linkevicius, qu’un tel déploiement constituerait “une invasion injustifiée à la fois sur le plan légal, moral et politique”.
Du côté de l’Union européenne, qui s’est engagée sur la voie de nouvelles sanctions contre Minsk, le président du Conseil, Charles Michel, a annoncé la convocation mercredi d’une réunion des Vingt-Sept pour évoquer la situation en Biélorussie.
L’UE, qui s’apprête à inviter Moscou à renoncer à toute ingérence en Biélorussie, a en outre demandé l’ouverture d’une enquête sur la répression des manifestations depuis le scrutin du 9 août.
“Ces manifestations pacifiques avaient des revendications claires: la libération de toutes les personnes détenues illégalement, le jugement des responsables de brutalités policières et la tenue d’un nouveau scrutin présidentiel”, dit Josep Borrell, porte-parole de la diplomatie européenne, dans un communiqué.
“Les chiffres montrent clairement que la population biélorusse veut du changement et le veut maintenant. L’UE les soutient”, ajoute-t-il.
“Nous avons organisé des élections. Tant que vous ne m’aurez pas tué, il n’y en aura pas d’autres”, a assuré Alexandre Loukachenko, qui s’adressait aux salariés d’une entreprise publique dont certains ont lancé des appels à la démission.
Il a toutefois proposé ensuite de réformer la constitution, ce qui ne semble pas de nature à désamorcer la contestation. “Nous soumettrons la réforme à un référendum et je céderai mes pouvoirs constitutionnels, mais pas sous la pression ou à cause de la rue”, a-t-il poursuivi, selon l’agence de presse officielle Belta, ajoutant que de nouvelles élections législatives et présidentielle pourraient être organisées après ce référendum.
“Non, je ne suis pas un saint. Vous connaissez ma fermeté. Je ne suis pas éternel. Mais, si vous faites tomber le président, vous entraînerez les pays voisins et le reste”, a insisté le chef de l’Etat.
RÉUNION DE L’UE
De son côté, Svetlana Tikhanoskaïa a déclaré dans une vidéo souhaiter l’instauration d’un mécanisme juridique pour garantir la tenue d’une nouvelle élection présidentielle équitable, tout en disant prête à assumer les plus hautes fonctions.
“Je suis prête à prendre cette responsabilité et à agir comme un leader national pendant cette période”, a dit l’ex-candidate à la présidentielle, ajoutant qu’il était nécessaire de profiter de la dynamique générée par une semaine de protestations en Biélorussie.
Elle a également appelé les forces de l’ordre à rejoindre les manifestants, en promettant de pardonner leur comportement antérieur.
Cette vidéo a été diffusée alors que l’agence Interfax faisait état d’une grève des employés de la télévision publique BT et que Tut.By annonçaient que les salariés du géant biélorusse de la potasse Belaruskali menaçaient de suspendre la production.
Alors que la Russie s’est déclarée prête à fournir, si nécessaire, une aide militaire à la Biélorussie dans le cadre de leurs accords de défense bilatéraux, la Lituanie voisine a estimé lundi par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Linas Linkevicius, qu’un tel déploiement constituerait “une invasion injustifiée à la fois sur le plan légal, moral et politique”.
Du côté de l’Union européenne, qui s’est engagée sur la voie de nouvelles sanctions contre Minsk, le président du Conseil, Charles Michel, a annoncé la convocation mercredi d’une réunion des Vingt-Sept pour évoquer la situation en Biélorussie.
L’UE, qui s’apprête à inviter Moscou à renoncer à toute ingérence en Biélorussie, a en outre demandé l’ouverture d’une enquête sur la répression des manifestations depuis le scrutin du 9 août.
“Ces manifestations pacifiques avaient des revendications claires: la libération de toutes les personnes détenues illégalement, le jugement des responsables de brutalités policières et la tenue d’un nouveau scrutin présidentiel”, dit Josep Borrell, porte-parole de la diplomatie européenne, dans un communiqué.
“Les chiffres montrent clairement que la population biélorusse veut du changement et le veut maintenant. L’UE les soutient”, ajoute-t-il.