Les enquêteurs ont obtenu mardi la coopération de l'épouse de Tamerlan Tsarnaev, l'aîné des frères âgé de 26 ans décédé dans la nuit de jeudi à vendredi dans une fusillade avec la police. Katherine Russell, 24 ans, qui avait épousé Tamerlan en 2010 et s'était convertie à l'islam, est sortie de son silence, déclarant via ses avocats qu'elle "faisait son maximum pour aider" les enquêteurs.
Elle a aussi raconté son "choc complet" en apprenant que son mari et son beau-frère étaient impliqués dans l'attentat qui a fait trois morts et 264 blessés le 15 avril, selon un nouveau bilan revu à la hausse. Le couple avait une petite fille de trois ans.
La santé de Djokhar Tsarnaev, interpellé dans un état grave vendredi, a quant à elle continué à s'améliorer et son état était jugé mardi "satisfaisant", selon l'hôpital où il est traité.
Djokhar, 19 ans, souffre de blessures "par balles à la tête, au cou, aux jambes et à une main", selon les documents rendus publics lundi à l'occasion de sa mise en accusation pour "utilisation d'une arme de destruction massive", qui lui a été signifiée sur son lit d'hôpital. Il encourt la peine de mort.
Il avait reconnu dès dimanche son implication dans les attentats dont son frère était selon lui le cerveau, et qui étaient motivés par une vision radicale de l'islam, selon le New York Times. Et l'adolescent musulman d'origine tchétchène, citoyen américain depuis l'an dernier, a ajouté qu'ils n'avaient pas de lien avec des groupes terroristes étrangers et n'avait bénéficié d'aucun financement, selon ABC.
Tamerlan "voulait empêcher l'islam d'être attaqué", aurait-il confié aux enquêteurs. Les guerres américaines en Irak et en Afghanistan ont contribué à sa radicalisation, a-t-il aussi expliqué, selon le Boston Globe.
Djokhar "rarement" à la mosquée
"Loups solitaires" dont le mal-être identitaire avait trouvé un terreau dans l'islam radical, les deux frères avaient appris sur internet à fabriquer leurs bombes.
Musulmans vivant depuis 10 ans aux Etats-Unis, ils n'étaient pas extrêmement pratiquants. Tamerlan avait "commencé à participer de manière irrégulière à la prière du vendredi depuis un peu plus d'un an, et assistait de temps en temps à la prière du matin", selon la mosquée de la ville de Cambridge, près de Boston, où habitaient les deux frères.
Djokhar n'y venait que "rarement", selon l'Islamic society of Boston, et toujours avec son grand frère. Celui-ci s'était fait remarquer ces derniers mois en interrompant des prêches qui ne lui convenaient pas.
Le fait que le voyage de ce dernier en Russie en 2012 n'ait pas soulevé les soupçons, continuait mardi d'alimenter les critiques.
Les autorités avaient "repéré" Tamerlan Tsarnaev lors de son départ en Russie en janvier 2012, mais son retour en juillet, après s'être rendu au Daguestan et en Tchétchénie, était en revanche passé inaperçu, a reconnu mardi la secrétaire américaine à la Sécurité intérieure, Janet Napolitano.
Mme Napolitano a évoqué une erreur d'orthographe dans son nom, sans en préciser les causes ou conséquences.
L'année précédant son départ pour la Russie, Tamerlan Tsarnaev avait pourtant été interrogé par le FBI à la demande de Moscou, qui s'inquiétait de sa radicalisation, mais avait conclu qu'il ne représentait pas une menace.
Mardi, sa famille a enterré en privé Martin Richard, 8 ans, la plus jeune victime des attentats.
Les parents des frères Tsarnaev, qui vivent au Daguestan, ont de leur côté indiqué qu'ils avaient l'intention de venir aux Etats-Unis pour y enterrer leur aîné selon le rite musulman. Personne n'en a encore réclamé le corps.
Elle a aussi raconté son "choc complet" en apprenant que son mari et son beau-frère étaient impliqués dans l'attentat qui a fait trois morts et 264 blessés le 15 avril, selon un nouveau bilan revu à la hausse. Le couple avait une petite fille de trois ans.
La santé de Djokhar Tsarnaev, interpellé dans un état grave vendredi, a quant à elle continué à s'améliorer et son état était jugé mardi "satisfaisant", selon l'hôpital où il est traité.
Djokhar, 19 ans, souffre de blessures "par balles à la tête, au cou, aux jambes et à une main", selon les documents rendus publics lundi à l'occasion de sa mise en accusation pour "utilisation d'une arme de destruction massive", qui lui a été signifiée sur son lit d'hôpital. Il encourt la peine de mort.
Il avait reconnu dès dimanche son implication dans les attentats dont son frère était selon lui le cerveau, et qui étaient motivés par une vision radicale de l'islam, selon le New York Times. Et l'adolescent musulman d'origine tchétchène, citoyen américain depuis l'an dernier, a ajouté qu'ils n'avaient pas de lien avec des groupes terroristes étrangers et n'avait bénéficié d'aucun financement, selon ABC.
Tamerlan "voulait empêcher l'islam d'être attaqué", aurait-il confié aux enquêteurs. Les guerres américaines en Irak et en Afghanistan ont contribué à sa radicalisation, a-t-il aussi expliqué, selon le Boston Globe.
Djokhar "rarement" à la mosquée
"Loups solitaires" dont le mal-être identitaire avait trouvé un terreau dans l'islam radical, les deux frères avaient appris sur internet à fabriquer leurs bombes.
Musulmans vivant depuis 10 ans aux Etats-Unis, ils n'étaient pas extrêmement pratiquants. Tamerlan avait "commencé à participer de manière irrégulière à la prière du vendredi depuis un peu plus d'un an, et assistait de temps en temps à la prière du matin", selon la mosquée de la ville de Cambridge, près de Boston, où habitaient les deux frères.
Djokhar n'y venait que "rarement", selon l'Islamic society of Boston, et toujours avec son grand frère. Celui-ci s'était fait remarquer ces derniers mois en interrompant des prêches qui ne lui convenaient pas.
Le fait que le voyage de ce dernier en Russie en 2012 n'ait pas soulevé les soupçons, continuait mardi d'alimenter les critiques.
Les autorités avaient "repéré" Tamerlan Tsarnaev lors de son départ en Russie en janvier 2012, mais son retour en juillet, après s'être rendu au Daguestan et en Tchétchénie, était en revanche passé inaperçu, a reconnu mardi la secrétaire américaine à la Sécurité intérieure, Janet Napolitano.
Mme Napolitano a évoqué une erreur d'orthographe dans son nom, sans en préciser les causes ou conséquences.
L'année précédant son départ pour la Russie, Tamerlan Tsarnaev avait pourtant été interrogé par le FBI à la demande de Moscou, qui s'inquiétait de sa radicalisation, mais avait conclu qu'il ne représentait pas une menace.
Mardi, sa famille a enterré en privé Martin Richard, 8 ans, la plus jeune victime des attentats.
Les parents des frères Tsarnaev, qui vivent au Daguestan, ont de leur côté indiqué qu'ils avaient l'intention de venir aux Etats-Unis pour y enterrer leur aîné selon le rite musulman. Personne n'en a encore réclamé le corps.