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Le Royaume-Uni est confronté à "un dangereux cocktail de risques", avec les mauvaises perspectives de l'économie mondiale et des turbulences sur les marchés, a mis en garde le ministre des Finances, le conservateur George Osborne, dans un discours devant les parlementaires. Il a annoncé des baisses supplémentaires dans les dépenses du gouvernement pour un total de 3,5 milliards de livres (4,5 milliards d'euros) d'ici à 2020.
"Notre économie est solide mais les nuages de l'orage s'amassent de nouveau à l'horizon. Notre réponse à ce nouveau défi est claire: un budget où l'on agit aujourd'hui pour ne pas payer plus tard", a-t-il fait valoir.
La tâche du gouvernement est compliquée par le ralentissement de la croissance, qui a atteint 2,2% sur l'ensemble de l'année 2015, après les 2,9% enregistrés en 2014.
L'économie du Royaume-Uni est sous la menace du ralentissement chinois et des problèmes de ses voisins de la zone euro, avec lesquels il réalise la majeure partie de ses échanges commerciaux.
Scénario du maintien dans l'UE
Pour faire passer la pilule de nouvelles mesures d'austérité, George Osborne a confirmé des investissements dans les infrastructures ainsi que l'éducation. Il a aussi annoncé quelques cadeaux fiscaux.
George Osborne a précisé que les prévisions économiques publiées mercredi se fondaient sur le scénario d'un Royaume-Uni restant dans l'UE, à trois mois du référendum historique du 23 juin sur le maintien ou non de ce pays dans l'Union européenne. Citant l'institut public OBR, il a prévenu qu'un départ britannique (Brexit) "pourrait entraîner une longue période d'incertitude".
Comme son ministre des Finances, le Premier ministre conservateur David Cameron plaide pour un maintien dans l'UE à la suite des concessions obtenues de ses partenaires européens. Mais une partie de l'opinion est tentée par le Brexit qui séduit dans les rangs du parti conservateur et jusqu'au sein du gouvernement.
Soutenir les buveurs responsables
Dans ce contexte tendu, George Osborne s'est gardé de prendre des mesures susceptibles de déplaire aux électeurs ou de diviser un peu plus son parti.
Il a ainsi renoncé au dernier moment à une réforme potentiellement explosive sur les retraites et caressé les électeurs dans le sens du poil avec un gel de la taxe sur l'essence ainsi que... sur la bière, le cidre et les alcools forts comme le whisky. "Je veux soutenir les buveurs responsables et les pubs de notre pays", a assuré George Osborne.
Il a aussi fait part de mesures fiscales en faveur des PME ainsi que d'une nouvelle baisse de l'impôt sur les sociétés, tout en dévoilant des dispositions spécifiques pour élever les impôts des multinationales qui pourraient rapporter quelque 9 milliards de livres (11,5 milliards d'euros) d'ici à 2020.
Source
"Notre économie est solide mais les nuages de l'orage s'amassent de nouveau à l'horizon. Notre réponse à ce nouveau défi est claire: un budget où l'on agit aujourd'hui pour ne pas payer plus tard", a-t-il fait valoir.
La tâche du gouvernement est compliquée par le ralentissement de la croissance, qui a atteint 2,2% sur l'ensemble de l'année 2015, après les 2,9% enregistrés en 2014.
L'économie du Royaume-Uni est sous la menace du ralentissement chinois et des problèmes de ses voisins de la zone euro, avec lesquels il réalise la majeure partie de ses échanges commerciaux.
Scénario du maintien dans l'UE
Pour faire passer la pilule de nouvelles mesures d'austérité, George Osborne a confirmé des investissements dans les infrastructures ainsi que l'éducation. Il a aussi annoncé quelques cadeaux fiscaux.
George Osborne a précisé que les prévisions économiques publiées mercredi se fondaient sur le scénario d'un Royaume-Uni restant dans l'UE, à trois mois du référendum historique du 23 juin sur le maintien ou non de ce pays dans l'Union européenne. Citant l'institut public OBR, il a prévenu qu'un départ britannique (Brexit) "pourrait entraîner une longue période d'incertitude".
Comme son ministre des Finances, le Premier ministre conservateur David Cameron plaide pour un maintien dans l'UE à la suite des concessions obtenues de ses partenaires européens. Mais une partie de l'opinion est tentée par le Brexit qui séduit dans les rangs du parti conservateur et jusqu'au sein du gouvernement.
Soutenir les buveurs responsables
Dans ce contexte tendu, George Osborne s'est gardé de prendre des mesures susceptibles de déplaire aux électeurs ou de diviser un peu plus son parti.
Il a ainsi renoncé au dernier moment à une réforme potentiellement explosive sur les retraites et caressé les électeurs dans le sens du poil avec un gel de la taxe sur l'essence ainsi que... sur la bière, le cidre et les alcools forts comme le whisky. "Je veux soutenir les buveurs responsables et les pubs de notre pays", a assuré George Osborne.
Il a aussi fait part de mesures fiscales en faveur des PME ainsi que d'une nouvelle baisse de l'impôt sur les sociétés, tout en dévoilant des dispositions spécifiques pour élever les impôts des multinationales qui pourraient rapporter quelque 9 milliards de livres (11,5 milliards d'euros) d'ici à 2020.
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