Le rigoureux sélectionneur Djamel Belmadi a rapporté un peu de rationalité dans cette phase finale folle: après les sorties prématurées du Cameroun, du Maroc et de l'Egypte, et la surprise Madagascar, ses Fennecs ont fait respecter la hiérarchie avec autorité.
Venus en outsiders, mais révélés par leur succès face au Sénégal (1-0) en poule, les Verts ne peuvent plus se cacher derrière leur absence du Mondial ou leur piteuse performance lors de la dernière CAN. Face aux Guinéens, ils ont franchi un nouveau palier en gérant la pression d'une rencontre à élimination directe.
Sur le Continent, ils n'avaient plus gagné ce genre de match depuis 2010.
"Favoris, pas favoris, ça ne veut rien dire", a calmé le coach. "Il y a pas mal de temps qu'on dit qu'on est ici pour réaliser ce que personne ne croit peut-être. Nous, on y croit."
Mais jusqu'au sommet de la pyramide, l'Algérie a encore des marches à grimper, à commencer par un quart contre le Mali ou la Côte d'Ivoire, jeudi à Suez, deux nations plus dangereuses que cette faible Guinée privée de son maître à jouer, Naby Keita, blessé aux adducteurs.
Si elle a alterné des périodes de grosse activité et d'autres très monotones, l'équipe de Sofiane Feghouli aura surtout impressionné par son réalisme. Elle a ouvert le score sur son premier temps fort, par Youcef Belaïli, à la conclusion d'un enchaînement avec Baghdad Bounedjah (24).
Riyad Mahrez a ensuite plié le match d'un but à son image: superbe contrôle orienté à la réception d'un centre d'Ismaël Bennacer, frappe qui n'a laissé aucune chance à Ibrahim Koné (57).
Le milieu de Manchester City compte deux réalisations dans cette CAN, une de moins que son coéquipier Adam Ounas, auteur du 3-0 (82) après un contre bien mené par Youcef Atal. L'ancien Bordelais, en marquant cinq minutes après son entrée en jeu, a mis en valeur une autre force de l'Algérie: son banc.
"Il y a des joueurs de qualité sur le banc qui peuvent à chaque fois faire la différence. Ce n'est pas une surprise pour moi", a réagi Belmadi.
Il ne manquait qu'un but d'Andy Delort, entré à la 84e, pour couronner la soirée. Mais l'attaquant, naturalisé avant la compétition, n'a pas saisi sa chance. Comme les 2.000 supporters algériens qui ont animé le stade du 30-juin vide, il aimerait bien rester un peu plus longtemps en Egypte.
Venus en outsiders, mais révélés par leur succès face au Sénégal (1-0) en poule, les Verts ne peuvent plus se cacher derrière leur absence du Mondial ou leur piteuse performance lors de la dernière CAN. Face aux Guinéens, ils ont franchi un nouveau palier en gérant la pression d'une rencontre à élimination directe.
Sur le Continent, ils n'avaient plus gagné ce genre de match depuis 2010.
"Favoris, pas favoris, ça ne veut rien dire", a calmé le coach. "Il y a pas mal de temps qu'on dit qu'on est ici pour réaliser ce que personne ne croit peut-être. Nous, on y croit."
Mais jusqu'au sommet de la pyramide, l'Algérie a encore des marches à grimper, à commencer par un quart contre le Mali ou la Côte d'Ivoire, jeudi à Suez, deux nations plus dangereuses que cette faible Guinée privée de son maître à jouer, Naby Keita, blessé aux adducteurs.
Si elle a alterné des périodes de grosse activité et d'autres très monotones, l'équipe de Sofiane Feghouli aura surtout impressionné par son réalisme. Elle a ouvert le score sur son premier temps fort, par Youcef Belaïli, à la conclusion d'un enchaînement avec Baghdad Bounedjah (24).
Riyad Mahrez a ensuite plié le match d'un but à son image: superbe contrôle orienté à la réception d'un centre d'Ismaël Bennacer, frappe qui n'a laissé aucune chance à Ibrahim Koné (57).
Le milieu de Manchester City compte deux réalisations dans cette CAN, une de moins que son coéquipier Adam Ounas, auteur du 3-0 (82) après un contre bien mené par Youcef Atal. L'ancien Bordelais, en marquant cinq minutes après son entrée en jeu, a mis en valeur une autre force de l'Algérie: son banc.
"Il y a des joueurs de qualité sur le banc qui peuvent à chaque fois faire la différence. Ce n'est pas une surprise pour moi", a réagi Belmadi.
Il ne manquait qu'un but d'Andy Delort, entré à la 84e, pour couronner la soirée. Mais l'attaquant, naturalisé avant la compétition, n'a pas saisi sa chance. Comme les 2.000 supporters algériens qui ont animé le stade du 30-juin vide, il aimerait bien rester un peu plus longtemps en Egypte.