Le directeur général de l'OMC, Pascal Lamy, a ainsi relevé que certaines espèces de poissons risquent l'extinction en raison de la surpêche et que les subventions gouvernementales en sont en partie responsables.
"Les gouvernements ont contribué à ce problème en fournissant annuellement près de 16 milliards de dollars en subventions au secteur de la pêche. Ce soutien maintient davantage de bateaux en activité, tandis que les poissons diminuent en mer", a déploré Lamy.
Les pays membres de l'OMC négocient désormais pour revoir les programmes de subventions et faire de la pêche un secteur d'activité durable, a-t-il dit.
Selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), 80% des réserves halieutiques mondiales sont sous pression: soit surexploitées, exploitées au maximum, considérablement épuisées, ou en cours de reconstitution après une surexploitation.
Dans le monde, les subventions annuelles à la pêche sont estimée à 20 milliards de dollars ou davantage, ce qui équivaut à 25% de la valeur des pêches. Selon un rapport de 2008 de la Banque mondiale et de la FAO, les pertes économiques dues à la surpêche s'élèvent à 50 milliards de dollars par an.
Les émissions de gaz carbonique qui participent au changement climatique se mélangent par ailleurs à l'eau de mer pour former de l'acide carbonique, une substance corrosive qui dissout les coquilles des mollusques et les coraux.
La semaine dernière, 70 académies des sciences parmi les principales au monde ont expliqué que l'acidification des océans était si dangereuse qu'elle pourrait devenir irréversible pendant des milliers d'années.
Le Programme des Nations unies pour l'Environnement et la Conservation de l'Océan a marqué la journée en publiant un rapport sur la pollution en mer qui va du rejet des équipements de pêche aux sacs en plastique en passant par les mégots de cigarettes.
"La pollution marine est symptomatique d'un malaise plus large, à savoir le gaspillage et la mauvaise gestion persistante des ressources naturelles", a dit Achim Steiner, sous-secrétaire général de l'Onu et directeur général du Programme des Nations unies pour l'Environnement.
"Les gouvernements ont contribué à ce problème en fournissant annuellement près de 16 milliards de dollars en subventions au secteur de la pêche. Ce soutien maintient davantage de bateaux en activité, tandis que les poissons diminuent en mer", a déploré Lamy.
Les pays membres de l'OMC négocient désormais pour revoir les programmes de subventions et faire de la pêche un secteur d'activité durable, a-t-il dit.
Selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), 80% des réserves halieutiques mondiales sont sous pression: soit surexploitées, exploitées au maximum, considérablement épuisées, ou en cours de reconstitution après une surexploitation.
Dans le monde, les subventions annuelles à la pêche sont estimée à 20 milliards de dollars ou davantage, ce qui équivaut à 25% de la valeur des pêches. Selon un rapport de 2008 de la Banque mondiale et de la FAO, les pertes économiques dues à la surpêche s'élèvent à 50 milliards de dollars par an.
Les émissions de gaz carbonique qui participent au changement climatique se mélangent par ailleurs à l'eau de mer pour former de l'acide carbonique, une substance corrosive qui dissout les coquilles des mollusques et les coraux.
La semaine dernière, 70 académies des sciences parmi les principales au monde ont expliqué que l'acidification des océans était si dangereuse qu'elle pourrait devenir irréversible pendant des milliers d'années.
Le Programme des Nations unies pour l'Environnement et la Conservation de l'Océan a marqué la journée en publiant un rapport sur la pollution en mer qui va du rejet des équipements de pêche aux sacs en plastique en passant par les mégots de cigarettes.
"La pollution marine est symptomatique d'un malaise plus large, à savoir le gaspillage et la mauvaise gestion persistante des ressources naturelles", a dit Achim Steiner, sous-secrétaire général de l'Onu et directeur général du Programme des Nations unies pour l'Environnement.