Cameron est arrivé en début d'après-midi dans la station balnéaire russe située sur les rives de la mer Noire, qui doit accueillir les Jeux olympiques d'hiver en 2014, pour sa première visite depuis le retour au Kremlin en mai 2012 de Vladimir Poutine.
Il doit ensuite rencontrer lundi le président américain Barack Obama à la Maison Blanche.
"Je suis certain que nous réussirons aujourd'hui à parler et des relations bilatérales, et des graves problèmes internationaux", a déclaré M. Poutine au début des entretiens.
M. Cameron, qui doit accueillir en juin le sommet du G8 en Irlande du Nord, a confirmé que la rencontre offrait une "bonne opportunité" d'évoquer notamment la situation en Syrie.
Mercredi, devant la Chambre des Communes à Londres, il avait déclaré qu'il y avait "un besoin urgent d'entamer une négociation digne de ce nom pour imposer une transition politique (en Syrie) et mettre un terme à ce conflit".
"Il y a un nombre croissant d'informations limitées mais convaincantes qui montrent que le régime a utilisé et continue d'utiliser des armes chimiques, y compris du gaz sarin, et la part d'incertitude ne cesse de se réduire", avait-il poursuivi.
"Nous allons continuer d'agir sur tous les fronts (...) en faveur d'une solution politique", avait-il encore dit.
Ces discussions entre M. Poutine et M. Cameron interviennent dans un contexte d'intenses tractations internationales destinées à chercher une solution au conflit qui a fait plus de 70.000 morts en deux ans.
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry, en tournée en Europe, a enchaîné ces trois derniers jours les rencontres, en grande partie consacrées à la Syrie.
En visite mardi en Russie - l'un des principaux soutiens de Damas à qui elle livre des armes -, M. Kerry s'est entendu avec Moscou pour organiser d'ici à la fin mai une conférence internationale afin de trouver un règlement politique conforme à un accord conclu à Genève le 30 juin 2012 entre les grandes puissances.
Cet accord ne précise pas le sort du président syrien Bachar al-Assad et l'opposition syrienne continue de considérer son départ comme une condition préalable à toute discussion.
Ce rapprochement américano-russe a été salué par les autorités syriennes, qui se sont dites confiantes en la fermeté de la position de la Russie.
Toutefois, M. Kerry a martelé jeudi à Rome, où il s'est rendu après Moscou, qu'Assad devait s'en aller.
Par ailleurs, alors que selon le Wall Street Journal, Israël a mis en garde les Etats-Unis sur la vente imminente par Moscou à la Syrie de batteries de missiles sol-air, M. Kerry a jugé "potentiellement déstabilisante" une telle livraison, faisant ressurgir les divergences entre les deux capitales.
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov s'est pour sa part entretenu par téléphone jeudi avec le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon et le médiateur international Lakhdar Brahimi, qui a accepté de rester à son poste à la suite de l'initiative américano-russe, selon le ministère russe des Affaires étrangères.
Il a aussi reçu à Moscou le ministre jordanien des Affaires étrangères Nasser Judeh, qui avait aussi rencontré plus tôt dans la journée M. Kerry à Rome.
M. Lavrov a, à chaque fois, insisté sur la nécessité pour toutes les parties de s'unir pour organiser cette conférence internationale et lancer "un dialogue politique" pour régler la crise.
La Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Navi Pillay, s'est déclarée satisfaite de l'accord entre Moscou et Washington, et a appelé vendredi à une action internationale urgente pour mettre un terme à l'effusion de sang en Syrie, après des témoignages de massacres commis récemment par les troupes de Damas et leurs alliés dans la ville de Banias.
Sur le terrain, l'armée syrienne a largué vendredi des tracts au dessus de Qousseir, une ville stratégique dans la province centrale de Homs, appelant les habitants à quitter la ville rebelle avant un assaut imminent, a indiqué à l'AFP une source militaire qui a requis l'anonymat.
Des rebelles en Syrie ont de leur côté mis en ligne une nouvelle vidéo montrant quatre Casques bleus philippins capturés mardi. Les Philippines ont déclaré vendredi qu'elles souhaitaient le retrait aussitôt que possible de ses Casques bleus au sein de la FNUOD.
Il doit ensuite rencontrer lundi le président américain Barack Obama à la Maison Blanche.
"Je suis certain que nous réussirons aujourd'hui à parler et des relations bilatérales, et des graves problèmes internationaux", a déclaré M. Poutine au début des entretiens.
M. Cameron, qui doit accueillir en juin le sommet du G8 en Irlande du Nord, a confirmé que la rencontre offrait une "bonne opportunité" d'évoquer notamment la situation en Syrie.
Mercredi, devant la Chambre des Communes à Londres, il avait déclaré qu'il y avait "un besoin urgent d'entamer une négociation digne de ce nom pour imposer une transition politique (en Syrie) et mettre un terme à ce conflit".
"Il y a un nombre croissant d'informations limitées mais convaincantes qui montrent que le régime a utilisé et continue d'utiliser des armes chimiques, y compris du gaz sarin, et la part d'incertitude ne cesse de se réduire", avait-il poursuivi.
"Nous allons continuer d'agir sur tous les fronts (...) en faveur d'une solution politique", avait-il encore dit.
Ces discussions entre M. Poutine et M. Cameron interviennent dans un contexte d'intenses tractations internationales destinées à chercher une solution au conflit qui a fait plus de 70.000 morts en deux ans.
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry, en tournée en Europe, a enchaîné ces trois derniers jours les rencontres, en grande partie consacrées à la Syrie.
En visite mardi en Russie - l'un des principaux soutiens de Damas à qui elle livre des armes -, M. Kerry s'est entendu avec Moscou pour organiser d'ici à la fin mai une conférence internationale afin de trouver un règlement politique conforme à un accord conclu à Genève le 30 juin 2012 entre les grandes puissances.
Cet accord ne précise pas le sort du président syrien Bachar al-Assad et l'opposition syrienne continue de considérer son départ comme une condition préalable à toute discussion.
Ce rapprochement américano-russe a été salué par les autorités syriennes, qui se sont dites confiantes en la fermeté de la position de la Russie.
Toutefois, M. Kerry a martelé jeudi à Rome, où il s'est rendu après Moscou, qu'Assad devait s'en aller.
Par ailleurs, alors que selon le Wall Street Journal, Israël a mis en garde les Etats-Unis sur la vente imminente par Moscou à la Syrie de batteries de missiles sol-air, M. Kerry a jugé "potentiellement déstabilisante" une telle livraison, faisant ressurgir les divergences entre les deux capitales.
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov s'est pour sa part entretenu par téléphone jeudi avec le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon et le médiateur international Lakhdar Brahimi, qui a accepté de rester à son poste à la suite de l'initiative américano-russe, selon le ministère russe des Affaires étrangères.
Il a aussi reçu à Moscou le ministre jordanien des Affaires étrangères Nasser Judeh, qui avait aussi rencontré plus tôt dans la journée M. Kerry à Rome.
M. Lavrov a, à chaque fois, insisté sur la nécessité pour toutes les parties de s'unir pour organiser cette conférence internationale et lancer "un dialogue politique" pour régler la crise.
La Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Navi Pillay, s'est déclarée satisfaite de l'accord entre Moscou et Washington, et a appelé vendredi à une action internationale urgente pour mettre un terme à l'effusion de sang en Syrie, après des témoignages de massacres commis récemment par les troupes de Damas et leurs alliés dans la ville de Banias.
Sur le terrain, l'armée syrienne a largué vendredi des tracts au dessus de Qousseir, une ville stratégique dans la province centrale de Homs, appelant les habitants à quitter la ville rebelle avant un assaut imminent, a indiqué à l'AFP une source militaire qui a requis l'anonymat.
Des rebelles en Syrie ont de leur côté mis en ligne une nouvelle vidéo montrant quatre Casques bleus philippins capturés mardi. Les Philippines ont déclaré vendredi qu'elles souhaitaient le retrait aussitôt que possible de ses Casques bleus au sein de la FNUOD.