« Aux environs de 15h (heure locale / GMT+1), sur le pont El Beid à Fotokol dans le département du Logon et Chari, une femme et une jeune fille en provenance du Nigeria, ont activé des engins explosifs qu’elles transportaient », a rapporté à Anadolu le commandant du secteur 1 de la Force Mixte Multinationale, le général Bouba Dobekréo.
« Au moins 11 personnes ont été tuées et 26 blessées. Les blessées ont été transportées d’urgence à l’hôpital de Gambarou au Nigéria », a précisé le gouverneur de la région, Bakari Midjiyawa.
« Les victimes n’ont pas encore été identifiées, elles pourraient être des camerounaises, des nigérianes et des tchadiennes car Fotokol est un carrefour pour les trois pays frères », a ajouté le gouverneur.
Si l'attaque n'a pour l'heure fait l'objet d'aucune revendication, elle porte la marque des terroristes de Boko Haram restés fidèles au chef historique du groupe, Abubakar Shekau, selon la même source.
Depuis 2009, l'insurrection de Boko Haram a fait plusieurs dizaines morts dans la zone du Lac Tchad et s'est répandue du nord-est du Nigeria jusqu'au Niger, au Tchad et au Cameroun, engendrant une grave crise humanitaire
« Au moins 11 personnes ont été tuées et 26 blessées. Les blessées ont été transportées d’urgence à l’hôpital de Gambarou au Nigéria », a précisé le gouverneur de la région, Bakari Midjiyawa.
« Les victimes n’ont pas encore été identifiées, elles pourraient être des camerounaises, des nigérianes et des tchadiennes car Fotokol est un carrefour pour les trois pays frères », a ajouté le gouverneur.
Si l'attaque n'a pour l'heure fait l'objet d'aucune revendication, elle porte la marque des terroristes de Boko Haram restés fidèles au chef historique du groupe, Abubakar Shekau, selon la même source.
Depuis 2009, l'insurrection de Boko Haram a fait plusieurs dizaines morts dans la zone du Lac Tchad et s'est répandue du nord-est du Nigeria jusqu'au Niger, au Tchad et au Cameroun, engendrant une grave crise humanitaire