Dans cette note, dont Anodolu dispose d'une copie, le ministre prescrit «la fermeture» de «toutes les armureries ouvertes» dans les régions indiquées, mais aussi «l’inventaire exhaustif des stocks d’armes et de munitions disponibles à date dans les armureries, ainsi que les diverses commandes en cours ou en instance».
A ces prescriptions s’ajoutent de nombreuses autres mesures visant à encadrer la circulation d’armes sur le territoire camerounais. Notamment, les dépôts impératifs auprès des autorités des armes à feu modernes ou de fabrication artisanale dont les propriétaires n’ont pas d’autorisation.
Evoquant «la multitude de fausses autorisations d’achats et de port d’arme en circulation», la note ministérielle indique que les détenteurs d’armes devront se faire identifier de nouveau, auprès des autorités compétentes.
Ces mesures prescrites par Paul Atanga Nji sont justifiées par «la prolifération et la circulation illicite des armes» qui, selon lui, a atteint des «proportions préoccupantes et représentent une réelle menace à l’ordre public».
Le ministre dénonce aussi «une situation aggravée» du non-respect de la Loi.
En effet, il rapporte que les différents responsables des boutiques d’armes ne tiennent pas toujours, de manière systématique, des fichiers numériques et physiques permettant de retracer les opérations effectuées.
«Ce manquement de la part des responsables des armureries ne permet pas à l’administration de disposer, en temps réel, d’informations utiles et fiables sur les dates d’entrées et de sortie des armes et munitions vendues ou achetées par ces derniers».
Dans sa communication, l’autorité camerounaise a rappelé les dispositions légales encadrant la détention d’arme.
Il a précisément fait allusion à la loi n°2016/015 du 14 décembre 2016, portant régime général des armes et munitions au Cameroun.
Laquelle loi implique que l’acquisition, la détention ou le port d’arme de chasse et de défense ainsi que leurs munitions, sont des opérations distinctes, soumises chacune à l’autorisation préalable du ministère de l’Administration du Territoire.
A ces prescriptions s’ajoutent de nombreuses autres mesures visant à encadrer la circulation d’armes sur le territoire camerounais. Notamment, les dépôts impératifs auprès des autorités des armes à feu modernes ou de fabrication artisanale dont les propriétaires n’ont pas d’autorisation.
Evoquant «la multitude de fausses autorisations d’achats et de port d’arme en circulation», la note ministérielle indique que les détenteurs d’armes devront se faire identifier de nouveau, auprès des autorités compétentes.
Ces mesures prescrites par Paul Atanga Nji sont justifiées par «la prolifération et la circulation illicite des armes» qui, selon lui, a atteint des «proportions préoccupantes et représentent une réelle menace à l’ordre public».
Le ministre dénonce aussi «une situation aggravée» du non-respect de la Loi.
En effet, il rapporte que les différents responsables des boutiques d’armes ne tiennent pas toujours, de manière systématique, des fichiers numériques et physiques permettant de retracer les opérations effectuées.
«Ce manquement de la part des responsables des armureries ne permet pas à l’administration de disposer, en temps réel, d’informations utiles et fiables sur les dates d’entrées et de sortie des armes et munitions vendues ou achetées par ces derniers».
Dans sa communication, l’autorité camerounaise a rappelé les dispositions légales encadrant la détention d’arme.
Il a précisément fait allusion à la loi n°2016/015 du 14 décembre 2016, portant régime général des armes et munitions au Cameroun.
Laquelle loi implique que l’acquisition, la détention ou le port d’arme de chasse et de défense ainsi que leurs munitions, sont des opérations distinctes, soumises chacune à l’autorisation préalable du ministère de l’Administration du Territoire.