Antonio Guterres a transmis un rapport aux membres du Conseil de Sécurité de l'ONU soulignant qu' "Il est tragique que la détérioration de la situation sécuritaire au cours des derniers mois, notamment dans le Sud-est, mette le pays à nouveau dans un cycle de violences en dépit des efforts multiples pour éviter une aggravation du conflit".
Le SG de l’ONU note que "la situation humanitaire dans le pays est une grave préoccupation […] Je recommande une augmentation de 900 personnels militaires" à la Minusca, dont l’effectif s’élève déjà à 10.000 hommes.
D’après Guterres, ce renfort ne permettra pas de "protéger tous les civils à travers le pays, mais favorisera plus de flexibilité dans le déploiement des forces de la Minusca, et ce, en cas de nécessité urgente due à une menace contre les civils, dans les zone géographiques prioritaires", dans le Centre et le Sud.
Il y a une semaine un massacre a eu lieu à Kembé dans le Sud-est de la république centrafricaine. Un Imam et 25 musulmans ont été tués par un groupe armé à 4h du matin dans une mosquée pendant la prière.
L'ONU redoute une montée de la violence, après la multiplication des actes de violence.
La République centrafricaine fait l'objet depuis 2013 de conflit sectaire opposant les milices chrétiennes Anti-balaka à la Séléka ; une coalition politico-militaire à majorité musulmane.
Les affrontements entre les deux parties ont causé la mort de milliers de personnes et contraint des dizaines de milliers de musulmans à l’exil, selon l’Organisation des Nations Unies.
Selon des rapports onusiens, près de 2,2 millions de personnes (environ la moitié de la population du pays) auraient besoin d'aides humanitaires.
Le SG de l’ONU note que "la situation humanitaire dans le pays est une grave préoccupation […] Je recommande une augmentation de 900 personnels militaires" à la Minusca, dont l’effectif s’élève déjà à 10.000 hommes.
D’après Guterres, ce renfort ne permettra pas de "protéger tous les civils à travers le pays, mais favorisera plus de flexibilité dans le déploiement des forces de la Minusca, et ce, en cas de nécessité urgente due à une menace contre les civils, dans les zone géographiques prioritaires", dans le Centre et le Sud.
Il y a une semaine un massacre a eu lieu à Kembé dans le Sud-est de la république centrafricaine. Un Imam et 25 musulmans ont été tués par un groupe armé à 4h du matin dans une mosquée pendant la prière.
L'ONU redoute une montée de la violence, après la multiplication des actes de violence.
La République centrafricaine fait l'objet depuis 2013 de conflit sectaire opposant les milices chrétiennes Anti-balaka à la Séléka ; une coalition politico-militaire à majorité musulmane.
Les affrontements entre les deux parties ont causé la mort de milliers de personnes et contraint des dizaines de milliers de musulmans à l’exil, selon l’Organisation des Nations Unies.
Selon des rapports onusiens, près de 2,2 millions de personnes (environ la moitié de la population du pays) auraient besoin d'aides humanitaires.