"Il va falloir aller vers des convergences, il y a énormément de choses qui nous rapprochent, dont la pratique collective", a déclaré le président de l'Union syndicale des médecins de centres de santé (USMCS), Eric May, au premier jour du 49e Congrès national des centres de santé qui se tient jusqu'à samedi à Paris.
De son côté, le président du principal syndicat de médecins généralistes libéraux, MG-France, Martial Olivier-Koehret, présent à la même table ronde, a estimé qu'"il y a des préoccupations communes et des réponses communes sur les éléments d'organisation en centre de santé et en maison de santé".
Cependant, plusieurs médecins de centres de santé présents dans la salle sont intervenus pour s'interroger sur les éventuels honoraires supérieurs aux tarifs fixés par la Sécurité sociale en maison de santé ou sur la place des patients dans la prise de décision.
Ces intervenants se sont souvent montrés très critiques à l'égard de la loi "Hôpital, patients, santé, territoires", qualifiée de texte "autoritaire", "bureaucratique" ou susceptible de favoriser la "privatisation" du système de santé.
Les quelque 1.400 centres de santé implantés en France, gérés par des communes, des mutuelles ou des associations, emploient systématiquement des professionnels de santé salariés. Ils sont "très attachés" à "des valeurs sociales et à l'accès aux soins pour tous". Ils sont "non lucratifs", ne dépassent jamais les tarifs remboursables et dispensent les patients d'avancer les frais, selon M. May.
De son côté, le président du principal syndicat de médecins généralistes libéraux, MG-France, Martial Olivier-Koehret, présent à la même table ronde, a estimé qu'"il y a des préoccupations communes et des réponses communes sur les éléments d'organisation en centre de santé et en maison de santé".
Cependant, plusieurs médecins de centres de santé présents dans la salle sont intervenus pour s'interroger sur les éventuels honoraires supérieurs aux tarifs fixés par la Sécurité sociale en maison de santé ou sur la place des patients dans la prise de décision.
Ces intervenants se sont souvent montrés très critiques à l'égard de la loi "Hôpital, patients, santé, territoires", qualifiée de texte "autoritaire", "bureaucratique" ou susceptible de favoriser la "privatisation" du système de santé.
Les quelque 1.400 centres de santé implantés en France, gérés par des communes, des mutuelles ou des associations, emploient systématiquement des professionnels de santé salariés. Ils sont "très attachés" à "des valeurs sociales et à l'accès aux soins pour tous". Ils sont "non lucratifs", ne dépassent jamais les tarifs remboursables et dispensent les patients d'avancer les frais, selon M. May.