
Catherine Ringer
Montréal ne s'essouffle pas. La deuxième ville francophone après Paris surfe depuis sept ans sur une vague de renouveau et d'hybridation dans la chanson anglophone et francophone qui a déferlé jusque sur le continent européen.
Et les FrancoFolies ont contribué à servir de tremplin à des artistes québécois qui ont ensuite atterri dans les magasins de disques et sur les planches des salles de spectacles en France, en Belgique ou en Suisse.
Une preuve? Coeur de pirate, fée à la voix flûtée tout droit sortie d'un épisode des aventures d'Albator, peu connue chez elle au Québec mais qui a pris son envol en France après des performances remarquées il y a quelques années sur les planches des Francos de Montréal.
"Le cas de Coeur de pirate est exceptionnel", explique à l'AFP Laurent Saulnier, programmateur des FrancoFolies de Montréal à propos de la rapidité et de l'ampleur du succès de la jeune artiste québécoise en France.
Pour que l'exception devienne la règle, les FrancoFolies de Montréal ont créé cette année, et pour la première fois de leur 23 ans d'histoire, les "Rendez-vous pros des Francos", des spectacles suivis d'apéros privés pour permettre à des professionnels européens - tourneurs, programmateurs de festivals, labels - de découvrir de nouveaux talents à Montréal.
Les artistes français Albin de la Simone, Hocus Pocus, La Femme, Charlélie Couture, Catherine Ringer, Grand Corps Malade, et belges Stromae et Sacha Toorop tenteront de conforter la base de leurs fans ou de s'en faire de nouveaux au Québec.
Sur les 150 spectacles au programme du 9 au 18 juin, certains sont pour le moins intrigants comme "Le condamné à mort", reprise d'un pamphlet de Jean Genet par le duo de circonstance Etienne Daho et Jeanne Moreau, et un hommage à Serge Gainsbourg pour marquer les 20 ans de sa mort.
Pierre Lapointe, jeune homme doué salué par la critique en France et au Québec, sera le directeur artistique de cet hommage aux chansons de Gainsbourg écrites pour des femmes, où se mêleront les voix de Béatrice Bonifassi, Arielle Dombasle et de l'actrice Monia Chokri, révélée outre-Atlantique dans Les amours imaginaires de Xavier Dolan.
Un autre hommage sera rendu à Gerry Boulet, rockeur québécois au grand coeur décédé aussi il y a 20 ans, et ressuscité dans un film biographique sortant ce mois-ci sur les écrans de la Belle province.
Car au-delà de la nouvelle scène branchée et de la place croissante accordée au hip-hop, les FrancoFolies de Montréal demeurent fidèles aux canons de la musique populaire québécoise.
Le grand bal des Francos s'ouvre donc jeudi soir avec Marjo, rockeuse rebelle au sommet de sa gloire dans les années 80, par un grand concert extérieur marquant le début de la saison chaude des festivals dans le centre-ville de Montréal, aux rues éventrées par des travaux de réfection.
Outre les spectacles gratuits à l'extérieur, et payants dans des salles de renom à l'intérieur, les Francos proposent des concerts tard le soir dans les bars de la métropole, sorte de festival parallèle où le public, les artistes et les membres de l'industrie se mêlent.
Ces FrancoFolies de nuit sont aussi le signe d'une transformation de ce festival qui a rajeuni son public. "Le public des Francos est pas mal plus jeune", la moyenne d'âge des spectateurs étant passée d'environ 40 à 30 ans au cours de la dernière décennie, souligne M. Saulnier.
Et les FrancoFolies ont contribué à servir de tremplin à des artistes québécois qui ont ensuite atterri dans les magasins de disques et sur les planches des salles de spectacles en France, en Belgique ou en Suisse.
Une preuve? Coeur de pirate, fée à la voix flûtée tout droit sortie d'un épisode des aventures d'Albator, peu connue chez elle au Québec mais qui a pris son envol en France après des performances remarquées il y a quelques années sur les planches des Francos de Montréal.
"Le cas de Coeur de pirate est exceptionnel", explique à l'AFP Laurent Saulnier, programmateur des FrancoFolies de Montréal à propos de la rapidité et de l'ampleur du succès de la jeune artiste québécoise en France.
Pour que l'exception devienne la règle, les FrancoFolies de Montréal ont créé cette année, et pour la première fois de leur 23 ans d'histoire, les "Rendez-vous pros des Francos", des spectacles suivis d'apéros privés pour permettre à des professionnels européens - tourneurs, programmateurs de festivals, labels - de découvrir de nouveaux talents à Montréal.
Les artistes français Albin de la Simone, Hocus Pocus, La Femme, Charlélie Couture, Catherine Ringer, Grand Corps Malade, et belges Stromae et Sacha Toorop tenteront de conforter la base de leurs fans ou de s'en faire de nouveaux au Québec.
Sur les 150 spectacles au programme du 9 au 18 juin, certains sont pour le moins intrigants comme "Le condamné à mort", reprise d'un pamphlet de Jean Genet par le duo de circonstance Etienne Daho et Jeanne Moreau, et un hommage à Serge Gainsbourg pour marquer les 20 ans de sa mort.
Pierre Lapointe, jeune homme doué salué par la critique en France et au Québec, sera le directeur artistique de cet hommage aux chansons de Gainsbourg écrites pour des femmes, où se mêleront les voix de Béatrice Bonifassi, Arielle Dombasle et de l'actrice Monia Chokri, révélée outre-Atlantique dans Les amours imaginaires de Xavier Dolan.
Un autre hommage sera rendu à Gerry Boulet, rockeur québécois au grand coeur décédé aussi il y a 20 ans, et ressuscité dans un film biographique sortant ce mois-ci sur les écrans de la Belle province.
Car au-delà de la nouvelle scène branchée et de la place croissante accordée au hip-hop, les FrancoFolies de Montréal demeurent fidèles aux canons de la musique populaire québécoise.
Le grand bal des Francos s'ouvre donc jeudi soir avec Marjo, rockeuse rebelle au sommet de sa gloire dans les années 80, par un grand concert extérieur marquant le début de la saison chaude des festivals dans le centre-ville de Montréal, aux rues éventrées par des travaux de réfection.
Outre les spectacles gratuits à l'extérieur, et payants dans des salles de renom à l'intérieur, les Francos proposent des concerts tard le soir dans les bars de la métropole, sorte de festival parallèle où le public, les artistes et les membres de l'industrie se mêlent.
Ces FrancoFolies de nuit sont aussi le signe d'une transformation de ce festival qui a rajeuni son public. "Le public des Francos est pas mal plus jeune", la moyenne d'âge des spectateurs étant passée d'environ 40 à 30 ans au cours de la dernière décennie, souligne M. Saulnier.