"Nous ne pouvons pas admettre (...) et donc faciliter ce qui ressemble de plus en plus à un plan particulièrement pervers d'épuration du Moyen-Orient, d'épuration religieuse", a affirmé le chef de l'Etat en faisant notamment allusion aux chrétiens d'Orient, dont les Coptes.
Le président de la République s'exprimait lors des voeux aux autorités religieuses du pays, auxquelles s'était joint exceptionnellement cette année le représentant des coptes en France, le père Girguis Lucas, curé de la paroisse de Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine).
Les ministres de l'Intérieur (également chargé des Cultes) Brice Hortefeux et des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie étaient présents.
"Les menaces qui ont visé, il y a quelques jours, les églises coptes de France sont inadmissibles et j'ai demandé au gouvernement de prendre cela très au sérieux", a également affirmé le président, en allusion au dispositif de sécurité mis en place à l'occasion du Noël copte.
Les coptes, comme toute l'Eglise orthodoxe à laquelle la majorité d'entre eux appartient, fêtaient Noël vendredi, suivant le calendrier julien.
M. Sarkozy a rappelé l'attentat contre les coptes d'Alexandrie (21 morts, des dizaines de blessés la veille du jour de l'an), et la série d'attaques mortelles contre les chrétiens de Bagdad.
Il a également évoqué le cas d'une chrétienne pakistanaise, Asia Bibi, condamnée à mort pour blasphème.
"La communauté musulmane de France est la première horrifiée (...) par ces crimes que l'on commet au nom de l'islam", a-t-il affirmé, rendant hommage au recteur de la Grande mosquée de Paris Dalil Boubakeur et au président du Conseil français du culte musulman (CFCM) Mohamed Moussaoui pour leurs condamnations de ces événements.
"L'islam n'a évidemment rien à voir avec la face hideuse de ces fous de Dieu qui tuent aussi bien des chrétiens que des juifs, des sunnites que des chiites. Le terrorisme fondamentaliste tue aussi des musulmans", a-t-il insisté.
Le président a également rappelé les principes de la laïcité dans la République: "le droit de croire ou de ne pas croire, de pratiquer la religion de son choix, celle de ses ancêtres ou celle qu'il a acquise par conversion".
Mais "la République ne peut pas accepter qu'une religion investisse l'espace public sans son autorisation mais cela implique bien évidemment que la République tienne aussi ses promesses en permettant que chacun puisse prier dans des lieux dignes", a-t-il dit, en allusion à la loi sur l'interdiction du voile intégral dans l'espace public et aux prières dans la rue.
"Nicolas Sarkozy a redonné sa définition de la laïcité positive mais ce n'est pas nouveau. Ceux qui ont voté pour lui savaient à quoi s'attendre dans ce domaine", a réagi le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris et président de la Conférence des évêques de France.
Le président de la République s'exprimait lors des voeux aux autorités religieuses du pays, auxquelles s'était joint exceptionnellement cette année le représentant des coptes en France, le père Girguis Lucas, curé de la paroisse de Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine).
Les ministres de l'Intérieur (également chargé des Cultes) Brice Hortefeux et des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie étaient présents.
"Les menaces qui ont visé, il y a quelques jours, les églises coptes de France sont inadmissibles et j'ai demandé au gouvernement de prendre cela très au sérieux", a également affirmé le président, en allusion au dispositif de sécurité mis en place à l'occasion du Noël copte.
Les coptes, comme toute l'Eglise orthodoxe à laquelle la majorité d'entre eux appartient, fêtaient Noël vendredi, suivant le calendrier julien.
M. Sarkozy a rappelé l'attentat contre les coptes d'Alexandrie (21 morts, des dizaines de blessés la veille du jour de l'an), et la série d'attaques mortelles contre les chrétiens de Bagdad.
Il a également évoqué le cas d'une chrétienne pakistanaise, Asia Bibi, condamnée à mort pour blasphème.
"La communauté musulmane de France est la première horrifiée (...) par ces crimes que l'on commet au nom de l'islam", a-t-il affirmé, rendant hommage au recteur de la Grande mosquée de Paris Dalil Boubakeur et au président du Conseil français du culte musulman (CFCM) Mohamed Moussaoui pour leurs condamnations de ces événements.
"L'islam n'a évidemment rien à voir avec la face hideuse de ces fous de Dieu qui tuent aussi bien des chrétiens que des juifs, des sunnites que des chiites. Le terrorisme fondamentaliste tue aussi des musulmans", a-t-il insisté.
Le président a également rappelé les principes de la laïcité dans la République: "le droit de croire ou de ne pas croire, de pratiquer la religion de son choix, celle de ses ancêtres ou celle qu'il a acquise par conversion".
Mais "la République ne peut pas accepter qu'une religion investisse l'espace public sans son autorisation mais cela implique bien évidemment que la République tienne aussi ses promesses en permettant que chacun puisse prier dans des lieux dignes", a-t-il dit, en allusion à la loi sur l'interdiction du voile intégral dans l'espace public et aux prières dans la rue.
"Nicolas Sarkozy a redonné sa définition de la laïcité positive mais ce n'est pas nouveau. Ceux qui ont voté pour lui savaient à quoi s'attendre dans ce domaine", a réagi le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris et président de la Conférence des évêques de France.