Christian Jacob
Cet ancien agriculteur-éleveur, affable et souriant, est ministre délégué à la Famille (juin 2002-mars 2004) --où il succède à Ségolène Royal-- puis aux PME et à la Consommation sous Jean-Pierre Raffarin, avant de rejoindre le gouvernement Villepin (juin 2005-mai 2007) à la Fonction publique.
Cette longévité gouvernementale à laquelle Nicolas Sarkozy met fin en 2007, le maire de Provins la doit à son pragmatisme et son expérience de la négociation avec les acteurs du terrain, selon ses proches.
Réélu en juin 2007 dans la quatrième circonscription de Seine-et-Marne, cet élu discret rompu aux batailles de la PAC (Politique agricole commune) se met dans les pas du président du groupe UMP à l'Assemblée, Jean-François Copé, dont il devient le plus fidèle lieutenant.
"Il est à Copé ce que Brice Hortefeux est à Sarkozy, avec même davantage de valeur ajoutée", selon un ténor de l'UMP.
"C'est un ami de toujours, solide, et courageux", confie Jean-François Copé, qui lui laisse le soin de tisser patiemment auprès des députés UMP le réseau d'antennes délocalisées de Génération France, son club politique.
Approché par Nicolas Sarkozy pour un portefeuille ministériel - "celui que tu veux" - lors du remaniement de juin 2009, Christian Jacob se paie le luxe de refuser. Il devient dès lors "l'homme qui a dit non" tant un tel refus est rare. 18 mois plus tard, Jean-François Copé fait de même pour l'Intérieur.
Fidèle dans ses amitiés politiques, il est quasi unanimement apprécié à l'Assemblée, à gauche comme à droite. Il a soutenu activement son amie Rachida Dati, l'ex-garde des Sceaux tombée en disgrâce dans la sarkozie, lui faisant le meilleur accueil dans sa circonscription pendant la campagne pour les européennes de 2009.
Outre M. Copé, il est très proche d'un autre "bébé Chirac", François Baroin, et de l'ex-villepiniste Bruno Le Maire. La bande des "quatre mousquetaires" se retrouve très souvent à déjeuner pour faire le tour de l'actualité.
En septembre 2010, ils publient une tribune commune dans Le Figaro où ils engagent la bataille de 2012 pour la réélection de Nicolas Sarkozy mais évoquent déjà aussi la suite...
Né le 4 décembre 1959 à Rozay-en-Brie, Christian Jacob, lui, n'est pas énarque. Il ne revendique en guise de diplôme qu'un BEP agricole et des études arrêtées à 17 ans.
"Je suis chiraco-chiraquien", disait fin 2002 celui qui est aujourd'hui vice-président de l'association des amis de Jacques Chirac.
Sa longue amitié avec l'ancien président, qu'il rencontre quand il est à la tête du Centre national des Jeunes Agriculteurs entre 1992 et 1994, est cruciale dans sa carrière politique. Elle lui vaut de devenir député européen en 1994.
Il est député RPR (puis UMP) de sa Seine-et-Marne natale en 1995, où il est toujours réélu. Il réussit en 2001 à conquérir la mairie de Provins, ancien fief d'Alain Peyrefitte.
Le titre de son deuxième livre dit tout de la carrière de cet autodidacte marié et père de deux enfants: "Le pari du bon sens, un paysan en politique".
Cette longévité gouvernementale à laquelle Nicolas Sarkozy met fin en 2007, le maire de Provins la doit à son pragmatisme et son expérience de la négociation avec les acteurs du terrain, selon ses proches.
Réélu en juin 2007 dans la quatrième circonscription de Seine-et-Marne, cet élu discret rompu aux batailles de la PAC (Politique agricole commune) se met dans les pas du président du groupe UMP à l'Assemblée, Jean-François Copé, dont il devient le plus fidèle lieutenant.
"Il est à Copé ce que Brice Hortefeux est à Sarkozy, avec même davantage de valeur ajoutée", selon un ténor de l'UMP.
"C'est un ami de toujours, solide, et courageux", confie Jean-François Copé, qui lui laisse le soin de tisser patiemment auprès des députés UMP le réseau d'antennes délocalisées de Génération France, son club politique.
Approché par Nicolas Sarkozy pour un portefeuille ministériel - "celui que tu veux" - lors du remaniement de juin 2009, Christian Jacob se paie le luxe de refuser. Il devient dès lors "l'homme qui a dit non" tant un tel refus est rare. 18 mois plus tard, Jean-François Copé fait de même pour l'Intérieur.
Fidèle dans ses amitiés politiques, il est quasi unanimement apprécié à l'Assemblée, à gauche comme à droite. Il a soutenu activement son amie Rachida Dati, l'ex-garde des Sceaux tombée en disgrâce dans la sarkozie, lui faisant le meilleur accueil dans sa circonscription pendant la campagne pour les européennes de 2009.
Outre M. Copé, il est très proche d'un autre "bébé Chirac", François Baroin, et de l'ex-villepiniste Bruno Le Maire. La bande des "quatre mousquetaires" se retrouve très souvent à déjeuner pour faire le tour de l'actualité.
En septembre 2010, ils publient une tribune commune dans Le Figaro où ils engagent la bataille de 2012 pour la réélection de Nicolas Sarkozy mais évoquent déjà aussi la suite...
Né le 4 décembre 1959 à Rozay-en-Brie, Christian Jacob, lui, n'est pas énarque. Il ne revendique en guise de diplôme qu'un BEP agricole et des études arrêtées à 17 ans.
"Je suis chiraco-chiraquien", disait fin 2002 celui qui est aujourd'hui vice-président de l'association des amis de Jacques Chirac.
Sa longue amitié avec l'ancien président, qu'il rencontre quand il est à la tête du Centre national des Jeunes Agriculteurs entre 1992 et 1994, est cruciale dans sa carrière politique. Elle lui vaut de devenir député européen en 1994.
Il est député RPR (puis UMP) de sa Seine-et-Marne natale en 1995, où il est toujours réélu. Il réussit en 2001 à conquérir la mairie de Provins, ancien fief d'Alain Peyrefitte.
Le titre de son deuxième livre dit tout de la carrière de cet autodidacte marié et père de deux enfants: "Le pari du bon sens, un paysan en politique".