
"Elles se sont façonnées une seconde peau, de protection et de séduction, associant des couleurs osées mais évidentes une fois posées", ajoute Christian Lacroix, fasciné par cet Orient d'où l'un de ses grand-pères envoyait des cartes postales "illustrées de costumes locaux, parfois recoloriées à la main".
"Comme celui des Gitanes, leur sens des couleurs et de leurs mélanges ne m'a jamais quitté", assure le couturier, lui-même célèbre pour la chaleur et l'opulence de ses couleurs.
En coton ou lin brodés, ces robes et parures du XIXe siècle à nos jours ont souvent le rouge en commun. Et parfois des touches d'indigo, sur les manches ou en bas du vêtement, pour "éloigner le mauvais oeil".
"On a préféré les tenues de bédouines ou de paysannes, parce que celles des citadines sont largement sous influence ottomane" et plus stéréotypées, explique à l'AFP Hana Chidiac, commissaire de l'exposition et responsable du patrimoine Afrique du Nord et Proche-Orient au musée.
Quelques Palestiniennes perpétuent cet artisanat, ainsi qu'une poignée de couturières au nord d'Alep (Syrie), "mais cet art est en train de disparaître et ces robes, pour beaucoup, prennent le chemin des musées", regrette-t-elle, d'autant que "le noir gagne malheureusement du terrain".
En ce début du XXIe siècle, "la montée du fondamentalisme et la mondialisation culturelle" incitent les femmes à délaisser "leur costume traditionnel aux broderies d'une incroyable fraîcheur et aux coupes originales pour des vêtements s'inspirant de la mode européenne ou pour des tenues informes, noires ou sombres", note l'exposition.
Parmi les pièces les plus impressionnantes, ces immenses robes jordaniennes mesurant jusqu'à 3,5 mètres de haut. Un petit film en noir et blanc montre une femme qui s'empare de la pièce, la retrousse pour doubler la jupe puis ramène ses interminables manches sur la tête pour les fixer à l'aide d'un bandeau.
Ou encore ces robes blanches confectionnées à Hébron dans les années 1980, des drapeaux et le mot "Palestine" brodés en motifs récurrents.
"Comme celui des Gitanes, leur sens des couleurs et de leurs mélanges ne m'a jamais quitté", assure le couturier, lui-même célèbre pour la chaleur et l'opulence de ses couleurs.
En coton ou lin brodés, ces robes et parures du XIXe siècle à nos jours ont souvent le rouge en commun. Et parfois des touches d'indigo, sur les manches ou en bas du vêtement, pour "éloigner le mauvais oeil".
"On a préféré les tenues de bédouines ou de paysannes, parce que celles des citadines sont largement sous influence ottomane" et plus stéréotypées, explique à l'AFP Hana Chidiac, commissaire de l'exposition et responsable du patrimoine Afrique du Nord et Proche-Orient au musée.
Quelques Palestiniennes perpétuent cet artisanat, ainsi qu'une poignée de couturières au nord d'Alep (Syrie), "mais cet art est en train de disparaître et ces robes, pour beaucoup, prennent le chemin des musées", regrette-t-elle, d'autant que "le noir gagne malheureusement du terrain".
En ce début du XXIe siècle, "la montée du fondamentalisme et la mondialisation culturelle" incitent les femmes à délaisser "leur costume traditionnel aux broderies d'une incroyable fraîcheur et aux coupes originales pour des vêtements s'inspirant de la mode européenne ou pour des tenues informes, noires ou sombres", note l'exposition.
Parmi les pièces les plus impressionnantes, ces immenses robes jordaniennes mesurant jusqu'à 3,5 mètres de haut. Un petit film en noir et blanc montre une femme qui s'empare de la pièce, la retrousse pour doubler la jupe puis ramène ses interminables manches sur la tête pour les fixer à l'aide d'un bandeau.
Ou encore ces robes blanches confectionnées à Hébron dans les années 1980, des drapeaux et le mot "Palestine" brodés en motifs récurrents.