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Douze jeunes danseurs dont huit issus du mouvement hip hop se sont lancés dans l'aventure de ce divertissement tonique, coloré et décalé, affiché à Suresnes jusqu'au 13 octobre.
Le spectacle sera en tournée jusqu'au 20 février pour 40 représentations dans 32 villes, dont neuf localités franciliennes.
"Zoopsie Comedi" est une revue musicale et chorégraphique, un patchwork dont Christian Lacroix fait un feu d'artifice de couleurs et de formes en quatorze tableaux sur un mélange de jazz anglais, de musiques concrètes et cinématographiques. Elle a vu le jour en 1986 à la Biennale de la danse de Lyon.
Le couturier, déjà connu pour sa haute couture hispanisante et théâtrale, signait alors ses premiers costumes pour un ballet, conçu par deux collectifs de danseurs, les compagnies Beau Geste et Lolita, qui souhaitaient marier la danse contemporaine qu'il pratiquait et le music hall.
Dominique Boivin, co-fondateur de Beau Geste en 1981 et Dominique Rebaud, co-fondatrice en 1981 de Lolita, sollicités par Olivier Meyer (directeur du Théâtre de Suresnes), ont accepté de "revisiter ce qui était dans les années 80 une ambiance de révoltés, avec aujourd'hui l'aide précieuse d'une jeunesse percutante et audacieuse", expliquent-ils dans une note de programme.
Les costumes initiaux étaient pratiquement perdus, mais Christian Lacroix a évité la "reconstitution littérale", les "nostalgies rétro-(grade)" et recherché "modernité" et "pertinence", dit-il.
Dans un décor, avec l'incontournable escalier des revues à transformation, les lumières changeantes et un rideau en forme d'éventail, on retrouve la griffe colorée du couturier sur les jeunes interprètes, aux membres assouplis par le hip hop -- moins à l'aise comme chanteurs --, pour raconter l'histoire d'un magicien voyageur et amoureux d'une star platinée sous l'oeil d'un étrange majordome.
Le spectacle sera en tournée jusqu'au 20 février pour 40 représentations dans 32 villes, dont neuf localités franciliennes.
"Zoopsie Comedi" est une revue musicale et chorégraphique, un patchwork dont Christian Lacroix fait un feu d'artifice de couleurs et de formes en quatorze tableaux sur un mélange de jazz anglais, de musiques concrètes et cinématographiques. Elle a vu le jour en 1986 à la Biennale de la danse de Lyon.
Le couturier, déjà connu pour sa haute couture hispanisante et théâtrale, signait alors ses premiers costumes pour un ballet, conçu par deux collectifs de danseurs, les compagnies Beau Geste et Lolita, qui souhaitaient marier la danse contemporaine qu'il pratiquait et le music hall.
Dominique Boivin, co-fondateur de Beau Geste en 1981 et Dominique Rebaud, co-fondatrice en 1981 de Lolita, sollicités par Olivier Meyer (directeur du Théâtre de Suresnes), ont accepté de "revisiter ce qui était dans les années 80 une ambiance de révoltés, avec aujourd'hui l'aide précieuse d'une jeunesse percutante et audacieuse", expliquent-ils dans une note de programme.
Les costumes initiaux étaient pratiquement perdus, mais Christian Lacroix a évité la "reconstitution littérale", les "nostalgies rétro-(grade)" et recherché "modernité" et "pertinence", dit-il.
Dans un décor, avec l'incontournable escalier des revues à transformation, les lumières changeantes et un rideau en forme d'éventail, on retrouve la griffe colorée du couturier sur les jeunes interprètes, aux membres assouplis par le hip hop -- moins à l'aise comme chanteurs --, pour raconter l'histoire d'un magicien voyageur et amoureux d'une star platinée sous l'oeil d'un étrange majordome.
