
"L'un des défis sera d'assurer la survie des salles malgré l'écueil initial que constitue le coût élevé des équipements numériques, qui menace l'existence de nombreuses salles européennes", souligne Bruxelles dans un rapport publié vendredi.
Un équipement numérique coûte 75.000 euros par salle, "un montant prohibitif pour beaucoup de petits cinémas", a commenté la commissaire chargée de la culture, Androulla Vassiliou.
Or ceux-ci représentent la majorité du paysage européen: seulement 10% des cinémas européens sont des multiplexes, contre 35% aux Etats-Unis, selon les données de 2007 fournies par la Commission. Et 31% des écrans européens se trouvent dans des cinémas à salle unique, une proportion qui monte même à 80% dans certains pays.
Qui plus est, "les importants investissements dans l'équipement numérique sont à la charge des exploitants (de salles), mais les économies seront réalisées par les distributeurs, grâce au coût moins élevé des copies numériques", note encore Bruxelles.
Pour tenter d'y remédier, Bruxelles compte lancer d'ici la fin de l'année un programme d'aides à la numérisation, doté de 4 millions d'euros et destiné aux cinémas qui programment essentiellement des films européens.
Mme Vassiliou a reconnu qu'il ne s'agissait pas d'un très gros montant, mais encouragé parallèlement les pouvoirs publics nationaux et régionaux à également aider les cinémas, en ciblant les petites salles ou celles situées en milieu rural.
Dans le principal modèle de financement existant, retenu notamment aux Etats-Unis, des tiers préfinancent les équipements dans les salles, puis touchent des redevances des studios quand un nouveau film y est projeté.
Mais ce schéma, fondé sur une rotation importante de films inédits, n'est pas adapté aux petits cinémas et aux salles d'art et d'essai, d'où le risque d'un "marché à deux vitesses, où seuls les multiplexes et les films commerciaux à forte valeur marchande bénéficieraient de la révolution numérique", s'inquiète Bruxelles.
Un équipement numérique coûte 75.000 euros par salle, "un montant prohibitif pour beaucoup de petits cinémas", a commenté la commissaire chargée de la culture, Androulla Vassiliou.
Or ceux-ci représentent la majorité du paysage européen: seulement 10% des cinémas européens sont des multiplexes, contre 35% aux Etats-Unis, selon les données de 2007 fournies par la Commission. Et 31% des écrans européens se trouvent dans des cinémas à salle unique, une proportion qui monte même à 80% dans certains pays.
Qui plus est, "les importants investissements dans l'équipement numérique sont à la charge des exploitants (de salles), mais les économies seront réalisées par les distributeurs, grâce au coût moins élevé des copies numériques", note encore Bruxelles.
Pour tenter d'y remédier, Bruxelles compte lancer d'ici la fin de l'année un programme d'aides à la numérisation, doté de 4 millions d'euros et destiné aux cinémas qui programment essentiellement des films européens.
Mme Vassiliou a reconnu qu'il ne s'agissait pas d'un très gros montant, mais encouragé parallèlement les pouvoirs publics nationaux et régionaux à également aider les cinémas, en ciblant les petites salles ou celles situées en milieu rural.
Dans le principal modèle de financement existant, retenu notamment aux Etats-Unis, des tiers préfinancent les équipements dans les salles, puis touchent des redevances des studios quand un nouveau film y est projeté.
Mais ce schéma, fondé sur une rotation importante de films inédits, n'est pas adapté aux petits cinémas et aux salles d'art et d'essai, d'où le risque d'un "marché à deux vitesses, où seuls les multiplexes et les films commerciaux à forte valeur marchande bénéficieraient de la révolution numérique", s'inquiète Bruxelles.