Réunis dans la nuit de lundi à mardi, les ministres des Affaires étrangères d'Arabie Saoudite, du Qatar, d'Egypte, des Emirats arabes unis, de Jordanie et de Turquie ont évoqué la conférence internationale sur la Syrie proposée par les Etats-Unis et la Russie, selon l'agence officielle émiratie WAM.
Ils ont estimé que l'accord de Genève "constitue une base adéquate pour parvenir à une solution si les aspirations légitimes du peuple syrien sont prises en considération, ainsi que le fait que le président Assad, son régime et ses collaborateurs dont les mains sont tachées de sang n'ont pas de place dans la future Syrie", selon leur communiqué.
L'accord de Genève, conclu entre les grandes puissances en juin 2012, prévoit un processus de transition pour mettre fin au conflit en Syrie qui a fait plus de 80.000 morts en deux ans. Mais il n'a jamais été appliqué en raison de l'ambiguïté maintenue sur le sort du président Assad.
Les Etats-Unis affirment que Bachar Al-Assad doit partir, tout en laissant la porte ouverte à un départ après la formation d'un gouvernement de transition. En revanche, l'opposition syrienne fait de la démission de M. Assad une condition préalable à toute discussion.
Le chef par intérim de l'opposition syrienne, Georges Sabra, avait indiqué lundi que l'opposition tenait des consultations avec ses alliés régionaux, notamment l'Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie, avant de décider de participer à la conférence internationale sur la Syrie proposée par Washington et Moscou.
Ces trois pays sont les principaux parrains de la Coalition nationale de l'opposition syrienne, à qui ils fournissent de l'argent et des armes.
Les six ministres réunis à Abou Dhabi ont accusé "le régime syrien d'entraver toute solution pacifique au conflit" et proclamé leur appui au commandement militaire rebelle unifié, soulignant son "rôle primordial" et sa capacité à imposer "des changements positifs sur le terrain".
Ils ont par ailleurs dénoncé le double attentat dans la ville frontalière turque de Reyhanli, qui a fait 50 morts samedi et dont la Turquie a accusé le régime syrien. Les ministres ont "mis en garde contre une extension du conflit à la région, en raison de telles attaques".
Ils ont estimé que l'accord de Genève "constitue une base adéquate pour parvenir à une solution si les aspirations légitimes du peuple syrien sont prises en considération, ainsi que le fait que le président Assad, son régime et ses collaborateurs dont les mains sont tachées de sang n'ont pas de place dans la future Syrie", selon leur communiqué.
L'accord de Genève, conclu entre les grandes puissances en juin 2012, prévoit un processus de transition pour mettre fin au conflit en Syrie qui a fait plus de 80.000 morts en deux ans. Mais il n'a jamais été appliqué en raison de l'ambiguïté maintenue sur le sort du président Assad.
Les Etats-Unis affirment que Bachar Al-Assad doit partir, tout en laissant la porte ouverte à un départ après la formation d'un gouvernement de transition. En revanche, l'opposition syrienne fait de la démission de M. Assad une condition préalable à toute discussion.
Le chef par intérim de l'opposition syrienne, Georges Sabra, avait indiqué lundi que l'opposition tenait des consultations avec ses alliés régionaux, notamment l'Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie, avant de décider de participer à la conférence internationale sur la Syrie proposée par Washington et Moscou.
Ces trois pays sont les principaux parrains de la Coalition nationale de l'opposition syrienne, à qui ils fournissent de l'argent et des armes.
Les six ministres réunis à Abou Dhabi ont accusé "le régime syrien d'entraver toute solution pacifique au conflit" et proclamé leur appui au commandement militaire rebelle unifié, soulignant son "rôle primordial" et sa capacité à imposer "des changements positifs sur le terrain".
Ils ont par ailleurs dénoncé le double attentat dans la ville frontalière turque de Reyhanli, qui a fait 50 morts samedi et dont la Turquie a accusé le régime syrien. Les ministres ont "mis en garde contre une extension du conflit à la région, en raison de telles attaques".