"Les propositions du Canada et des Etats-Unis ne sont pas a priori à la hauteur de l'effort nécessaire et ne permettraient pas à l'effort collectif des pays développés d'atteindre la fourchette de 25-40% de réduction des émissions de gaz à effet de serre", soutient la France dans un mémorandum.
"Il est nécessaire que le Canada et les Etats-Unis acceptent des engagements par rapport à 1990 qui sont au moins aussi élevés que ceux de l'UE", ajoute la France.
Ce document est la réponse de la France à un questionnaire de la présidence tchèque de l'UE sur "les attentes générales de ce que doit être l'accord de Copenhague" pour limiter le réchauffement du climat à 2 degrés celsius. "C'est notre vision de l'accord idéal", a expliqué la secrétaire d'Etat à l'Ecologie Chantal Jouanno à son arrivée à Luxembourg.
A six mois de la réunion de Copenhague, les négociations sont dans l'impasse.
"Aucune avancée" n'a été enregistrée lors de la réunion du Forum des économies majeures lundi et mardi au Mexique, a-t-on indiqué de source communautaire. Une analyse très différente de l'opinion exprimée par l'envoyé spécial américain Todd Stern, qui a fait état d'une "quantité croissante d'accords, d'ententes entre les pays".
L'UE s'est imposée en décembre 2008 d'importantes contraintes pour limiter en 2020 ses émissions de gaz à effet de serre de 20% par rapport à leur niveau de 1990. A ce jour, aucun autre pays riche n'a pris des engagements similaires et aucun n'accepte de prendre 1990 comme année de référence.
Les Etats-Unis proposent ainsi un effort de réduction de 17% par rapport aux niveaux de 2005, ce qui représente une baisse de 4% par rapport à 1990, année de référence des Européens. Quant aux Canadiens, l'effort serait de 20% sur le niveau des émissions de 2006. Même démarche des Japonais, qui proposent une réduction de 15% par rapport aux émissions de 2005.
"Il est nécessaire que le Canada et les Etats-Unis acceptent des engagements par rapport à 1990 qui sont au moins aussi élevés que ceux de l'UE", ajoute la France.
Ce document est la réponse de la France à un questionnaire de la présidence tchèque de l'UE sur "les attentes générales de ce que doit être l'accord de Copenhague" pour limiter le réchauffement du climat à 2 degrés celsius. "C'est notre vision de l'accord idéal", a expliqué la secrétaire d'Etat à l'Ecologie Chantal Jouanno à son arrivée à Luxembourg.
A six mois de la réunion de Copenhague, les négociations sont dans l'impasse.
"Aucune avancée" n'a été enregistrée lors de la réunion du Forum des économies majeures lundi et mardi au Mexique, a-t-on indiqué de source communautaire. Une analyse très différente de l'opinion exprimée par l'envoyé spécial américain Todd Stern, qui a fait état d'une "quantité croissante d'accords, d'ententes entre les pays".
L'UE s'est imposée en décembre 2008 d'importantes contraintes pour limiter en 2020 ses émissions de gaz à effet de serre de 20% par rapport à leur niveau de 1990. A ce jour, aucun autre pays riche n'a pris des engagements similaires et aucun n'accepte de prendre 1990 comme année de référence.
Les Etats-Unis proposent ainsi un effort de réduction de 17% par rapport aux niveaux de 2005, ce qui représente une baisse de 4% par rapport à 1990, année de référence des Européens. Quant aux Canadiens, l'effort serait de 20% sur le niveau des émissions de 2006. Même démarche des Japonais, qui proposent une réduction de 15% par rapport aux émissions de 2005.