Hillary Clinton
"J'ai été franche (en disant) que de meilleures relations avec les Etats-Unis ne seraient possibles que si le gouvernement tout entier respecte le consensus international contre la prolifération des armes nucléaires", a-t-elle déclaré aux journalistes après une rencontre historique avec le président Thein Sein.
"Nous attendons de Naypyidaw qu'il respecte les résolutions 1718 et 1874 du Conseil de sécurité de l'ONU et coupe les liens illégaux avec la Corée du Nord".
Elle a souligné que Thein Sein avait donné de "fortes assurances" concernant le respect de ces résolutions qui interdisent les exportations d'armes de Corée du Nord et les engagements de son pays en matière de non prolifération.
Selon un des responsables voyageant avec elle, le président birman a également indiqué envisager sérieusement la signature du protocole additionnel au traité de non-prolifération qui donne plus de pouvoir de contrô le à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
Malgré les inquiétudes de Washington, un haut responsable américain avait indiqué mercredi que les Etats-Unis ne voyaient aucun signe de programme d'armement nucléaire majeur en Birmanie.
En novembre 2010, l'ONU avait estimé dans un rapport que la Corée du Nord continuait à exporter du matériel nucléaire et des missiles vers la Birmanie, l'Iran et la Syrie, malgré l'embargo dont elle fait l'objet.
Les soupçons de coopération entre Naypyidaw et Pyongyang en matière d'armement nucléaire est une des principales inquiétudes des élus américains.
La présidente de la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants, Ileana Ros-Lehtinen, une républicaine critique régulière de l'administration Obama, a ainsi estimé que l'engagement envers la Birmanie serait problématique.
La visite de Mme Clinton "représente une ouverture monumentale vers un régime hors la loi dont l'ADN reste fondamentalement brutal", a-t-elle déclaré dans un communiqué publié à Washington.
"Nous attendons de Naypyidaw qu'il respecte les résolutions 1718 et 1874 du Conseil de sécurité de l'ONU et coupe les liens illégaux avec la Corée du Nord".
Elle a souligné que Thein Sein avait donné de "fortes assurances" concernant le respect de ces résolutions qui interdisent les exportations d'armes de Corée du Nord et les engagements de son pays en matière de non prolifération.
Selon un des responsables voyageant avec elle, le président birman a également indiqué envisager sérieusement la signature du protocole additionnel au traité de non-prolifération qui donne plus de pouvoir de contrô le à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
Malgré les inquiétudes de Washington, un haut responsable américain avait indiqué mercredi que les Etats-Unis ne voyaient aucun signe de programme d'armement nucléaire majeur en Birmanie.
En novembre 2010, l'ONU avait estimé dans un rapport que la Corée du Nord continuait à exporter du matériel nucléaire et des missiles vers la Birmanie, l'Iran et la Syrie, malgré l'embargo dont elle fait l'objet.
Les soupçons de coopération entre Naypyidaw et Pyongyang en matière d'armement nucléaire est une des principales inquiétudes des élus américains.
La présidente de la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants, Ileana Ros-Lehtinen, une républicaine critique régulière de l'administration Obama, a ainsi estimé que l'engagement envers la Birmanie serait problématique.
La visite de Mme Clinton "représente une ouverture monumentale vers un régime hors la loi dont l'ADN reste fondamentalement brutal", a-t-elle déclaré dans un communiqué publié à Washington.