Accueil
Actus
Daniel Cohn-Bendit
Comme on lui demande s'il va participer aux Journées d'été du rassemblement écologiste (19-21 août), le président des Verts au Parlement européen répond: "Oui. Après réflexion, je n?ai pas voulu provoquer une rupture qui serait une erreur".
Fin juillet, M. Cohn-Bendit avait renoncé, face aux critiques internes, à inviter la secrétaire d'Etat aux Sports Rama Yade (UMP) pour un "atelier foot", dénonçant le "délire du politiquement correct d'un noyau dur des Verts" qui ne voulait "pas d'un ministre de Sarkozy" dans les débats. Le chef de file d'EE avait alors affirmé qu'il hésitait à se rendre aux Journées d'été.
"Pour nous, à Europe Ecologie, la question est de savoir quelle est la force réelle du noyau dur des Verts qui ne veut pas de nous. Il faut le mesurer pour savoir, d?ici au mois de novembre (lors des assises de l'écologie, ndlr), si nous pouvons continuer notre aventure commune", dit-il au Monde.
Pour l'eurodéputé, poursuivre l'aventure EE "est une nécessité". "Les écologistes sont absolument nécessaires pour donner une certaine crédibilité dans les propositions de la gauche", argue-t-il.
"Europe Ecologie doit être la passerelle réformiste et réaliste entre le Front de gauche, les socialistes et le centre républicain opposé à Sarkozy. Et, surtout, pour reconquérir une hégémonie culturelle", fait-il valoir.
Fin juillet, M. Cohn-Bendit avait renoncé, face aux critiques internes, à inviter la secrétaire d'Etat aux Sports Rama Yade (UMP) pour un "atelier foot", dénonçant le "délire du politiquement correct d'un noyau dur des Verts" qui ne voulait "pas d'un ministre de Sarkozy" dans les débats. Le chef de file d'EE avait alors affirmé qu'il hésitait à se rendre aux Journées d'été.
"Pour nous, à Europe Ecologie, la question est de savoir quelle est la force réelle du noyau dur des Verts qui ne veut pas de nous. Il faut le mesurer pour savoir, d?ici au mois de novembre (lors des assises de l'écologie, ndlr), si nous pouvons continuer notre aventure commune", dit-il au Monde.
Pour l'eurodéputé, poursuivre l'aventure EE "est une nécessité". "Les écologistes sont absolument nécessaires pour donner une certaine crédibilité dans les propositions de la gauche", argue-t-il.
"Europe Ecologie doit être la passerelle réformiste et réaliste entre le Front de gauche, les socialistes et le centre républicain opposé à Sarkozy. Et, surtout, pour reconquérir une hégémonie culturelle", fait-il valoir.
