Daniel Cohn-Bendit
Interrogé sur France Info, le chef de file des Verts au Parlement européen a rappelé que son groupe avait demandé "une initiative de paix de l'Union européenne entre la Grèce et la Turquie".
Il a ajouté : "peut être que Nicolas Sarkozy devrait réfléchir... S'il y a un rapprochement de la Turquie dans l'Europe il y a un désarmement, le budget grec se trouve allégé, le budget turc se trouve allégé". "On devrait vendre moins d'armes et à la Grèce et à la Turquie", a-t-il aussi souhaité.
Le leader d'Europe Ecologie (EE) a également réfuté le terme "accusations" après ses déclarations de vendredi selon lesquelles Nicolas Sarkozy et François Fillon auraient conditionné l'aide française à la Grèce au respect par Athènes de contrats d'armement souscrits avec Paris.
"Ca fait six semaines que je dis ça au Parlement européen!", a-t-il relevé, soulignant que la Grèce avait conclu des contrats portant sur "des frégates, des hélicoptères français", mais aussi "des avions franco-allemands, des sous-marins allemands, et d'autres armes qui viennent de l'Europe, de Hollande etc.."
"Si on parle de dégraisser le mammouth en Grèce, qu'on parle de tout ! Qu'on mette tout sur la table! Pourquoi mettre simplement les retraites de gens qui gagnent 800 ou 900 euros sur la table, et pas tous ces budgets?" s'est interrogé l'ex leader de "Mai 68" en critiquant le coût élevé d'entretien par Athènes de son armée mais aussi de son église. "Environ 300 millions d'euros du budget grec va à l'église orthodoxe", a-t-il assuré.
Il a ajouté : "peut être que Nicolas Sarkozy devrait réfléchir... S'il y a un rapprochement de la Turquie dans l'Europe il y a un désarmement, le budget grec se trouve allégé, le budget turc se trouve allégé". "On devrait vendre moins d'armes et à la Grèce et à la Turquie", a-t-il aussi souhaité.
Le leader d'Europe Ecologie (EE) a également réfuté le terme "accusations" après ses déclarations de vendredi selon lesquelles Nicolas Sarkozy et François Fillon auraient conditionné l'aide française à la Grèce au respect par Athènes de contrats d'armement souscrits avec Paris.
"Ca fait six semaines que je dis ça au Parlement européen!", a-t-il relevé, soulignant que la Grèce avait conclu des contrats portant sur "des frégates, des hélicoptères français", mais aussi "des avions franco-allemands, des sous-marins allemands, et d'autres armes qui viennent de l'Europe, de Hollande etc.."
"Si on parle de dégraisser le mammouth en Grèce, qu'on parle de tout ! Qu'on mette tout sur la table! Pourquoi mettre simplement les retraites de gens qui gagnent 800 ou 900 euros sur la table, et pas tous ces budgets?" s'est interrogé l'ex leader de "Mai 68" en critiquant le coût élevé d'entretien par Athènes de son armée mais aussi de son église. "Environ 300 millions d'euros du budget grec va à l'église orthodoxe", a-t-il assuré.