Al-Qaïda au Yémen est devenue une cible privilégiée des Etats-Unis depuis l'attentat raté de Noël dernier dont l'auteur, un jeune Nigérian qui a séjourné au Yémen, a tenté de faire exploser un avion reliant Amsterdam à Detroit.
Samedi, un porte-parole officiel a déclaré que "le Yémen continuera de déployer ses efforts dans le domaine de la lutte contre le terrorisme en collaboration avec la communauté internationale".
Il a assuré que la détermination du Yémen était justifiée par le fait que "le terrorisme est un péril qui menace tout le monde" indiquant que les services de sécurité et les autorités de l'aviation civile avaient "commencé une enquête" sur les colis suspects.
"Cette enquête se déroule en coordination avec les autorités compétentes aux Emirats arabes unis, en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis et ses résultats seront annoncés en temps voulu", a-t-il ajouté.
La police de Dubaï a indiqué que le colis intercepté à l'aéroport de Dubaï contenait des explosifs et un système de mise à feu "portant l'empreinte d'organisations terroristes comme celle d'Al-Qaïda".
Le ministre yéménite des Affaires étrangères, Abou Bakr al-Kourbi, avait reconnu lundi que le réseau disposait de "centaines" de combattants au Yémen où ils prennent avantage de la géographie tourmentée du pays, du soutien de tribus non loyales au régime et de la faiblesse du pouvoir central qui ne contrôle pas réellement l'ensemble du territoire national.
Dix ans après l'attentat contre le navire américain USS Cole qui avait tué 17 Américains le 12 octobre 2000 dans le port yéménite d'Aden, revendiqué par Al-Qaïda, le réseau continue de prospérer dans le pays, multipliant les attentats contre les intérêts économiques et les cibles étrangères.
Vendredi, le président américain Barack Obama, a déclaré que son pays continuera à renforcer sa coopération avec Sanaa "afin de déjouer de nouveaux attentats et de détruire la branche d'Al-Qaïda", dans la péninsule arabique.
Il a précisé que son conseiller pour l'anti-terrorisme, John Brennan, avait parlé au président du Yémen, Ali Abdallah Saleh, dont les services de sécurité collaborent avec les Etats-Unis pour traquer les éléments d'Al-Qaïda même si les autorités ne le reconnaissent qu'à demi-mot, continuant par exemple à nier les raids de drones américains contre des camps d'Al-Qaïda au Yémen.
M. Saleh avait reçu début octobre à Sanaa le directeur politique du département d'Etat américain William Burns qui avait alors assuré que les Etats-Unis soutenaient les forces de sécurité yéménites mais ne voulaient pas se substituer à elles dans la lutte contre Al-Qaïda.
La tâche du président Saleh dans sa campagne contre Al-Qaïda n'est pas toujours aisée car il doit à la fois ménager des tribus dont le soutien est essentiel à sa survie politique et satisfaire son allié américain.
Or, il se trouve que certaines tribus ne le suivent pas quand il veut sévir contre les éléments d'Al-Qaïda par intérêt ou par indifférence comme le fait remarquer l'analyste Adel al-Chaye, professeur à l'université de Sanaa.
"Dans la perspective de la succession à la tête de l'Etat, une tribu comme les Hached, qui soutenait le président Saleh, se pose désormais en concurrent et tente de renforcer cette position en s'alliant avec des groupes qui sympathisent avec Al-Qaïda", a-t-il soutenu.
Samedi, un porte-parole officiel a déclaré que "le Yémen continuera de déployer ses efforts dans le domaine de la lutte contre le terrorisme en collaboration avec la communauté internationale".
Il a assuré que la détermination du Yémen était justifiée par le fait que "le terrorisme est un péril qui menace tout le monde" indiquant que les services de sécurité et les autorités de l'aviation civile avaient "commencé une enquête" sur les colis suspects.
"Cette enquête se déroule en coordination avec les autorités compétentes aux Emirats arabes unis, en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis et ses résultats seront annoncés en temps voulu", a-t-il ajouté.
La police de Dubaï a indiqué que le colis intercepté à l'aéroport de Dubaï contenait des explosifs et un système de mise à feu "portant l'empreinte d'organisations terroristes comme celle d'Al-Qaïda".
Le ministre yéménite des Affaires étrangères, Abou Bakr al-Kourbi, avait reconnu lundi que le réseau disposait de "centaines" de combattants au Yémen où ils prennent avantage de la géographie tourmentée du pays, du soutien de tribus non loyales au régime et de la faiblesse du pouvoir central qui ne contrôle pas réellement l'ensemble du territoire national.
Dix ans après l'attentat contre le navire américain USS Cole qui avait tué 17 Américains le 12 octobre 2000 dans le port yéménite d'Aden, revendiqué par Al-Qaïda, le réseau continue de prospérer dans le pays, multipliant les attentats contre les intérêts économiques et les cibles étrangères.
Vendredi, le président américain Barack Obama, a déclaré que son pays continuera à renforcer sa coopération avec Sanaa "afin de déjouer de nouveaux attentats et de détruire la branche d'Al-Qaïda", dans la péninsule arabique.
Il a précisé que son conseiller pour l'anti-terrorisme, John Brennan, avait parlé au président du Yémen, Ali Abdallah Saleh, dont les services de sécurité collaborent avec les Etats-Unis pour traquer les éléments d'Al-Qaïda même si les autorités ne le reconnaissent qu'à demi-mot, continuant par exemple à nier les raids de drones américains contre des camps d'Al-Qaïda au Yémen.
M. Saleh avait reçu début octobre à Sanaa le directeur politique du département d'Etat américain William Burns qui avait alors assuré que les Etats-Unis soutenaient les forces de sécurité yéménites mais ne voulaient pas se substituer à elles dans la lutte contre Al-Qaïda.
La tâche du président Saleh dans sa campagne contre Al-Qaïda n'est pas toujours aisée car il doit à la fois ménager des tribus dont le soutien est essentiel à sa survie politique et satisfaire son allié américain.
Or, il se trouve que certaines tribus ne le suivent pas quand il veut sévir contre les éléments d'Al-Qaïda par intérêt ou par indifférence comme le fait remarquer l'analyste Adel al-Chaye, professeur à l'université de Sanaa.
"Dans la perspective de la succession à la tête de l'Etat, une tribu comme les Hached, qui soutenait le président Saleh, se pose désormais en concurrent et tente de renforcer cette position en s'alliant avec des groupes qui sympathisent avec Al-Qaïda", a-t-il soutenu.