Exposées du 14 au 19 avril, les quelque 320 pièces (peintures, dessins, aquarelles, meubles et livres d'artistes signés Dufy, Chagall, Cocteau, Dubuffet, Maillol, Arman, Villon, Gromaire, Vlaminck) décoraient la maison du cinéaste à Montmartre.
Le cinéaste, lui-même collectionneur entre les années 1940 et 1960, avait hérité de la collection commencée par sa mère, Marcelle Oury, journaliste et critique d'art, longtemps collaboratrice du couturier Paul Poiret, et amie de Dufy, protagoniste du fauvisme et peintre majeur du cubisme.
"La plupart des oeuvres n'ont jamais été mises sur le marché. Les tableaux de première main sont très recherchés. Tout est réuni pour faire de cette vente un événement formidable, d'autant que les œuvres sont de très bonne facture avec d'excellents sujets dont des séries sur les paddocks et les bateaux", a indiqué à l'AFP Francis Briest, co-président de la maison d'enchères.
Parmi les œuvres les plus remarquables, une gouache et fusain de Raoul Dufy, "La Baigneuse", est estimée entre 300.000 et 400.000 euros.
La collection est mise en vente par la fille unique de Gérard Oury, la réalisatrice Danièle Thompson, réalisant le souhait de son père décédé en 2006.
"Cette collection, c'était son cadre de vie. Elle est particulière car il n'y a pas un seul artiste qui n'était pas un ami. La plupart des oeuvres sont allées directement de l'atelier à chez nous, et n'en étaient jamais sorties", a raconté à l'AFP Mme Thompson.
"Cette vente, c'est dans l'ordre des choses. Vivre dans le cadre de vie de parents, cela m'angoisse. Le plus important, ce sont les oeuvres de mon père: ses films", a justifié la réalisatrice, révélant au passage une romance passagère entre sa grand-mère Marcelle Oury et Dufy.
"Mon père n'était pas réellement un collectionneur mais ces tableaux, qui ont tous été des coups de coeur, étaient pour lui une source d'immense plaisir esthétique. Quand il a perdu la vue, ça a été un grand chagrin de ne plus les voir", a confié Danièle Thompson.
Selon Serge Lemoine, ancien directeur du Musée d'Orsay et conseiller culturel d'Artcurial, "cette collection est un pan de l'histoire de la société française dans ce qu'elle a représenté de plus brillant et un moment de l'histoire du goût illustré par trois générations".
Le mobilier de l'appartement montmartrois de Gérard Oury sera également dispersé, dont une table basse de Willy Rizzo et une commode Louis XVI.
Le cinéaste, lui-même collectionneur entre les années 1940 et 1960, avait hérité de la collection commencée par sa mère, Marcelle Oury, journaliste et critique d'art, longtemps collaboratrice du couturier Paul Poiret, et amie de Dufy, protagoniste du fauvisme et peintre majeur du cubisme.
"La plupart des oeuvres n'ont jamais été mises sur le marché. Les tableaux de première main sont très recherchés. Tout est réuni pour faire de cette vente un événement formidable, d'autant que les œuvres sont de très bonne facture avec d'excellents sujets dont des séries sur les paddocks et les bateaux", a indiqué à l'AFP Francis Briest, co-président de la maison d'enchères.
Parmi les œuvres les plus remarquables, une gouache et fusain de Raoul Dufy, "La Baigneuse", est estimée entre 300.000 et 400.000 euros.
La collection est mise en vente par la fille unique de Gérard Oury, la réalisatrice Danièle Thompson, réalisant le souhait de son père décédé en 2006.
"Cette collection, c'était son cadre de vie. Elle est particulière car il n'y a pas un seul artiste qui n'était pas un ami. La plupart des oeuvres sont allées directement de l'atelier à chez nous, et n'en étaient jamais sorties", a raconté à l'AFP Mme Thompson.
"Cette vente, c'est dans l'ordre des choses. Vivre dans le cadre de vie de parents, cela m'angoisse. Le plus important, ce sont les oeuvres de mon père: ses films", a justifié la réalisatrice, révélant au passage une romance passagère entre sa grand-mère Marcelle Oury et Dufy.
"Mon père n'était pas réellement un collectionneur mais ces tableaux, qui ont tous été des coups de coeur, étaient pour lui une source d'immense plaisir esthétique. Quand il a perdu la vue, ça a été un grand chagrin de ne plus les voir", a confié Danièle Thompson.
Selon Serge Lemoine, ancien directeur du Musée d'Orsay et conseiller culturel d'Artcurial, "cette collection est un pan de l'histoire de la société française dans ce qu'elle a représenté de plus brillant et un moment de l'histoire du goût illustré par trois générations".
Le mobilier de l'appartement montmartrois de Gérard Oury sera également dispersé, dont une table basse de Willy Rizzo et une commode Louis XVI.