Mohammad Khazaee
La résolution a été adoptée par une majorité de 106 pays pour, neuf contre et 40 abstentions. L'Iran a vivement démenti tout rôle dans cette affaire.
La résolution "déplore le complot visant à assassiner l'ambassadeur du royaume d'Arabie saoudite aux Etats-Unis" et "encourage tous les Etats à prendre des mesures supplémentaires pour prévenir sur leur territoire la planification, le financement et l'organisation d'actes terroristes similaires".
Co-parrainée par une longue liste de pays, elle appelle la République islamique à "coopérer avec les Etats qui s'efforcent de traduire en justice tous ceux qui ont participé à la planification, au soutien et à l'organisation et ont tenté d'exécuter le complot visant à assassiner l'ambassadeur" saoudien aux Etats-Unis.
Le texte demande aussi aux Etats membres de l'ONU de "refuser l'asile à ceux qui planifient, financent et soutiennent ou commettent de tels actes terroristes".
La Maison Blanche a salué le vote, estimant que le soutien de nombreux pays à cette résolution "envoyait un message fort au gouvernement iranien pour dire que la communauté internationale ne tolère pas que des diplomates soient pris pour cible".
"Nous continuerons à travailler étroitement avec nos alliés et partenaires du monde entier pour faire en sorte que l'Iran comprenne que des actes aussi révoltants ne font qu'accroître son isolement", a indiqué dans un communiqué Jay Carney, porte-parole du président Barack Obama.
L'isolement de l'Iran est "sans précédent" après la résolution de l'ONU, a estimé samedi un haut responsable américain."Ils sont complètement isolés", a déclaré le conseiller américain pour la sécurité nationale, Tom Donilon, en marge d'un sommet de l'Asie en Indonésie.
L'ambassadeur saoudien à l'ONU, Abdallah al Mouallimi, avait avant le vote expliqué le sens de la résolution. "Mon pays ne cherche pas à insulter l'Iran ou un quelconque autre pays dans le monde", a-t-il dit. "Je suis venu dire qu'assez c'est assez". "Assez de terrorisme, assez d'attaques contre des diplomates mettant en danger leur sécurité, assez des complots, assez des assassinats".
L'ambassadeur iranien, Mohammad Khazaee, avait de son côté appelé à voter contre le projet de résolution, estimant qu'il était basé "sur une revendication infondée par un Etat qui a une longue histoire d'animosité contre mon pays", faisant référence aux Etats-Unis.
L'adoption de cette résolution "serait un jeu très dangereux qui saboterait la crédibilité de cette importante assemblée", a-t-il dit.
Devant la presse, l'ambassadeur iranien a fait le lien avec les accusations portées contre son pays pour son programme nucléaire dont les Occidentaux estiment qu'il cherche à doter le pays de l'arme nucléaire, ce que Téhéran nie.
Le dernier rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) "na pas prouvé (le caractère militaire du programme) alors peut-être (les Etats-Unis) voulaient-ils trouver une autre façon d'accuser l'Iran", a-t-il dit.
Les Etats-Unis avaient accusé l'Iran d'avoir planifié l'assassinat de l'ambassadeur Adel Jubair, ce que Téhéran dément fermement. Le principal accusé dans l'affaire, Mansour Arbabsiar, un Américano-iranien, a plaidé "non coupable" devant un juge de New York.
Avant le vote, des propositions d'amendement déposés par l'Iran avaient été rejetées par l'Assemblée générale à une large majorité.
Le quotidien saoudien Al-Hayat a rapporté mercredi dernier que Ryad avait créé une force spéciale de commandos, chargée de la protection de ses diplomates et de ses missions diplomatiques dans le monde, des missions diplomatiques étrangères dans le royaume et des personnalités importantes.
La résolution "déplore le complot visant à assassiner l'ambassadeur du royaume d'Arabie saoudite aux Etats-Unis" et "encourage tous les Etats à prendre des mesures supplémentaires pour prévenir sur leur territoire la planification, le financement et l'organisation d'actes terroristes similaires".
Co-parrainée par une longue liste de pays, elle appelle la République islamique à "coopérer avec les Etats qui s'efforcent de traduire en justice tous ceux qui ont participé à la planification, au soutien et à l'organisation et ont tenté d'exécuter le complot visant à assassiner l'ambassadeur" saoudien aux Etats-Unis.
Le texte demande aussi aux Etats membres de l'ONU de "refuser l'asile à ceux qui planifient, financent et soutiennent ou commettent de tels actes terroristes".
La Maison Blanche a salué le vote, estimant que le soutien de nombreux pays à cette résolution "envoyait un message fort au gouvernement iranien pour dire que la communauté internationale ne tolère pas que des diplomates soient pris pour cible".
"Nous continuerons à travailler étroitement avec nos alliés et partenaires du monde entier pour faire en sorte que l'Iran comprenne que des actes aussi révoltants ne font qu'accroître son isolement", a indiqué dans un communiqué Jay Carney, porte-parole du président Barack Obama.
L'isolement de l'Iran est "sans précédent" après la résolution de l'ONU, a estimé samedi un haut responsable américain."Ils sont complètement isolés", a déclaré le conseiller américain pour la sécurité nationale, Tom Donilon, en marge d'un sommet de l'Asie en Indonésie.
L'ambassadeur saoudien à l'ONU, Abdallah al Mouallimi, avait avant le vote expliqué le sens de la résolution. "Mon pays ne cherche pas à insulter l'Iran ou un quelconque autre pays dans le monde", a-t-il dit. "Je suis venu dire qu'assez c'est assez". "Assez de terrorisme, assez d'attaques contre des diplomates mettant en danger leur sécurité, assez des complots, assez des assassinats".
L'ambassadeur iranien, Mohammad Khazaee, avait de son côté appelé à voter contre le projet de résolution, estimant qu'il était basé "sur une revendication infondée par un Etat qui a une longue histoire d'animosité contre mon pays", faisant référence aux Etats-Unis.
L'adoption de cette résolution "serait un jeu très dangereux qui saboterait la crédibilité de cette importante assemblée", a-t-il dit.
Devant la presse, l'ambassadeur iranien a fait le lien avec les accusations portées contre son pays pour son programme nucléaire dont les Occidentaux estiment qu'il cherche à doter le pays de l'arme nucléaire, ce que Téhéran nie.
Le dernier rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) "na pas prouvé (le caractère militaire du programme) alors peut-être (les Etats-Unis) voulaient-ils trouver une autre façon d'accuser l'Iran", a-t-il dit.
Les Etats-Unis avaient accusé l'Iran d'avoir planifié l'assassinat de l'ambassadeur Adel Jubair, ce que Téhéran dément fermement. Le principal accusé dans l'affaire, Mansour Arbabsiar, un Américano-iranien, a plaidé "non coupable" devant un juge de New York.
Avant le vote, des propositions d'amendement déposés par l'Iran avaient été rejetées par l'Assemblée générale à une large majorité.
Le quotidien saoudien Al-Hayat a rapporté mercredi dernier que Ryad avait créé une force spéciale de commandos, chargée de la protection de ses diplomates et de ses missions diplomatiques dans le monde, des missions diplomatiques étrangères dans le royaume et des personnalités importantes.