Le gestionnaire de réseau a d'ailleurs lancé pour la première fois mardi une "alerte rouge" en Bretagne, invitant les particuliers à limiter leur consommation d'électricité pour éviter un "black-out" dans le cadre d'un dispositif "unique en Europe". L'initiative baptisée "ÉcoWatt", initiée le 12 novembre, concerne pour l'instant seulement la Bretagne, une région très dépendante de l'électricité du reste de la France et qui s'était retrouvée l'hiver dernier au bord de la rupture d'approvisionnement. L'alerte rouge consiste à "modérer" les consommations d'électricité entre 17 heures et 20 heures "pour la sécurité d'approvisionnement de la région et pour limiter les émissions de CO2". Elle a été envoyée par SMS et courriel aux 6.300 personnes qui ont fait la démarche volontaire de s'enregistrer sur le site www.ouest-ecowatt.com . La région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA), qui est la région la plus vulnérable du réseau électrique français, est également sous surveillance.
"Cette forte demande d'électricité est due à la vague de froid déjà observée depuis quelques jours", indique la société. "Météo France prévoit pour cette semaine des températures de 4 à 7 °C en dessous des normales saisonnières selon les régions". Or, à cette période de l'année, une baisse de 1 °C de la température entraîne une augmentation de la consommation d'électricité d'environ 2.100 MW, soit deux fois celle de la ville de Marseille.
Émissions de CO2
"Ces pointes de consommation ne devraient pas conduire à des ruptures d'approvisionnement", précise RTE, qui souligne "la disponibilité des centrales" électriques françaises et la possibilité d'importer de l'électricité des autres pays européens. EDF confirme que la quasi-totalité de ses moyens de production d'électricité - nucléaire, hydraulique et thermique - était utilisée. L'électricien sollicite également "toutes ses centrales thermiques au fioul et au charbon disponibles, particulièrement adaptées aux périodes de forte consommation". Le groupe précise aussi que les réserves d'eau des aménagements hydrauliques dits "de lac" installés dans les massifs montagneux sont "supérieures aux valeurs habituelles en cette saison".
Une réponse adressée aux critiques du réseau Sortir du nucléaire qui estime que "le moindre incident dans une centrale nucléaire pourra entraîner un black-out électrique général sur la France". Selon l'association, "chaque fois que la température baisse, la consommation due aux (radiateurs) électriques est telle que, malgré 58 réacteurs, le parc nucléaire français est largement dépassé". "Ce sont alors des centrales thermiques (gaz, fioul, charbon) françaises et étrangères - principalement allemandes - qui sont mises en service pour chauffer la "France électrique", déplore-t-elle.
"Cette forte demande d'électricité est due à la vague de froid déjà observée depuis quelques jours", indique la société. "Météo France prévoit pour cette semaine des températures de 4 à 7 °C en dessous des normales saisonnières selon les régions". Or, à cette période de l'année, une baisse de 1 °C de la température entraîne une augmentation de la consommation d'électricité d'environ 2.100 MW, soit deux fois celle de la ville de Marseille.
Émissions de CO2
"Ces pointes de consommation ne devraient pas conduire à des ruptures d'approvisionnement", précise RTE, qui souligne "la disponibilité des centrales" électriques françaises et la possibilité d'importer de l'électricité des autres pays européens. EDF confirme que la quasi-totalité de ses moyens de production d'électricité - nucléaire, hydraulique et thermique - était utilisée. L'électricien sollicite également "toutes ses centrales thermiques au fioul et au charbon disponibles, particulièrement adaptées aux périodes de forte consommation". Le groupe précise aussi que les réserves d'eau des aménagements hydrauliques dits "de lac" installés dans les massifs montagneux sont "supérieures aux valeurs habituelles en cette saison".
Une réponse adressée aux critiques du réseau Sortir du nucléaire qui estime que "le moindre incident dans une centrale nucléaire pourra entraîner un black-out électrique général sur la France". Selon l'association, "chaque fois que la température baisse, la consommation due aux (radiateurs) électriques est telle que, malgré 58 réacteurs, le parc nucléaire français est largement dépassé". "Ce sont alors des centrales thermiques (gaz, fioul, charbon) françaises et étrangères - principalement allemandes - qui sont mises en service pour chauffer la "France électrique", déplore-t-elle.