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Corinne Lepage et François Bayrou
L'ex-ministre a précisé avoir envoyé sa démission d'abord par mail, puis par lettre portée par un coursier au siège du parti.
Sa décision intervient alors que le MoDem a essuyé un grave échec au premier tour des régionales, réunissant 4% des voix au niveau national et se qualifiant pour le second tour dans une seule des 26 régions, l'Aquitaine.
"J'ai décidé de démissionner", avait plus tôt déclaré Corinne Lepage, dans un entretien au monde.fr. Elle avait indiqué que, "présidente d'un des partis fondateurs du MoDem", elle soumettrait sa décision "fin mai au congrès de Cap 21, afin que notre mouvement se détermine sur son avenir".
Elle avait jugé la direction du MoDem "incapable de changer de mode de fonctionnement, d'entendre les militants comme les électeurs".
L'eurodéputée a dénoncé une stratégie de François Bayrou ayant "pour seul objectif l'élection présidentielle".
"On a eu le sentiment que le parti a été sacrifié dans cette élection (régionale, ndlr) à l'obsession présidentielle de François Bayrou", avait-elle affirmé lundi, au lendemain du premier tour.
"Ce qui est arrivé (dimanche) soir n'est pas la faute des militants, des têtes de liste, des valeurs démocrates, c'est la responsabilité du président dans sa stratégie générale", avait-elle martelé.
Lundi la vice-présidente avait évoqué un départ du MoDem comme une hypothèse.
"Je voulais attendre que les listes soient déposées", a-t-elle expliqué mercredi à l'AFP, assurant ne pas avoir voulu encourir le reproche d'interférer dans d'éventuelles négociations d'entre-deux tours.
"Nous avons eu des divergences graves sur le fonctionnement du mouvement et sur le projet et j'ai trouvé préférable de partir", a-t-elle poursuivi.
Mme Lepage explique vouloir ouvrir "un espace de discussions et de réunions où pourront me rejoindre des gens du MoDem et certains de ceux qui l'ont quitté récemment et n'ont pas nécessairement envie d'adhérer à Cap21", le parti de Mme Lepage.
"On a eu tous eu un espoir avec le Mouvement démocrate, la question, c'est comment on le reconstitue avec une ligne plus écologiste", dit-elle, se posant ainsi en recours des déçus de François Bayrou.
"Même si Corinne Lepage a pu poser des vraies questions quant à un rassemblement avec Europe écologie, elle n'a cessé depuis quelques semaines de tirer contre son propre camp", a commenté auprès de l'AFP Christophe Madrolle, délégué national du MoDem, au nom de son parti.
Le sénateur d'Arras Jean-Marie Vanlerenberghe, vice-président du MoDem a pour sa part demandé à Mme Lepage "de démissionner du mandat de députée européenne qu'elle a obtenu grâce aux voix du Mouvement Démocrate": "C'est une question de dignité, si ce mot a encore un sens pour elle".
Sa décision intervient alors que le MoDem a essuyé un grave échec au premier tour des régionales, réunissant 4% des voix au niveau national et se qualifiant pour le second tour dans une seule des 26 régions, l'Aquitaine.
"J'ai décidé de démissionner", avait plus tôt déclaré Corinne Lepage, dans un entretien au monde.fr. Elle avait indiqué que, "présidente d'un des partis fondateurs du MoDem", elle soumettrait sa décision "fin mai au congrès de Cap 21, afin que notre mouvement se détermine sur son avenir".
Elle avait jugé la direction du MoDem "incapable de changer de mode de fonctionnement, d'entendre les militants comme les électeurs".
L'eurodéputée a dénoncé une stratégie de François Bayrou ayant "pour seul objectif l'élection présidentielle".
"On a eu le sentiment que le parti a été sacrifié dans cette élection (régionale, ndlr) à l'obsession présidentielle de François Bayrou", avait-elle affirmé lundi, au lendemain du premier tour.
"Ce qui est arrivé (dimanche) soir n'est pas la faute des militants, des têtes de liste, des valeurs démocrates, c'est la responsabilité du président dans sa stratégie générale", avait-elle martelé.
Lundi la vice-présidente avait évoqué un départ du MoDem comme une hypothèse.
"Je voulais attendre que les listes soient déposées", a-t-elle expliqué mercredi à l'AFP, assurant ne pas avoir voulu encourir le reproche d'interférer dans d'éventuelles négociations d'entre-deux tours.
"Nous avons eu des divergences graves sur le fonctionnement du mouvement et sur le projet et j'ai trouvé préférable de partir", a-t-elle poursuivi.
Mme Lepage explique vouloir ouvrir "un espace de discussions et de réunions où pourront me rejoindre des gens du MoDem et certains de ceux qui l'ont quitté récemment et n'ont pas nécessairement envie d'adhérer à Cap21", le parti de Mme Lepage.
"On a eu tous eu un espoir avec le Mouvement démocrate, la question, c'est comment on le reconstitue avec une ligne plus écologiste", dit-elle, se posant ainsi en recours des déçus de François Bayrou.
"Même si Corinne Lepage a pu poser des vraies questions quant à un rassemblement avec Europe écologie, elle n'a cessé depuis quelques semaines de tirer contre son propre camp", a commenté auprès de l'AFP Christophe Madrolle, délégué national du MoDem, au nom de son parti.
Le sénateur d'Arras Jean-Marie Vanlerenberghe, vice-président du MoDem a pour sa part demandé à Mme Lepage "de démissionner du mandat de députée européenne qu'elle a obtenu grâce aux voix du Mouvement Démocrate": "C'est une question de dignité, si ce mot a encore un sens pour elle".
