Les industriels du secteur expliquent que respecter cette règle pourrait ralentir le déploiement des centaines de millions de doses nécessaires.
“Nous avons besoin d’un accord rapide des autorités de l’UE sur la langue qui sera utilisée sur les emballages et les étiquettes des vaccins contre le COVID-19”, a déclaré Michel Stoffel, directeur des affaires réglementaires de Vaccines Europe, organisation qui défend les intérêts des grands producteurs comme GlaxoSmithKline, Sanofi ou AstraZeneca.
Il a précisé à Reuters que le secteur souhaitait voir l’UE opter rapidement pour une seule langue valable dans ses 27 pays pour l’étiquetage, l’emballage et les instructions d’utilisation des vaccins.
La Commission européenne a promis en juin un assouplissement des règles pour les futurs vaccins mais n’a pas encore présenté ses propositions.
La CE pourrait opter pour un étiquetage dans un nombre limité de langues à condition que les traductions dans les autres soient disponibles en ligne, explique-t-on à Bruxelles.
Mais cette approche soulève des critiques aussi bien chez les industriels que parmi les associations de consommateurs.
“L’urgence d’obtenir un vaccin ne doit pas servir d’excuse aux entreprises pour des entorses à la protection du consommateur”, estime ainsi Monique Goyens, directrice générale de la BEUC, qui fédère 44 associations de 22 pays.
“Nous avons besoin d’un accord rapide des autorités de l’UE sur la langue qui sera utilisée sur les emballages et les étiquettes des vaccins contre le COVID-19”, a déclaré Michel Stoffel, directeur des affaires réglementaires de Vaccines Europe, organisation qui défend les intérêts des grands producteurs comme GlaxoSmithKline, Sanofi ou AstraZeneca.
Il a précisé à Reuters que le secteur souhaitait voir l’UE opter rapidement pour une seule langue valable dans ses 27 pays pour l’étiquetage, l’emballage et les instructions d’utilisation des vaccins.
La Commission européenne a promis en juin un assouplissement des règles pour les futurs vaccins mais n’a pas encore présenté ses propositions.
La CE pourrait opter pour un étiquetage dans un nombre limité de langues à condition que les traductions dans les autres soient disponibles en ligne, explique-t-on à Bruxelles.
Mais cette approche soulève des critiques aussi bien chez les industriels que parmi les associations de consommateurs.
“L’urgence d’obtenir un vaccin ne doit pas servir d’excuse aux entreprises pour des entorses à la protection du consommateur”, estime ainsi Monique Goyens, directrice générale de la BEUC, qui fédère 44 associations de 22 pays.