La Direction générale de la santé a parallèlement modifié
les cartes qui doivent permettre à terme de mettre en oeuvre un déconfinement progressif et différencié par département à partir du 11 mai.
Le bilan de l’épidémie de COVID-19 depuis le 1er mars s’établit à 15.369 décès dans les hôpitaux (+125 en 24 heures) et 9.225 (+93) dans les établissements sociaux et médico-sociaux, essentiellement des Ehpad, a précisé Jérôme Salomon, le directeur général de la santé, lors d’un point de presse.
Le nombre de personnes hospitalisées en raison de leur contamination par le coronavirus a augmenté à 25.887, soit 396 de moins que jeudi, a-t-il précisé. Et sur ce total, 3.878 patients sont traités en réanimation, soit 141 de moins que la veille, le nombre des sorties ayant dépassé celui des nouvelles entrées en réanimation (73).
Le nombre de patients en réanimation avait culminé à 7.148 le 8 avril, dépassant alors largement le nombre de lits de réanimation disponibles dans l’ensemble du système hospitalier avant le début de l’épidémie, soit moins de 5.000. Ce nombre a depuis été porté à 10.000 environ.
Au total, les autorités de santé recensent 130.185 cas confirmés d’infection au SARS-CoV-2, soit 604 de plus en 24 heures.
Evoquant le classement des départements en trois catégories (rouge, orange et vert) en fonction du suivi de la circulation du virus et de la tension hospitalière, Jérôme Salomon a précisé que la DGS avait reclassé neuf départements vendredi: l’Aisne, le Calvados, le Cher, la Dordogne, la Haute-Corse, le Lot, la Nièvre et l’Oise. Aucun de ces départements n’est donc plus classé “rouge”.
Ces modifications s’expliquent par de nouvelles analyses des données disponibles, du recours à des indicateurs supplémentaires et “des échanges avec les acteurs de terrain”, a-t-il expliqué.
Le directeur général de la santé a aussi précisé que le taux de transmission du virus ou “R0”, qui était descendu à 0,5, donc “très bas”, grâce aux mesures de confinement, était en train de remonter entre 0,6 et 0,7, ce qu’il a expliqué par “une activité qui reprend progressivement”.
Un taux de transmission de 1,0 signifie qu’une personne infectée transmet le virus à une autre personne en moyenne. Freiner l’épidémie implique donc de maintenir un taux inférieur à ce seuil.
les cartes qui doivent permettre à terme de mettre en oeuvre un déconfinement progressif et différencié par département à partir du 11 mai.
Le bilan de l’épidémie de COVID-19 depuis le 1er mars s’établit à 15.369 décès dans les hôpitaux (+125 en 24 heures) et 9.225 (+93) dans les établissements sociaux et médico-sociaux, essentiellement des Ehpad, a précisé Jérôme Salomon, le directeur général de la santé, lors d’un point de presse.
Le nombre de personnes hospitalisées en raison de leur contamination par le coronavirus a augmenté à 25.887, soit 396 de moins que jeudi, a-t-il précisé. Et sur ce total, 3.878 patients sont traités en réanimation, soit 141 de moins que la veille, le nombre des sorties ayant dépassé celui des nouvelles entrées en réanimation (73).
Le nombre de patients en réanimation avait culminé à 7.148 le 8 avril, dépassant alors largement le nombre de lits de réanimation disponibles dans l’ensemble du système hospitalier avant le début de l’épidémie, soit moins de 5.000. Ce nombre a depuis été porté à 10.000 environ.
Au total, les autorités de santé recensent 130.185 cas confirmés d’infection au SARS-CoV-2, soit 604 de plus en 24 heures.
Evoquant le classement des départements en trois catégories (rouge, orange et vert) en fonction du suivi de la circulation du virus et de la tension hospitalière, Jérôme Salomon a précisé que la DGS avait reclassé neuf départements vendredi: l’Aisne, le Calvados, le Cher, la Dordogne, la Haute-Corse, le Lot, la Nièvre et l’Oise. Aucun de ces départements n’est donc plus classé “rouge”.
Ces modifications s’expliquent par de nouvelles analyses des données disponibles, du recours à des indicateurs supplémentaires et “des échanges avec les acteurs de terrain”, a-t-il expliqué.
Le directeur général de la santé a aussi précisé que le taux de transmission du virus ou “R0”, qui était descendu à 0,5, donc “très bas”, grâce aux mesures de confinement, était en train de remonter entre 0,6 et 0,7, ce qu’il a expliqué par “une activité qui reprend progressivement”.
Un taux de transmission de 1,0 signifie qu’une personne infectée transmet le virus à une autre personne en moyenne. Freiner l’épidémie implique donc de maintenir un taux inférieur à ce seuil.