Deux semaines après la sévère défaite de Vannes en finale de la Coupe de la Ligue, la Bretagne est cette fois assurée de la victoire. La Coupe de France, cette Vieille Dame, s'avancera au coup d'envoi parée de la coiffe bretonne et son cœur, Rouge et Noir, se déchirera entre Guingamp la rustique et Rennes l'universitaire.
Au final, un seul de ses deux prétendants la ramènera au "Penty", ces petites maisons traditionnelles bretonnes sevrées de victoire depuis Lorient, en 2002.
La logique voudrait qu'elle s'offre au plus puissant. Le Stade Rennais, d'ailleurs, sait comment la séduire. Club phare du football breton, il ne possède que deux lignes à son palmarès depuis sa création en 1901 : deux Coupes de France, ramenées de haute lutte en 1965 et 1971. A l'exception du succès lorientais, ce sont les seules que le football breton se soit offertes depuis la première finale de l'épreuve, remportée en 1918 par l'Olympique de Pantin.
C'est un bonheur que l'En Avant Guingamp ne connaît donc pas. En 1997, favori du rendez-vous, il avait succombé aux tirs au but (4-3) face à Nice, après un nul amer (1-1).
Le Stade Rennais implacable
Samedi, c'est lui qui enfilera le costume de l'outsider, de l'improbable petit faisant chuter le gros. Ce serait un exploit supplémentaire ajouté à l'histoire de ce club incroyable, capable de remplir en championnat un stade de 18.000 places dans une ville d'à peine 8000 habitants...
Il lui faudra pour cela prendre exemple sur Le Havre, dernier vainqueur de l'épreuve non membre de l'élite du football français. C'était en 1959, une autre époque.
Pour le Stade Rennais, le danger réside là, dans une lecture froide des statistiques qui voudrait qu'il ne puisse pas perdre.
Car Guingamp a prouvé lors des tours précédents qu'impossible n'était pas costarmoricain. En infériorité numérique à Sedan en quarts, comme à Toulouse en demies, Guingamp a fait fi de toute logique. Sans oublier ses succès aux tours précédents contre Dinard, La Vitréenne, Saint-Omer, Brest, et un autre de prestige contre Le Mans.
Le Stade Rennais, lui, s'est montré implacable, écartant quatre clubs de l'élite (Sochaux, Saint-Etienne, Lorient et Grenoble) et un Petit Poucet méritant, Rodez, pour s'offrir le voyage au Stade de France.
Bien malin qui peut dire quelle équipe la Vieille Dame sortira de sa coiffe: même les druides, paraît-il, prendront place dans les tribunes pour le savoir.
Au final, un seul de ses deux prétendants la ramènera au "Penty", ces petites maisons traditionnelles bretonnes sevrées de victoire depuis Lorient, en 2002.
La logique voudrait qu'elle s'offre au plus puissant. Le Stade Rennais, d'ailleurs, sait comment la séduire. Club phare du football breton, il ne possède que deux lignes à son palmarès depuis sa création en 1901 : deux Coupes de France, ramenées de haute lutte en 1965 et 1971. A l'exception du succès lorientais, ce sont les seules que le football breton se soit offertes depuis la première finale de l'épreuve, remportée en 1918 par l'Olympique de Pantin.
C'est un bonheur que l'En Avant Guingamp ne connaît donc pas. En 1997, favori du rendez-vous, il avait succombé aux tirs au but (4-3) face à Nice, après un nul amer (1-1).
Le Stade Rennais implacable
Samedi, c'est lui qui enfilera le costume de l'outsider, de l'improbable petit faisant chuter le gros. Ce serait un exploit supplémentaire ajouté à l'histoire de ce club incroyable, capable de remplir en championnat un stade de 18.000 places dans une ville d'à peine 8000 habitants...
Il lui faudra pour cela prendre exemple sur Le Havre, dernier vainqueur de l'épreuve non membre de l'élite du football français. C'était en 1959, une autre époque.
Pour le Stade Rennais, le danger réside là, dans une lecture froide des statistiques qui voudrait qu'il ne puisse pas perdre.
Car Guingamp a prouvé lors des tours précédents qu'impossible n'était pas costarmoricain. En infériorité numérique à Sedan en quarts, comme à Toulouse en demies, Guingamp a fait fi de toute logique. Sans oublier ses succès aux tours précédents contre Dinard, La Vitréenne, Saint-Omer, Brest, et un autre de prestige contre Le Mans.
Le Stade Rennais, lui, s'est montré implacable, écartant quatre clubs de l'élite (Sochaux, Saint-Etienne, Lorient et Grenoble) et un Petit Poucet méritant, Rodez, pour s'offrir le voyage au Stade de France.
Bien malin qui peut dire quelle équipe la Vieille Dame sortira de sa coiffe: même les druides, paraît-il, prendront place dans les tribunes pour le savoir.