Sam Mendes
Ce n'est pas le premier spectacle de Sam Mendes (44 ans) montré à Paris, puisque sa mise en scène du "musical" de Broadway "Cabaret" a tenu l'affiche durant des mois aux Folies Bergère entre 2006 et 2008, attirant 350.000 spectateurs.
Mais il ne s'y était jamais présenté avec du théâtre, qui est pourtant son premier métier : Sam Mendes a déjà signé une quarantaine de mises en scène, dont une production remarquée de "Troïlus et Cressida" de Shakespeare avec Ralph Fiennes en 1990.
Les représentations du Marigny, jouées par une troupe d'acteurs anglo-saxons venus des deux côtés de l’Atlantique, s'intègrent dans la deuxième saison du "Bridge Project", qui prévoit la présentation sur trois ans d'oeuvres classiques montées en anglais (sur-titré dans la langue du pays) pour un public international.
"As you like it" (1599) et "The Tempest" (1611) sont présentées à Paris après New York, Hong Kong, Singapour et avant Madrid, Recklinghausen (Allemagne), Amsterdam et Londres.
"Les pièces sont montées et conçues comme un geste, un voyage uniques. J'espère que ça en vaut la peine", écrit Sam Mendes dans sa note d'intention.
- "Terre océane" de Daniel Danis entre narration et de dialogues. Qu'est-ce que la paternité, la famille ? Que transmettre ? Comment aider un enfant à appréhender une mort annoncée ?
Ce sont les questions que pose le québécois Daniel Danis et auxquelles il tente de donner des réponses dans "Terre océane", mélange de narration et de dialogues en création à Paris au théâtre des Abbesses jusqu'au 10 avril. La pièce est nommée aux Molières 2010 dans la catégorie "auteur francophone vivant".
La metteur en scène Véronique Bellegarde rend l'univers et la langue peuplés d'images de Daniel Danis, avec un traitement plastique de l'espace et une référence à l'univers de la photographie qui, pour elle, est "symbole de l'acte de mémoire" dans le cas de "Terre océane".
Le sujet de ce "roman-dit" publié à l'Arche éditeur est grave et pourtant rien n'est morbide dans cette histoire d'un enfant atteint d'un mal incurable que son père adoptif et un vieil oncle vont accompagner jusqu'à la mort, sans tricher, avec les moyens du bord, au fin fond de la campagne québécoise.
Cécile Bournay trouve le ton juste pour être différemment la narratrice et divers personnages féminins dont l'infirmière. Avec naturel, Michel Baumann campe un vieil oncle plein de bon sens, bûcheron et chaman et Géraldine Martineau joue le petit garçon. Gérard Watkins interprète le père, lequel, à 40 ans, vit l'épreuve de cette fin annoncée de son fils en communion avec un aîné et dans une nature redécouverte.
Mais il ne s'y était jamais présenté avec du théâtre, qui est pourtant son premier métier : Sam Mendes a déjà signé une quarantaine de mises en scène, dont une production remarquée de "Troïlus et Cressida" de Shakespeare avec Ralph Fiennes en 1990.
Les représentations du Marigny, jouées par une troupe d'acteurs anglo-saxons venus des deux côtés de l’Atlantique, s'intègrent dans la deuxième saison du "Bridge Project", qui prévoit la présentation sur trois ans d'oeuvres classiques montées en anglais (sur-titré dans la langue du pays) pour un public international.
"As you like it" (1599) et "The Tempest" (1611) sont présentées à Paris après New York, Hong Kong, Singapour et avant Madrid, Recklinghausen (Allemagne), Amsterdam et Londres.
"Les pièces sont montées et conçues comme un geste, un voyage uniques. J'espère que ça en vaut la peine", écrit Sam Mendes dans sa note d'intention.
- "Terre océane" de Daniel Danis entre narration et de dialogues. Qu'est-ce que la paternité, la famille ? Que transmettre ? Comment aider un enfant à appréhender une mort annoncée ?
Ce sont les questions que pose le québécois Daniel Danis et auxquelles il tente de donner des réponses dans "Terre océane", mélange de narration et de dialogues en création à Paris au théâtre des Abbesses jusqu'au 10 avril. La pièce est nommée aux Molières 2010 dans la catégorie "auteur francophone vivant".
La metteur en scène Véronique Bellegarde rend l'univers et la langue peuplés d'images de Daniel Danis, avec un traitement plastique de l'espace et une référence à l'univers de la photographie qui, pour elle, est "symbole de l'acte de mémoire" dans le cas de "Terre océane".
Le sujet de ce "roman-dit" publié à l'Arche éditeur est grave et pourtant rien n'est morbide dans cette histoire d'un enfant atteint d'un mal incurable que son père adoptif et un vieil oncle vont accompagner jusqu'à la mort, sans tricher, avec les moyens du bord, au fin fond de la campagne québécoise.
Cécile Bournay trouve le ton juste pour être différemment la narratrice et divers personnages féminins dont l'infirmière. Avec naturel, Michel Baumann campe un vieil oncle plein de bon sens, bûcheron et chaman et Géraldine Martineau joue le petit garçon. Gérard Watkins interprète le père, lequel, à 40 ans, vit l'épreuve de cette fin annoncée de son fils en communion avec un aîné et dans une nature redécouverte.