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Ce spectacle "tout public à partir de huit ans", mis en scène par le maître des lieux Emmanuel Demarcy-Mota, est une nouvelle aventure de Bouli Miro, personnage fétiche de l'auteur.
Cet ado myope et bien enrobé (101 kg) est prêt à toutes les rencontres, même extraterrestres (notamment avec un faux "Petit prince" de Saint-Exupéry version robot "made in Taiwan") pour retrouver celle qu'il aime, sa cousine Petula Clark.
On peut avoir du mal à s'attacher à des personnages plus excentriques les uns que les autres (un Neil Armstrong complètement lunaire, une Améthyste Crappp façon vampire...), mais le jeune public rit de bon coeur.
Les dix comédiens membres du tout nouveau "ensemble artistique" du Théâtre de la Ville montrent un engagement très physique au long de ce spectacle aussi court (1h15) que vif, exubérant par ses costumes et ses accessoires, sophistiqué dans l'usage du son.
Après Paris, "Wanted Petula" sera donné du 10 au 14 novembre à la Comédie de Reims, où officiaient jusqu'en 2008 Fabrice Melquiot et Emmanuel Demarcy-Mota, déjà en tant qu'"auteur associé" et metteur en scène-directeur.
- L'histoire, source d'inspiration théâtrale - L'historien et journaliste Jean des Cars a co-signé avec le metteur en scène Jean-Claude Idée "La Nuit de l'audience", une pièce inspirée par l'Histoire, avec laquelle les auteurs ont su prendre de la distance pour ménager les effets dramatiques (au Petit Montparnasse à Paris).
Dans une salle d'un château près de Bruxelles en 1900, l'ex-impératrice du Mexique Charlotte (1840-1927), veuve de l'empereur déchu et fusillé Maximilien de Habsbourg (1832-1867), reçoit une aventurière américaine. Cette dernière, veuve d'un prince de Salm-Salm et épouse d'un diplomate anglais, s'est mise un temps au service des Nordistes pendant la guerre de sécession, puis est passée au Mexique où elle a connu Maximilien.
Pour l'Histoire, l'ex-souveraine, soeur du roi des Belges, a perdu la raison, faute d'avoir réussi à sauver son mari en mobilisant les souverains européens, notamment Napoléon III et François-Joseph d'Autriche.
Frédérique Tirmont campe ce personnage pathétique qui donne audience, en robe de chambre et chaussons rouges, une couronne sur la tête, après avoir été recluse durant trente ans. La comédienne simule la folie et délire avec beaucoup de subtilité, ce qui épaissit le mystère qui entoure Charlotte, peut-être moins paranoïaque qu'on ne le prétend...
Face à elle, en princesse de Salm-Salm, emplumée et pistolet à la ceinture, Brigitte Fossey doit jouer un caractère de boutefeu éprise de liberté qui contraste avec les rôles qu'habituellement on lui fait jouer.
- Un livre sur "Les années d'apprentissage" de Jouvet - Critique dramatique à la Radio de 1947 à 1985 et historien du théâtre, Paul-Louis Mignon a signé en 1988 une biographie de Louis Jouvet à laquelle il apporte cette année un complément dans une étude davantage détaillée, "Louis Jouvet, un homme de science du théâtre, les années d'apprentissage" (Editions de l'Amandier, 125 pages, 15 euros).
Cette nouvelle publication, nourrie par l'expérience de Louis Jouvet dès les années 30 au cinéma et au théâtre, suit les étapes de la formation à laquelle le futur chef de troupe s'est astreint.
"Acteur, spectateur, machiniste et costumier, peintre, souffleur et éclairagiste, j'ai assumé tous les métiers", a raconté l'inoubliable interprète de Knock, d'abord contraint à des études de pharmacie pour rassurer sa famille.
A travers ce livre revivent aussi neuf années de l'aventure exigeante du Vieux-Colombier de Jacques Copeau, dont Louis Jouvet fut le régisseur général de 1913 à 1922.
Cet ado myope et bien enrobé (101 kg) est prêt à toutes les rencontres, même extraterrestres (notamment avec un faux "Petit prince" de Saint-Exupéry version robot "made in Taiwan") pour retrouver celle qu'il aime, sa cousine Petula Clark.
On peut avoir du mal à s'attacher à des personnages plus excentriques les uns que les autres (un Neil Armstrong complètement lunaire, une Améthyste Crappp façon vampire...), mais le jeune public rit de bon coeur.
Les dix comédiens membres du tout nouveau "ensemble artistique" du Théâtre de la Ville montrent un engagement très physique au long de ce spectacle aussi court (1h15) que vif, exubérant par ses costumes et ses accessoires, sophistiqué dans l'usage du son.
Après Paris, "Wanted Petula" sera donné du 10 au 14 novembre à la Comédie de Reims, où officiaient jusqu'en 2008 Fabrice Melquiot et Emmanuel Demarcy-Mota, déjà en tant qu'"auteur associé" et metteur en scène-directeur.
- L'histoire, source d'inspiration théâtrale - L'historien et journaliste Jean des Cars a co-signé avec le metteur en scène Jean-Claude Idée "La Nuit de l'audience", une pièce inspirée par l'Histoire, avec laquelle les auteurs ont su prendre de la distance pour ménager les effets dramatiques (au Petit Montparnasse à Paris).
Dans une salle d'un château près de Bruxelles en 1900, l'ex-impératrice du Mexique Charlotte (1840-1927), veuve de l'empereur déchu et fusillé Maximilien de Habsbourg (1832-1867), reçoit une aventurière américaine. Cette dernière, veuve d'un prince de Salm-Salm et épouse d'un diplomate anglais, s'est mise un temps au service des Nordistes pendant la guerre de sécession, puis est passée au Mexique où elle a connu Maximilien.
Pour l'Histoire, l'ex-souveraine, soeur du roi des Belges, a perdu la raison, faute d'avoir réussi à sauver son mari en mobilisant les souverains européens, notamment Napoléon III et François-Joseph d'Autriche.
Frédérique Tirmont campe ce personnage pathétique qui donne audience, en robe de chambre et chaussons rouges, une couronne sur la tête, après avoir été recluse durant trente ans. La comédienne simule la folie et délire avec beaucoup de subtilité, ce qui épaissit le mystère qui entoure Charlotte, peut-être moins paranoïaque qu'on ne le prétend...
Face à elle, en princesse de Salm-Salm, emplumée et pistolet à la ceinture, Brigitte Fossey doit jouer un caractère de boutefeu éprise de liberté qui contraste avec les rôles qu'habituellement on lui fait jouer.
- Un livre sur "Les années d'apprentissage" de Jouvet - Critique dramatique à la Radio de 1947 à 1985 et historien du théâtre, Paul-Louis Mignon a signé en 1988 une biographie de Louis Jouvet à laquelle il apporte cette année un complément dans une étude davantage détaillée, "Louis Jouvet, un homme de science du théâtre, les années d'apprentissage" (Editions de l'Amandier, 125 pages, 15 euros).
Cette nouvelle publication, nourrie par l'expérience de Louis Jouvet dès les années 30 au cinéma et au théâtre, suit les étapes de la formation à laquelle le futur chef de troupe s'est astreint.
"Acteur, spectateur, machiniste et costumier, peintre, souffleur et éclairagiste, j'ai assumé tous les métiers", a raconté l'inoubliable interprète de Knock, d'abord contraint à des études de pharmacie pour rassurer sa famille.
A travers ce livre revivent aussi neuf années de l'aventure exigeante du Vieux-Colombier de Jacques Copeau, dont Louis Jouvet fut le régisseur général de 1913 à 1922.
