
En une semaine, quatre jeunes de 15 et 16 ans du collège des Mailheuls ont tenté de mettre fin à leurs jours en absorbant des médicaments dans cette localité de 6.000 habitants, proche de Narbonne.
Trois sont hors de danger, et deux ont repris les cours. Mais une jeune fille de 15 ans, évacuée dans un état critique vers l'hôpital de Perpignan a succombé jeudi matin, a indiqué la préfecture. Elle avait été la première à attenter à ses jours, le 17 juin.
Vendredi matin, devant le collège, des employés pressaient les élèves d'entrer rapidement et les parents de repartir sans répondre aux journalistes. "Cela me cause beaucoup de chagrin, c'est malheureux de s'enlever la vie à cet âge. Il s'est passé quelque chose pour qu'ils se suicident comme ça", disait cependant la mère d'une élève de cinquième. "C'est dur ce matin, on pense à elle", déclarait un ouvrier du collège.
L'établissement paraissait vendredi fonctionner normalement, après avoir connu en un mois la mort de deux anciens élèves dans des accidents de circulation, et, jeudi, cette nouvelle disparition.
Le procureur de Narbonne a souligné que l'adolescente décédée souffrait peut-être aussi d'un chagrin amoureux. On relève aussi que les trois adolescents qui ont survécu n'avaient pas la même volonté de mourir et cherchaient peut-être à attirer l'attention.
Cependant, la direction de l'école avait bien senti que certains élèves étaient fragilisés par les deux accidents car ils connaissaient bien le jeune homme tué à scooter dans les rues de Coursan, ainsi que la jeune fille tuée par une voiture alors qu'elle revenait d'une fête.
La principale du collège a assuré que tout avait été fait pour essayer de protéger les élèves et pour appeler les parents à la vigilance. ""Nous avons fait le nécessaire pour les accompagner en étant à leur écoute et en mettant en place une écoute psychologique", a dit Palmire Andrieu à des journalistes.
Mercredi, une cellule psychologique a été mise en place dans l'école. Par ailleurs, à deux reprises, lundi et mercredi, la direction de l'établissement a appelé les parents à la vigilance par le biais des carnets de correspondance des élèves.
Selon la principale, les quatre jeunes qui ont tenté de mettre fin à leurs jours ne formaient pas "un groupe uni; certains enfants se connaissaient, d'autre pas". Selon d'autres informations toutefois, trois des quatre adolescents (deux garçons, deux filles) étaient élèves de la même classe de troisième.
Habitués à communiquer par l'intermédiaire des réseaux sociaux sur internet, deux des quatre collégiens avaient fait part de leurs intentions avant de passer à l'acte, selon la préfecture.
Le parquet de Narbonne a ouvert une enquête préliminaire pour déterminer si quelqu'un a incité au suicide par l'intermédiaire d'internet. Mais, a dit le procureur Bertrand Baboulenne, il n'y a pas à ce stade "d'éléments en faveur d'un (tel) délit".
Trois sont hors de danger, et deux ont repris les cours. Mais une jeune fille de 15 ans, évacuée dans un état critique vers l'hôpital de Perpignan a succombé jeudi matin, a indiqué la préfecture. Elle avait été la première à attenter à ses jours, le 17 juin.
Vendredi matin, devant le collège, des employés pressaient les élèves d'entrer rapidement et les parents de repartir sans répondre aux journalistes. "Cela me cause beaucoup de chagrin, c'est malheureux de s'enlever la vie à cet âge. Il s'est passé quelque chose pour qu'ils se suicident comme ça", disait cependant la mère d'une élève de cinquième. "C'est dur ce matin, on pense à elle", déclarait un ouvrier du collège.
L'établissement paraissait vendredi fonctionner normalement, après avoir connu en un mois la mort de deux anciens élèves dans des accidents de circulation, et, jeudi, cette nouvelle disparition.
Le procureur de Narbonne a souligné que l'adolescente décédée souffrait peut-être aussi d'un chagrin amoureux. On relève aussi que les trois adolescents qui ont survécu n'avaient pas la même volonté de mourir et cherchaient peut-être à attirer l'attention.
Cependant, la direction de l'école avait bien senti que certains élèves étaient fragilisés par les deux accidents car ils connaissaient bien le jeune homme tué à scooter dans les rues de Coursan, ainsi que la jeune fille tuée par une voiture alors qu'elle revenait d'une fête.
La principale du collège a assuré que tout avait été fait pour essayer de protéger les élèves et pour appeler les parents à la vigilance. ""Nous avons fait le nécessaire pour les accompagner en étant à leur écoute et en mettant en place une écoute psychologique", a dit Palmire Andrieu à des journalistes.
Mercredi, une cellule psychologique a été mise en place dans l'école. Par ailleurs, à deux reprises, lundi et mercredi, la direction de l'établissement a appelé les parents à la vigilance par le biais des carnets de correspondance des élèves.
Selon la principale, les quatre jeunes qui ont tenté de mettre fin à leurs jours ne formaient pas "un groupe uni; certains enfants se connaissaient, d'autre pas". Selon d'autres informations toutefois, trois des quatre adolescents (deux garçons, deux filles) étaient élèves de la même classe de troisième.
Habitués à communiquer par l'intermédiaire des réseaux sociaux sur internet, deux des quatre collégiens avaient fait part de leurs intentions avant de passer à l'acte, selon la préfecture.
Le parquet de Narbonne a ouvert une enquête préliminaire pour déterminer si quelqu'un a incité au suicide par l'intermédiaire d'internet. Mais, a dit le procureur Bertrand Baboulenne, il n'y a pas à ce stade "d'éléments en faveur d'un (tel) délit".