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Saad Hariri
"Le sabotage et l'obstruction de l'Amérique et du régime sioniste sont les principales raisons de l'échec des efforts syriens et saoudiens pour trouver une solution à la situation actuelle au Liban", affirme le vice-ministre pour le Moyen-Orient Raouf Sheibani cité dans un communiqué des Affaires étrangères.
La coalition gouvernementale s'est effondrée mercredi après la démission des ministres du camp du mouvement chiite Hezbollah dont Téhéran est l'un des principaux alliés, enfonçant le Liban dans la crise liée à l'enquête d'un tribunal de l'ONU sur l'assassinat de l'ex-Premier ministre Rafic Hariri.
Le Hezbollah, qui accuse le Tribunal Spécial pour le Liban (TSL) d'être "à la solde d'Israël et des Etats-Unis", affirme s'attendre à être mis en cause dans ce meurtre et a fait pression en vain sur le Premier ministre actuel Saad Hariri pour qu'il désavoue le tribunal.
La Syrie, qui comme l'Iran soutient le Hezbollah, et l'Arabie saoudite, qui appuie Saad Hariri, menaient des efforts depuis des mois en vue d'apaiser les tensions dans ce pays divisé depuis l'assassinat en 2005 de Rafic Hariri dans un attentat à Beyrouth.
Damas et Ryad ont fait savoir à l'ONU qu'ils mettaient fin à leurs tentatives de médiation, selon des diplomates.
"La politique et les menaces de l'Amérique et du régime sioniste, qui mènent à la guerre, sont dangereuses pour la paix et la sécurité de la région", a ajouté M. Sheibani.
"L'Iran est dans une situation instable et sensible", ajoute-t-il encore dans cette première réaction officielle iranienne à la crise ouverte par la chute du gouvernement libanais qui n'est toutefois pas mentionnée pas explicitement dans le communiqué.
Le texte insiste sur "la nécessité pour toutes les parties de faire des efforts pour trouver une solution à la crise".
M. Hariri était en visite en Iran il y a quelques semaines pour tenter de désamorcer les tensions.
La coalition gouvernementale s'est effondrée mercredi après la démission des ministres du camp du mouvement chiite Hezbollah dont Téhéran est l'un des principaux alliés, enfonçant le Liban dans la crise liée à l'enquête d'un tribunal de l'ONU sur l'assassinat de l'ex-Premier ministre Rafic Hariri.
Le Hezbollah, qui accuse le Tribunal Spécial pour le Liban (TSL) d'être "à la solde d'Israël et des Etats-Unis", affirme s'attendre à être mis en cause dans ce meurtre et a fait pression en vain sur le Premier ministre actuel Saad Hariri pour qu'il désavoue le tribunal.
La Syrie, qui comme l'Iran soutient le Hezbollah, et l'Arabie saoudite, qui appuie Saad Hariri, menaient des efforts depuis des mois en vue d'apaiser les tensions dans ce pays divisé depuis l'assassinat en 2005 de Rafic Hariri dans un attentat à Beyrouth.
Damas et Ryad ont fait savoir à l'ONU qu'ils mettaient fin à leurs tentatives de médiation, selon des diplomates.
"La politique et les menaces de l'Amérique et du régime sioniste, qui mènent à la guerre, sont dangereuses pour la paix et la sécurité de la région", a ajouté M. Sheibani.
"L'Iran est dans une situation instable et sensible", ajoute-t-il encore dans cette première réaction officielle iranienne à la crise ouverte par la chute du gouvernement libanais qui n'est toutefois pas mentionnée pas explicitement dans le communiqué.
Le texte insiste sur "la nécessité pour toutes les parties de faire des efforts pour trouver une solution à la crise".
M. Hariri était en visite en Iran il y a quelques semaines pour tenter de désamorcer les tensions.
