Le Front de salut national --regroupant des partis allant de l'extrême gauche au centre droit-- "invite les Tunisiens et Tunisiennes dans toutes les régions, en particulier dans la capitale, à une mobilisation massive le mercredi 23 octobre" afin de réclamer notamment "la nomination d'un gouvernement de compétence".
La date choisie pour les manifestations marque le deuxième anniversaire de l'élection d'une Assemblée nationale constituante (ANC) qui devait à l'origine adopter en un an une Constitution, mais faute de consensus entre les islamistes, leurs alliés et l'opposition, ce calendrier a été sans cesse repoussé.
La coalition d'opposition a aussi accusé lundi les islamistes d'Ennahda d'user de "manœuvres pour gagner du temps" et "d'aggraver la crise" politique tunisienne en ne tenant pas son engagement de négocier la composition d'un cabinet apolitique.
Ennahda s'était engagé le 5 octobre à respecter une feuille de route qui prévoyait la mise en place avant la fin du mois d'un nouveau gouvernement, l'adoption d'une nouvelle Constitution, d'une loi électorale et d'un calendrier pour les législatives et la présidentielle, alors que la vie politique est paralysée depuis le 25 juillet et l'assassinat d'un député d'opposition, Mohamed Brahmi.
Le parti islamiste a ensuite remis en cause ce calendrier, estimant que le compte à rebours ne pourra être déterminé qu'avec le début effectif d'un "dialogue national" sur l'ensemble de ces problèmes. Aucune date n'a été fixée dans l'immédiat, les différents partis n'ayant participé jusqu'à présent qu'à des "réunions préparatoires".
Le Front de salut national a dès lors réclamé que ces négociations débutent au plus tard le 19 octobre.
Le pays est privé d'institutions pérennes et de calendrier électoral près de trois ans après la révolution de janvier 2011. Il est aussi régulièrement déstabilisé par l'essor de la mouvance jihadiste armée et des conflits sociaux.
L'opposition a organisé de grandes manifestations tout au long du mois d'août, après l'assassinat de Mohamed Brahmi, mais le mouvement de contestation s'est essoufflé depuis.
La date choisie pour les manifestations marque le deuxième anniversaire de l'élection d'une Assemblée nationale constituante (ANC) qui devait à l'origine adopter en un an une Constitution, mais faute de consensus entre les islamistes, leurs alliés et l'opposition, ce calendrier a été sans cesse repoussé.
La coalition d'opposition a aussi accusé lundi les islamistes d'Ennahda d'user de "manœuvres pour gagner du temps" et "d'aggraver la crise" politique tunisienne en ne tenant pas son engagement de négocier la composition d'un cabinet apolitique.
Ennahda s'était engagé le 5 octobre à respecter une feuille de route qui prévoyait la mise en place avant la fin du mois d'un nouveau gouvernement, l'adoption d'une nouvelle Constitution, d'une loi électorale et d'un calendrier pour les législatives et la présidentielle, alors que la vie politique est paralysée depuis le 25 juillet et l'assassinat d'un député d'opposition, Mohamed Brahmi.
Le parti islamiste a ensuite remis en cause ce calendrier, estimant que le compte à rebours ne pourra être déterminé qu'avec le début effectif d'un "dialogue national" sur l'ensemble de ces problèmes. Aucune date n'a été fixée dans l'immédiat, les différents partis n'ayant participé jusqu'à présent qu'à des "réunions préparatoires".
Le Front de salut national a dès lors réclamé que ces négociations débutent au plus tard le 19 octobre.
Le pays est privé d'institutions pérennes et de calendrier électoral près de trois ans après la révolution de janvier 2011. Il est aussi régulièrement déstabilisé par l'essor de la mouvance jihadiste armée et des conflits sociaux.
L'opposition a organisé de grandes manifestations tout au long du mois d'août, après l'assassinat de Mohamed Brahmi, mais le mouvement de contestation s'est essoufflé depuis.