"Dans 5 ou 10 ans, j'espère que je serai encore sur YouTube (...) Pour l'instant, on ne touche à rien, on continue comme ça le plus longtemps possible", confie à l'AFP le jeune homme de 27 ans, dont le nom complet est Cyprien Iov.
Avec ses sketchs sur l'école (le plus vu de tous), sur la pub ou sur le jeu "Pokémon GO", le vidéaste s'est taillé une place de choix sur le YouTube francophone et a inspiré de nombreux autres youtubeurs.
"Les gens se demandent si c'est un tremplin vers quelque chose d'autre, mais j'aimerais leur montrer ce que fais au quotidien: les réunions d'écriture, les tournages, les comptes que je n'ai à rendre à personne", dit-il, s'estimant "très chanceux" de faire ce métier "épanouissant".
Cyprien a toutefois cédé aux sirènes de la télévision en tenant des chroniques sur la chaîne NRJ 12. Sa conclusion après cette expérience? "Une chaîne de télé, c'est juste une très très très grosse chaîne YouTube" où l'on perd son indépendance.
"Maintenant, j'ai tellement l'habitude de travailler pour moi-même qu'une chaîne de télé ou de radio, ça ne fait pas trop le poids", explique-t-il. "Je gagne bien ma vie, je peux financer mes projets, ne pas avoir de patron. Je me lève le matin et je peux décider si je vais faire un court-métrage ou une vidéo", raconte-t-il, refusant de dévoiler ce qu'il gagne avec YouTube et à travers ses collaborations avec des marques.
- Vers le court métrage -
Le vidéaste, qui écrit en solo mais travaille très entouré, produit de moins en moins de sketches pour se tourner vers les courts métrages. Et il multiplie les projets : il partage une chaîne consacrée aux jeux vidéos avec le N°3 français de YouTube, Squeezie, vient de sortir un court de 14 minutes, a publié une BD, créé un quiz pour mobiles...
Cyprien prépare aussi une courte série humoristique pour la télévision, dont les dix épisodes doivent encore être tournés et qui pourrait être diffusée cet été sur TF1.
Il a coécrit cette série avec un autre de ceux qui l'ont accompagné dans sa réussite: Norman, N°2 du YouTube français en nombre d'abonnements.
Désigné "personnalité préférée des 7-14 ans", dans un sondage Ipsos pour Le Journal de Mickey publié en mars 2016, Cyprien assure pourtant avoir des abonnés de tous âges.
Il a fêté son passage aux dix millions d'abonnés en filmant ses fans à travers le monde, de Casablanca à La Réunion en passant par Bruxelles: les vidéos montrent des adolescents, leurs parents et des jeunes adultes qui ont connu Cyprien à ses débuts.
Ses fans savent qu'il est d'origine roumaine et qu'il a grandi dans le Var, qu'il a abandonné ses études pour vivre d'humour sur internet.
Mais contrairement à beaucoup d'autres youtubeurs, Cyprien protège sa vie privée. "Je ne montre que ce que je raconte. Je ne me filme pas quand je me lève le matin pour montrer à quoi je ressemble."
"Ma plus grosse contrainte est d'avoir des idées", explique-t-il. "Si un jour je n'ai plus d'idées, ça va être embêtant: c'est un peu le trou noir, j'essaie de ne pas y penser."
Avec ses sketchs sur l'école (le plus vu de tous), sur la pub ou sur le jeu "Pokémon GO", le vidéaste s'est taillé une place de choix sur le YouTube francophone et a inspiré de nombreux autres youtubeurs.
"Les gens se demandent si c'est un tremplin vers quelque chose d'autre, mais j'aimerais leur montrer ce que fais au quotidien: les réunions d'écriture, les tournages, les comptes que je n'ai à rendre à personne", dit-il, s'estimant "très chanceux" de faire ce métier "épanouissant".
Cyprien a toutefois cédé aux sirènes de la télévision en tenant des chroniques sur la chaîne NRJ 12. Sa conclusion après cette expérience? "Une chaîne de télé, c'est juste une très très très grosse chaîne YouTube" où l'on perd son indépendance.
"Maintenant, j'ai tellement l'habitude de travailler pour moi-même qu'une chaîne de télé ou de radio, ça ne fait pas trop le poids", explique-t-il. "Je gagne bien ma vie, je peux financer mes projets, ne pas avoir de patron. Je me lève le matin et je peux décider si je vais faire un court-métrage ou une vidéo", raconte-t-il, refusant de dévoiler ce qu'il gagne avec YouTube et à travers ses collaborations avec des marques.
- Vers le court métrage -
Le vidéaste, qui écrit en solo mais travaille très entouré, produit de moins en moins de sketches pour se tourner vers les courts métrages. Et il multiplie les projets : il partage une chaîne consacrée aux jeux vidéos avec le N°3 français de YouTube, Squeezie, vient de sortir un court de 14 minutes, a publié une BD, créé un quiz pour mobiles...
Cyprien prépare aussi une courte série humoristique pour la télévision, dont les dix épisodes doivent encore être tournés et qui pourrait être diffusée cet été sur TF1.
Il a coécrit cette série avec un autre de ceux qui l'ont accompagné dans sa réussite: Norman, N°2 du YouTube français en nombre d'abonnements.
Désigné "personnalité préférée des 7-14 ans", dans un sondage Ipsos pour Le Journal de Mickey publié en mars 2016, Cyprien assure pourtant avoir des abonnés de tous âges.
Il a fêté son passage aux dix millions d'abonnés en filmant ses fans à travers le monde, de Casablanca à La Réunion en passant par Bruxelles: les vidéos montrent des adolescents, leurs parents et des jeunes adultes qui ont connu Cyprien à ses débuts.
Ses fans savent qu'il est d'origine roumaine et qu'il a grandi dans le Var, qu'il a abandonné ses études pour vivre d'humour sur internet.
Mais contrairement à beaucoup d'autres youtubeurs, Cyprien protège sa vie privée. "Je ne montre que ce que je raconte. Je ne me filme pas quand je me lève le matin pour montrer à quoi je ressemble."
"Ma plus grosse contrainte est d'avoir des idées", explique-t-il. "Si un jour je n'ai plus d'idées, ça va être embêtant: c'est un peu le trou noir, j'essaie de ne pas y penser."