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Un présumé recruteur de djihadistes pour le compte de l'organisation terroriste Daech a été abattu à Kigali par la police rwandaise, a officiellement annoncé la police rwandaise.
De retour d'une opération de perquisition conduite chez lui, samedi, Muhammad Mugemangango, en état d'arrestation, a sauté du véhicule de la police. Il a alors été abattu par les forces de l'ordre, informe un communiqué de la police rwandaise, dont Anadolu a eu copie.
Mugemangango était Imam adjoint de la mosquée du quartier de Kimironko (Est de Kigali), non loin de son domicile. Ses activités "suspectes" auraient été révélées à la police par la population, informe la même source.
Toujours selon les autorités rwandaises, et en l'absence de confirmation de sources indépendantes, le suspect recrutait des jeunes à embarquer en Syrie pour le compte de Daech.
Le porte-parole de la police rwandaise qui a signé le communiqué, Célestin Twahirwa, s'est engagé à "démasquer ce réseau" et "traiter les coupables conformément à la loi", à l'heure où fusillent contre le Rwanda des critiques, notamment d'Amnesty international, sur un climat de liberté "restreint" et des "détentions illégales".
Au Rwanda, vit un peu plus de deux millions de Musulmans (près de 17% de la population, selon des chiffres de leaders religieux rwandais). L'organisation terroriste ne s'était pas, encore, manifestée dans les pays des Grands Lacs, une région où s'activent, par contre, d'autres groupes armés aux revendications diverses. Le Rwanda est suspecté d'en soutenir quelques uns, et c'est à ce titre qu'il a été épinglé, fin 2013, par les Nations Unies pour sa responsabilité présumée dans la déstabilisation de la République Démocratique du Congo voisine.
De retour d'une opération de perquisition conduite chez lui, samedi, Muhammad Mugemangango, en état d'arrestation, a sauté du véhicule de la police. Il a alors été abattu par les forces de l'ordre, informe un communiqué de la police rwandaise, dont Anadolu a eu copie.
Mugemangango était Imam adjoint de la mosquée du quartier de Kimironko (Est de Kigali), non loin de son domicile. Ses activités "suspectes" auraient été révélées à la police par la population, informe la même source.
Toujours selon les autorités rwandaises, et en l'absence de confirmation de sources indépendantes, le suspect recrutait des jeunes à embarquer en Syrie pour le compte de Daech.
Le porte-parole de la police rwandaise qui a signé le communiqué, Célestin Twahirwa, s'est engagé à "démasquer ce réseau" et "traiter les coupables conformément à la loi", à l'heure où fusillent contre le Rwanda des critiques, notamment d'Amnesty international, sur un climat de liberté "restreint" et des "détentions illégales".
Au Rwanda, vit un peu plus de deux millions de Musulmans (près de 17% de la population, selon des chiffres de leaders religieux rwandais). L'organisation terroriste ne s'était pas, encore, manifestée dans les pays des Grands Lacs, une région où s'activent, par contre, d'autres groupes armés aux revendications diverses. Le Rwanda est suspecté d'en soutenir quelques uns, et c'est à ce titre qu'il a été épinglé, fin 2013, par les Nations Unies pour sa responsabilité présumée dans la déstabilisation de la République Démocratique du Congo voisine.
