Dany Boon à l'assaut du box-office français avec sa nouvelle comédie "Supercondriaque


Vendredi 21 Février 2014 - 16:06
AFP


Paris - Après le retour gagnant des "Trois frères", et son tout récent 1,1 million d'entrées en une semaine, Dany Boon part à son tour à l'assaut du box-office français avec "Supercondriaque", qu'il réalise et où il retrouve son comparse des Ch'tis, Kad Merad.


La barre est de toute façon très haute pour Dany Boon après le phénoménal succès des Ch'tis en 2008 et ses presque 20,5 millions d'entrées en France, puis celui de "Rien à déclarer" en 2011 qui a dépassé les 8 millions d'entrées, un niveau rarement atteint depuis par un film français, exception faite d'"Intouchables" (19,4 millions).

En outre, le film des Inconnus, dont le retour était attendu depuis 15 ans, a réalisé le meilleur démarrage pour un film français depuis 2012, selon sa maison de production.

Pour son 4e film en tant que réalisateur, Dany Boon tente de séduire le public en se glissant dans la peau d'un Malade imaginaire d'aujourd'hui, Romain Faubert, 40 ans, photographe pour un dictionnaire médical en ligne, qui souffre d'hypocondrie.

Son seul lien avec les autres se résume à un ami de boulot, qui hélas va brutalement décéder, et son médecin traitant, Dimitri Zvenka (Kad Merad) qui n'en peut plus de ce personnage de plus en plus envahissant.

Dimitri a alors une idée pour s'en débarrasser, lui trouver la femme de sa vie.

Dany Boon est parti pour son scénario d'un phénomène qu'il connait bien puisqu'il est lui-même hypocondriaque. Il en profite au passage pour dénoncer également l'auto-médication via internet.

L'acteur se plait à se transformer en anti-héros gesticulant phobique des microbes, accro au gel hydroalcoolique qui ne supporte pas de faire la bise à tout le monde à minuit le 31 décembre.

- Vers le film d'action -

Le film, qui dure presque 2 heures, prend d'autres chemins. Ainsi être hypercondriaque rime difficilement avec nuit d'amour torride (la scène sous la douche avec Valérie Benguigui le prouve), jusqu'au coup de foudre avec Anna (campée par Alice Pol, qui avait partagé l'affiche de "Un plan parfait" avec Dany Boon).

Soeur de Dimitri, elle soutient les opposants au régime du Tcherkistan, pays de leurs ancêtres, et va tomber amoureuse de Romain... pensant qu'il s'agit du chef de la rébellion, passé clandestinement en France, Anton Miroslav (Jean-Yves Berteloot).

Quiproquos et rebondissements vont s'enchaîner à un rythme soutenu, le long métrage bifurquant alors dans le film d'action, justifiant probablement le budget très élevé de "Supercondriaque", 31 millions d'euros, selon la presse.

Alors que chacun de ses films est attendu, Dany Boon aborde-t-il la sortie de celui-ci avec une pression particulière?

"Je pars du principe qu'un film fait les entrées qu'il mérite! Celui-ci aura donc la vie qu'il doit avoir", explique-t-il dans les notes de production.

A chaque film de Dany Boon, les critiques fusent sur le montant de ses cachets surtout depuis qu'il a été pointé du doigt avec d'autres par le producteur Vincent Maraval en décembre 2012.

Pour celui-ci, l'acteur "le mieux payé de France" aurait touché plus de 6 millions d'euros pour l'ensemble de ses casquettes: réalisateur, scénariste et acteur.

Comme à chaque fois, il répond que certes il s'agit de sommes "impressionnantes", mais qu'il coûte moins d'argent au cinéma français qu'il ne lui en rapporte.

Ses deux derniers films en tant que réalisateur se sont traduits, disait-il l'an dernier, par un gain de 15 millions d'euros pour le Centre national du cinéma (CNC), organisme qui prélève 10,7% du prix de chaque billet d'entrée et redistribue cet argent en cofinançant d'autres oeuvres, notamment les films d'auteur.

"Je pars d'une feuille blanche, j'écris un film puis je fais travailler 350 personnes. Et mes films rapportent de l'argent au système français en ayant du succès", résumait-il encore récemment dans Téléstar.


           

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