Dati : "Je ne suis pas une création ex nihilo de Sarkozy"


Mercredi 11 Mars 2009 - 17:21
Le Point.fr/Clément Daniez


"Je suis contente d'avoir une autre mission politique. Je change de responsabilités, je ne change pas d'engagement politique." Rachida Dati a démenti lundi matin sur Europe1 tout départ forcé du ministère de la Justice en raison de son engagement pour les élections européennes.


"Je suis extrêmement libre et mon parcours en témoigne. Je ne suis pas une création (...) ex nihilo du président de la République. C'est lui qui a été élu par les Français et c'est lui qui m'a nommée garde des Sceaux", a-t-elle assuré, au surlendemain du lancement de la campagne en Île-de-France, où elle est numéro deux de la liste UMP, derrière Michel Barnier.
"Il y a un temps pour tout", a-t-elle répété à plusieurs reprises. Interrogée sur la date de son départ du ministère, elle a fait valoir qu'il lui reste à défendre la loi pénitentiaire, votée vendredi par le Sénat, et que "c'est le président de la République qui décide". Sur sa mission à la Justice, elle a confié avoir "le sentiment que la mission est accomplie", reconnaissant avoir commis "des erreurs", sans préciser lesquelles. "Ce que je veux que l'on retienne, c'est que la justice s'est améliorée. La réforme de la carte judiciaire était attendue depuis plus de trente ans", a-t-elle insisté.
Sur sa médiatisation "people" et le mystère du père de l'enfant née début janvier, Rachida Dati s'est défendue d'avoir "jamais exposé" sa "vie privée", faisant valoir qu'au bout d'un moment, "ça vous échappe" et qu'elle ne se reconnaissait plus "ni dans les photos" qui pouvaient paraître, "ni même dans les commentaires". "Mais ce n'est pas de votre plein gré, je ne m'en plains pas, il faut l'accepter", a-t-elle poursuivi. Sur ses rapports avec le chef de l'État, elle a affirmé n'avoir "jamais eu de familiarité" ou s'être "prévalue" de proximité avec lui. Et de conclure sur le sujet : "Mes relations avec le président de la République à titre personnel (...) ne regardent personne, nous ne sommes pas dans une cour, nous sommes dans une démocratie."


           

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