Le secrétaire au Trésor, Steven Mnuchin, a assuré à Donald Trump lors d’une réunion gouvernementale que des sanctions étaient prêtes à être appliquées si Andrew Brunson n’était pas libéré.
“Nous prévoyons d’en faire plus s’ils ne le relâchent pas rapidement”, a-t-il dit lors de cette réunion.
Entre Washington et Ankara, le torchon brûle à propos du pasteur évangéliste, accusé de terrorisme par Ankara et placé en juillet en résidence surveillée après avoir passé près de 20 mois dans une prison turque.
Donald Trump et son vice-président Mike Pence ont appelé à plusieurs reprises à la libération de Brunson. Le gouvernement turc a déclaré que la décision incombait aux tribunaux.
Le président américain a annoncé la semaine dernière un doublement des droits de douane sur l’acier et l’aluminium turcs importés aux Etats-Unis, ce à quoi Ankara a répliqué mercredi en relevant les tarifs douaniers qu’elle exige pour l’importation de plusieurs catégories de produits américains.
Le ministre turc des Affaires étrangères a déclaré que la Turquie ne souhaitait pas de conflit avec les Etats-Unis.
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“Nous pouvons résoudre les problèmes avec les Etats-Unis très facilement, mais pas avec l’approche actuelle”, a dit Mevlut Cavusoglu lors d’une conférence de presse organisée dans la soirée de jeudi.
Ankara ne se montre pas un “bon ami”, a déclaré Donald Trump lors de la réunion gouvernementale tenue jeudi. “Ils détiennent un pasteur génial, un homme innocent”, a-t-il ajouté.
“La Turquie a profité des Etats-Unis pendant de nombreuses années. (...) Nous ne paierons rien pour la libération d’un homme innocent, mais nous restreignons la Turquie !”, a écrit dans la soirée le président américain sur Twitter.
Selon un représentant de l’administration, le conseiller à la sécurité nationale de la Maison blanche a lancé un avertissement brutal à l’ambassadeur turc lors de leur rencontre à Washington lundi.
“Relâchez Brunson”, a dit John Bolton à Serdar Kilic, d’après ce représentant américain qui a voulu rester anonyme.
Le gouvernement turc souhaite notamment que Washington extrade le prédicateur musulman Fethullah Gülen, accusé par Ankara d’être à l’origine du coup d’Etat manqué de juillet 2016 et qui vit en exil aux Etats-Unis. Gülen réfute ces accusations.
La Turquie “a laissé passé une belle opportunité. La situation est facile à résoudre”, a poursuivi le représentant de l’administration. “Ils ont fait une grosse erreur en essayer de lier certaines choses à d’autres.”
Avec le contentieux entre Ankara et Washington, la chute de la livre turque s’est accentuée sur les marchés des changes, conduisant la banque centrale à annoncer un plan de soutien de la devise nationale. Depuis le début de l’année, la livre a perdu plus de 40% par rapport au dollar.
“Nous prévoyons d’en faire plus s’ils ne le relâchent pas rapidement”, a-t-il dit lors de cette réunion.
Entre Washington et Ankara, le torchon brûle à propos du pasteur évangéliste, accusé de terrorisme par Ankara et placé en juillet en résidence surveillée après avoir passé près de 20 mois dans une prison turque.
Donald Trump et son vice-président Mike Pence ont appelé à plusieurs reprises à la libération de Brunson. Le gouvernement turc a déclaré que la décision incombait aux tribunaux.
Le président américain a annoncé la semaine dernière un doublement des droits de douane sur l’acier et l’aluminium turcs importés aux Etats-Unis, ce à quoi Ankara a répliqué mercredi en relevant les tarifs douaniers qu’elle exige pour l’importation de plusieurs catégories de produits américains.
Le ministre turc des Affaires étrangères a déclaré que la Turquie ne souhaitait pas de conflit avec les Etats-Unis.
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“Nous pouvons résoudre les problèmes avec les Etats-Unis très facilement, mais pas avec l’approche actuelle”, a dit Mevlut Cavusoglu lors d’une conférence de presse organisée dans la soirée de jeudi.
Ankara ne se montre pas un “bon ami”, a déclaré Donald Trump lors de la réunion gouvernementale tenue jeudi. “Ils détiennent un pasteur génial, un homme innocent”, a-t-il ajouté.
“La Turquie a profité des Etats-Unis pendant de nombreuses années. (...) Nous ne paierons rien pour la libération d’un homme innocent, mais nous restreignons la Turquie !”, a écrit dans la soirée le président américain sur Twitter.
Selon un représentant de l’administration, le conseiller à la sécurité nationale de la Maison blanche a lancé un avertissement brutal à l’ambassadeur turc lors de leur rencontre à Washington lundi.
“Relâchez Brunson”, a dit John Bolton à Serdar Kilic, d’après ce représentant américain qui a voulu rester anonyme.
Le gouvernement turc souhaite notamment que Washington extrade le prédicateur musulman Fethullah Gülen, accusé par Ankara d’être à l’origine du coup d’Etat manqué de juillet 2016 et qui vit en exil aux Etats-Unis. Gülen réfute ces accusations.
La Turquie “a laissé passé une belle opportunité. La situation est facile à résoudre”, a poursuivi le représentant de l’administration. “Ils ont fait une grosse erreur en essayer de lier certaines choses à d’autres.”
Avec le contentieux entre Ankara et Washington, la chute de la livre turque s’est accentuée sur les marchés des changes, conduisant la banque centrale à annoncer un plan de soutien de la devise nationale. Depuis le début de l’année, la livre a perdu plus de 40% par rapport au dollar.