
Richard Descoings
M. Descoings, qui avait profondément transformé en 16 ans la grande école française, a été retrouvé nu "sur son lit" vers 13H00 locales, par un membre du personnel de l'hô tel Michelangelo, dans le centre de Manhattan.
La chambre était "en désordre", mais le corps de M. Descoings ne portait pas de "signe évident de traumatisme", a précisé à l'AFP Paul Browne, chef adjoint de la police de New York.
Il a ajouté qu'une enquête avait été ouverte "pour s'assurer qu'il n'y avait pas d'activité criminelle".
Il a ajouté qu'à ce stade les enquêteurs "n'excluaient rien".
Ils enquêtent sur "la possibilité que d'autres personnes se soient trouvées dans la chambre à un moment donné", a-t-il encore ajouté.
M. Descoings devait participer mardi matin à une conférence à l'Université de Columbia.
Ses collègues ne le voyant pas arriver ont demandé à l'hô tel de vérifier, ce qui a conduit à la découverte de son corps sans vie.
"A 9H00 l'hô tel avait vérifié et il dormait. A 13H00, il a été trouvé mort", a indiqué M. Browne.
Mardi soir, une équipe de police se trouvait toujours dans l'hô tel de luxe, situé sur la 51e rue, ainsi qu'une poignée de journalistes.
M. Descoings devait "représenter l'Europe dans une réunion des grands leaders d'universités", sous l'égide du secrétaire général de l'ONU, ont précisé deux figures historiques de Sciences Po, Jean-Claude Casanova et Michel Pébereau, dans un communiqué.
"En 16 années de direction, il a accompli une oeuvre extraordinaire qui a profondément transformé Sciences Po. La ferveur des étudiants pour leur directeur était exceptionnelle et marquera très durablement l'institution", ont-ils ajouté, en présentant leurs condoléances à sa famille.
"Il était très proche de ses étudiants, c'est l'image qui me restera de lui", a déclaré à l'AFP Hervé Crès, directeur adjoint de l'Institut d'études politiques (IEP).
Le président Nicolas Sarkozy a rendu hommage à "un grand serviteur de l'Etat" et le chef de la diplomatie Alain Juppé a fait part de sa "très vive émotion" en saluant "un infatigable acteur du rayonnement universitaire de notre pays dans le monde".
Le ministre de l'Enseignement supérieur Laurent Wauquiez a lui évoqué "un ami" qui a fait prendre à Sciences Po "les grands tournants stratégiques qui s'imposaient".
En quatre mandats, M. Descoings a fait passer cette école qui forme une partie des élites françaises de 4.500 à 10.000 étudiants et il a multiplié les réformes: ouverture à des élèves de familles pauvres, aux étudiants étrangers (40% du total actuel), création de six campus en province, hausse des droits d'inscription tempérée par des bourses, etc.
Encore récemment, il faisait voter une réforme d'ampleur du concours d'entrée, avec notamment la suppression de l'emblématique épreuve de culture générale.
M. Descoings n'avait pas peur de créer la polémique, comme quand il a ouvert en 2001 l'IEP aux lycéens de "Zep", et il aimait les défis, comme celui relevé en 2009 à la demande de Nicolas Sarkozy en relançant la réforme des lycées.
Encore très récemment, il s'était beaucoup investi, à la demande notamment du chercheur Axel Kahn, dans le projet "Sorbonne Paris Cité" qui vient d'être lauréat des initiatives d'excellence (Idex), ces futurs grands campus universitaire à vocation mondiale.
Mais il avait aussi dû se justifier, après une polémique sur son salaire (24.000 euros nets par mois) et sa prime variable.
Dans un entretien à Libération le 31 janvier, il avait appelé notamment à ce que les présidents d'universités françaises soient mieux payés.
Dans cet entretien, il déclarait aussi "on a fait mon outing forcé (...) Je ne vois pas ce que ma prétendue homosexualité a à voir. C'est en plus survenu à l'occasion de mon mariage. Que répondre? Que je ne suis pas homosexuel? Non, rien".
La chambre était "en désordre", mais le corps de M. Descoings ne portait pas de "signe évident de traumatisme", a précisé à l'AFP Paul Browne, chef adjoint de la police de New York.
Il a ajouté qu'une enquête avait été ouverte "pour s'assurer qu'il n'y avait pas d'activité criminelle".
Il a ajouté qu'à ce stade les enquêteurs "n'excluaient rien".
Ils enquêtent sur "la possibilité que d'autres personnes se soient trouvées dans la chambre à un moment donné", a-t-il encore ajouté.
M. Descoings devait participer mardi matin à une conférence à l'Université de Columbia.
Ses collègues ne le voyant pas arriver ont demandé à l'hô tel de vérifier, ce qui a conduit à la découverte de son corps sans vie.
"A 9H00 l'hô tel avait vérifié et il dormait. A 13H00, il a été trouvé mort", a indiqué M. Browne.
Mardi soir, une équipe de police se trouvait toujours dans l'hô tel de luxe, situé sur la 51e rue, ainsi qu'une poignée de journalistes.
M. Descoings devait "représenter l'Europe dans une réunion des grands leaders d'universités", sous l'égide du secrétaire général de l'ONU, ont précisé deux figures historiques de Sciences Po, Jean-Claude Casanova et Michel Pébereau, dans un communiqué.
"En 16 années de direction, il a accompli une oeuvre extraordinaire qui a profondément transformé Sciences Po. La ferveur des étudiants pour leur directeur était exceptionnelle et marquera très durablement l'institution", ont-ils ajouté, en présentant leurs condoléances à sa famille.
"Il était très proche de ses étudiants, c'est l'image qui me restera de lui", a déclaré à l'AFP Hervé Crès, directeur adjoint de l'Institut d'études politiques (IEP).
Le président Nicolas Sarkozy a rendu hommage à "un grand serviteur de l'Etat" et le chef de la diplomatie Alain Juppé a fait part de sa "très vive émotion" en saluant "un infatigable acteur du rayonnement universitaire de notre pays dans le monde".
Le ministre de l'Enseignement supérieur Laurent Wauquiez a lui évoqué "un ami" qui a fait prendre à Sciences Po "les grands tournants stratégiques qui s'imposaient".
En quatre mandats, M. Descoings a fait passer cette école qui forme une partie des élites françaises de 4.500 à 10.000 étudiants et il a multiplié les réformes: ouverture à des élèves de familles pauvres, aux étudiants étrangers (40% du total actuel), création de six campus en province, hausse des droits d'inscription tempérée par des bourses, etc.
Encore récemment, il faisait voter une réforme d'ampleur du concours d'entrée, avec notamment la suppression de l'emblématique épreuve de culture générale.
M. Descoings n'avait pas peur de créer la polémique, comme quand il a ouvert en 2001 l'IEP aux lycéens de "Zep", et il aimait les défis, comme celui relevé en 2009 à la demande de Nicolas Sarkozy en relançant la réforme des lycées.
Encore très récemment, il s'était beaucoup investi, à la demande notamment du chercheur Axel Kahn, dans le projet "Sorbonne Paris Cité" qui vient d'être lauréat des initiatives d'excellence (Idex), ces futurs grands campus universitaire à vocation mondiale.
Mais il avait aussi dû se justifier, après une polémique sur son salaire (24.000 euros nets par mois) et sa prime variable.
Dans un entretien à Libération le 31 janvier, il avait appelé notamment à ce que les présidents d'universités françaises soient mieux payés.
Dans cet entretien, il déclarait aussi "on a fait mon outing forcé (...) Je ne vois pas ce que ma prétendue homosexualité a à voir. C'est en plus survenu à l'occasion de mon mariage. Que répondre? Que je ne suis pas homosexuel? Non, rien".