Sammy Ofer,
Sammy Ofer, considéré comme l'homme le plus riche d'Israël et dont le capital est estimé à plus de 10 milliards de dollars, est mort à son domicile à la suite d'un cancer dont il souffrait depuis plusieurs années, a-t-on précisé de mêmes sources.
Né en Roumanie, résidant à Monaco, Sammy Ofer a construit un véritable empire industriel comportant notamment la compagnie de navigation Zim, des sociétés de construction et une participation dans la Mizrahi Bank, une des principales banques israéliennes.
Son décès intervient quelques jours après une série de révélations sur des relations présumées du groupe Ofer avec l'Iran, alimentant une vive polémique portant sur des profits juteux sous couvert de missions d'espionnage.
L'affaire a éclaté quand les Etats-Unis ont placé le groupe israélien sur une liste noire parce qu'il avait vendu en septembre 2010 un bateau-citerne pour 8,6 millions de dollars à la compagnie maritime iranienne IRISL (Islamic Republic of Iran Shipping Lines), en violation de l'embargo international frappant Téhéran pour ses activités nucléaires controversées.
Par ailleurs, selon les médias israéliens, au moins 13 pétroliers du groupe ont mouillé en Iran ces dix dernières années.
Selon "des responsables des services de sécurité" cités par le quotidien à grand tirage Yédiot Aharonot, les frères Ofer auraient "rendu un important service à l'Etat d'Israël".
Un ex-chef du Mossad (les services secrets israéliens), Rafi Eytan, n'a pas écarté la possibilité que les compagnies des frères Ofer aient pu couvrir des opérations secrètes, rappelant que dans le passé le Mossad "avait eu recours à l'assistance d'hommes d'affaires", dans une interview à la radio diffusée jeudi.
Un spécialiste du renseignement israélien, le journaliste et écrivain Yossi Melman, estime toutefois que de tels "services" ne sauraient justifier des opérations commerciales avec l'Iran.
"En évoquant la piste de l'espionnage, les proches des frères Ofer veulent brouiller les pistes pour cacher le fait qu'ils ont violé la loi interdisant des relations commerciales avec l'Iran", a affirmé M. Melman à l'AFP.
Le journaliste du Haaretz a déploré le fait que "Sammy Ofer ne pourra plus s'expliquer sur cette affaire" tout en soulignant que "c'était moins lui personnellement que sa société qui avait été mise en cause".
En vertu d'une loi israélienne, l'Iran est considéré comme "pays ennemi", et le ministère des Finances est compétent pour appliquer une loi de 1939 remontant au mandat britannique qui interdit de commercer avec l'ennemi.
Mais il n'est pas clair si cette loi sanctionne le fait qu'un bateau mouille dans un port iranien.
Israël fait campagne pour des sanctions internationales pour stopper le programme nucléaire iranien qu'il considère comme une menace majeure à son existence.
Né en Roumanie, résidant à Monaco, Sammy Ofer a construit un véritable empire industriel comportant notamment la compagnie de navigation Zim, des sociétés de construction et une participation dans la Mizrahi Bank, une des principales banques israéliennes.
Son décès intervient quelques jours après une série de révélations sur des relations présumées du groupe Ofer avec l'Iran, alimentant une vive polémique portant sur des profits juteux sous couvert de missions d'espionnage.
L'affaire a éclaté quand les Etats-Unis ont placé le groupe israélien sur une liste noire parce qu'il avait vendu en septembre 2010 un bateau-citerne pour 8,6 millions de dollars à la compagnie maritime iranienne IRISL (Islamic Republic of Iran Shipping Lines), en violation de l'embargo international frappant Téhéran pour ses activités nucléaires controversées.
Par ailleurs, selon les médias israéliens, au moins 13 pétroliers du groupe ont mouillé en Iran ces dix dernières années.
Selon "des responsables des services de sécurité" cités par le quotidien à grand tirage Yédiot Aharonot, les frères Ofer auraient "rendu un important service à l'Etat d'Israël".
Un ex-chef du Mossad (les services secrets israéliens), Rafi Eytan, n'a pas écarté la possibilité que les compagnies des frères Ofer aient pu couvrir des opérations secrètes, rappelant que dans le passé le Mossad "avait eu recours à l'assistance d'hommes d'affaires", dans une interview à la radio diffusée jeudi.
Un spécialiste du renseignement israélien, le journaliste et écrivain Yossi Melman, estime toutefois que de tels "services" ne sauraient justifier des opérations commerciales avec l'Iran.
"En évoquant la piste de l'espionnage, les proches des frères Ofer veulent brouiller les pistes pour cacher le fait qu'ils ont violé la loi interdisant des relations commerciales avec l'Iran", a affirmé M. Melman à l'AFP.
Le journaliste du Haaretz a déploré le fait que "Sammy Ofer ne pourra plus s'expliquer sur cette affaire" tout en soulignant que "c'était moins lui personnellement que sa société qui avait été mise en cause".
En vertu d'une loi israélienne, l'Iran est considéré comme "pays ennemi", et le ministère des Finances est compétent pour appliquer une loi de 1939 remontant au mandat britannique qui interdit de commercer avec l'ennemi.
Mais il n'est pas clair si cette loi sanctionne le fait qu'un bateau mouille dans un port iranien.
Israël fait campagne pour des sanctions internationales pour stopper le programme nucléaire iranien qu'il considère comme une menace majeure à son existence.