Vaclav Havel
Principal artisan de la "Révolution de velours" à Prague en 1989 et président tchécoslovaque puis tchèque de 1989 à 2003, Vaclav Havel s'est éteint après avoir souffert de multiples problèmes de santé en partie dus à son emprisonnement sous l'ancien régime communiste.
Le cabinet de Petr Necas devait se réunir à 16 heures (15H00 GMT) en session extraordinaire. Une décision sur la date des obsèques de Vaclav Havel, qui pourraient avoir lieu vendredi selon les média, devait être prise dans la journée de lundi.
"Je suis venue pour lui dire adieu, il signifiait beaucoup pour moi, en tant que président et en tant qu'homme", a confié à l'AFP Marta Cabanova, une retraitée montée dans le froid matinal au Château de Prague, siège de la présidence, pour être parmi les premiers signataires du livre de condoléances.
Martina Binarova, une fonctionnaire d'Etat âgée de 32 ans, est venue au Château avec son fils. "Je l'ai emmené ici pour lui dire ce que Vaclav Havel signifiait pour nous", a-t-elle dit.
"J'avais 10 ans à l'époque de la Révolution, mais je savais bien ce que c'était que l'ancien régime car mes parents n'étaient pas autorisés par les communistes à faire les études", se souvient-elle.
Le successeur de M. Havel au poste de président, Vaclav Klaus, a également signé lundi matin le livre de condoléances. Il était accompagné par la présidente de la Chambre des Députés Miroslava Nemcova et l'archevêque de Prague Mgr Dominik Duka.
Le cercueil de Vaclav Havel devait être exposé au public à partir de 12 heures locales (11H00 GMT) dans une ancienne église dans le coeur de Prague, siège de la fondation Vision 97, fondée par Havel.
"Vaclav Havel est mort d'une insuffisance circulatoire, une séquelle de ses nombreux problèmes de santé ayant pour origine une pneumonie dont il souffrait en prison", a déclaré lundi à la télévision publique le médecin personnel de l'ancien président, Tomas Bouzek.
M. Havel, qui avait fêté ses 75 ans en octobre en présence d'un grand nombre de ses amis dont l'ancien secrétaire d'Etat américain Madeleine Albright, est mort "pendant son sommeil" dimanche vers 10H15 (09H15 GMT) dans sa maison de campagne de Hradecek, à 150 km au nord-est de Prague.
Une semaine plus tô t, il s'était entretenu à Prague avec le dalaï-lama, chef spirituel des bouddhistes tibétains.
Dès l'annonce du décès de celui dont "la vie ressemblait à une oeuvre d'art" aux dires de son ami, l'écrivain Milan Kundera, des centaines de Tchèques ont afflué dans le centre de Prague pour allumer les bougies et déposer des fleurs sur les lieux liés à la "Révolution de velours".
Parmi d'autres dirigeants du monde, le président Klaus a rendu hommage à son prédécesseur, "un symbole de l'Etat tchèque moderne".
"L'Europe pleure l'un de ses géants. Sans des personnes comme Vaclav Havel, l'Europe serait aujourd'hui un endroit bien différent", a de son cô té déclaré le secrétaire général du Conseil de l'Europe, Thorbjoern Jagland.
Le président américain Barack Obama a relevé que Havel avait "incarné les aspirations de la moitié d'un continent divisé par le Rideau de fer et aidé à défaire les liens de l'Histoire, conduisant à une Europe démocratique et unie".
"Maintenant c'est à nous de mener une lutte pour la victoire de la vérité et de l'amour", soulignait lundi le quotidien tchèque Hospodarske Noviny, reprenant la célèbre déclaration de Havel de novembre 1989 : "L'amour et la vérité doivent triompher de la haine et du mensonge".
Le cabinet de Petr Necas devait se réunir à 16 heures (15H00 GMT) en session extraordinaire. Une décision sur la date des obsèques de Vaclav Havel, qui pourraient avoir lieu vendredi selon les média, devait être prise dans la journée de lundi.
"Je suis venue pour lui dire adieu, il signifiait beaucoup pour moi, en tant que président et en tant qu'homme", a confié à l'AFP Marta Cabanova, une retraitée montée dans le froid matinal au Château de Prague, siège de la présidence, pour être parmi les premiers signataires du livre de condoléances.
Martina Binarova, une fonctionnaire d'Etat âgée de 32 ans, est venue au Château avec son fils. "Je l'ai emmené ici pour lui dire ce que Vaclav Havel signifiait pour nous", a-t-elle dit.
"J'avais 10 ans à l'époque de la Révolution, mais je savais bien ce que c'était que l'ancien régime car mes parents n'étaient pas autorisés par les communistes à faire les études", se souvient-elle.
Le successeur de M. Havel au poste de président, Vaclav Klaus, a également signé lundi matin le livre de condoléances. Il était accompagné par la présidente de la Chambre des Députés Miroslava Nemcova et l'archevêque de Prague Mgr Dominik Duka.
Le cercueil de Vaclav Havel devait être exposé au public à partir de 12 heures locales (11H00 GMT) dans une ancienne église dans le coeur de Prague, siège de la fondation Vision 97, fondée par Havel.
"Vaclav Havel est mort d'une insuffisance circulatoire, une séquelle de ses nombreux problèmes de santé ayant pour origine une pneumonie dont il souffrait en prison", a déclaré lundi à la télévision publique le médecin personnel de l'ancien président, Tomas Bouzek.
M. Havel, qui avait fêté ses 75 ans en octobre en présence d'un grand nombre de ses amis dont l'ancien secrétaire d'Etat américain Madeleine Albright, est mort "pendant son sommeil" dimanche vers 10H15 (09H15 GMT) dans sa maison de campagne de Hradecek, à 150 km au nord-est de Prague.
Une semaine plus tô t, il s'était entretenu à Prague avec le dalaï-lama, chef spirituel des bouddhistes tibétains.
Dès l'annonce du décès de celui dont "la vie ressemblait à une oeuvre d'art" aux dires de son ami, l'écrivain Milan Kundera, des centaines de Tchèques ont afflué dans le centre de Prague pour allumer les bougies et déposer des fleurs sur les lieux liés à la "Révolution de velours".
Parmi d'autres dirigeants du monde, le président Klaus a rendu hommage à son prédécesseur, "un symbole de l'Etat tchèque moderne".
"L'Europe pleure l'un de ses géants. Sans des personnes comme Vaclav Havel, l'Europe serait aujourd'hui un endroit bien différent", a de son cô té déclaré le secrétaire général du Conseil de l'Europe, Thorbjoern Jagland.
Le président américain Barack Obama a relevé que Havel avait "incarné les aspirations de la moitié d'un continent divisé par le Rideau de fer et aidé à défaire les liens de l'Histoire, conduisant à une Europe démocratique et unie".
"Maintenant c'est à nous de mener une lutte pour la victoire de la vérité et de l'amour", soulignait lundi le quotidien tchèque Hospodarske Noviny, reprenant la célèbre déclaration de Havel de novembre 1989 : "L'amour et la vérité doivent triompher de la haine et du mensonge".