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Bernard Clavel
Le romancier s'est éteint chez tô t mardi chez lui près de Dole dans le Jura, ajoute-t-on de même source.
Bernard Clavel avait obtenu le prix Goncourt en 1968 pour les "Fruits de l'hiver" (Laffont). Cet écrivain autodidacte était né en 1923 à Lons-le-Saulnier, dans une maison sans eau courante ni électricité, sans livres aussi. Il était l'auteur de près de 90 livres, des romans, de grandes sagas, des livres pour la jeunesse et des contes, dont "Malataverne" ou "Amarok".
Le maire de Paris Bertrand Delanoë a fait part de sa "tristesse" après la disparition de ce "très grand écrivain de la sensibilité et de l'authenticité".
"Son oeuvre considérable, depuis 'L'ouvrier de la nuit' paru en 1956 jusqu'à ses derniers ouvrages, comme 'Les grands malheurs' en 2004, a offert à des générations de lecteurs le bonheur d'une écriture unique, fondée sur l'exactitude du regard et sur une immense liberté d'esprit", souligne M. Delanoë.
"Ecrivain de la terre, des plaisirs vécus, et des 'petits bonheurs', il a donné de la vie une image de douceur, de lucidité et de dignité", ajoute le maire de Paris. "Et sa quête permanente du sacré se fondait sur le refus de tous les dogmatismes". "Bernard Clavel, prix Goncourt 1968, a fait honneur à la langue et à la littérature françaises. Et à travers ses combats pour une justice plus humaine, pour la non-violence et pour la paix, il a contribué à dessiner la figure de l'écrivain humaniste", conclut-il.
Le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand a rendu hommage à un "grand cartographe de la France". "Mêlant la passion des territoires et l'amour de l'histoire, l'oeuvre de Bernard Clavel est foisonnante et généreuse. Ecrivain multiple, homme de radio et journaliste, il sut conter admirablement 'les petits bonheurs', ces menus faits qui donnent sa saveur d'épopée au quotidien", a-t-il déclaré dans un communiqué. "Son oeuvre est celle d'un grand écrivain populaire", a ajouté le ministre.
Le Premier ministre François Fillon lui a également rendu hommage, affirmant qu'"il restera l'écrivain autodidacte, aux origines modestes, capable de décrire avec un talent égal la France de nos régions et l'histoire ouvrière de notre pays". "Ses oeuvres, adaptées à plusieurs reprises au cinéma et à la télévision, ont accompagné des générations de Français dans une peinture à la fois réaliste et humaniste de notre société, contribuant à en faire l'un des grands témoins littéraires du XXe siècle", a-t-il souligné dans un communiqué.
Bernard Clavel avait obtenu le prix Goncourt en 1968 pour les "Fruits de l'hiver" (Laffont). Cet écrivain autodidacte était né en 1923 à Lons-le-Saulnier, dans une maison sans eau courante ni électricité, sans livres aussi. Il était l'auteur de près de 90 livres, des romans, de grandes sagas, des livres pour la jeunesse et des contes, dont "Malataverne" ou "Amarok".
Le maire de Paris Bertrand Delanoë a fait part de sa "tristesse" après la disparition de ce "très grand écrivain de la sensibilité et de l'authenticité".
"Son oeuvre considérable, depuis 'L'ouvrier de la nuit' paru en 1956 jusqu'à ses derniers ouvrages, comme 'Les grands malheurs' en 2004, a offert à des générations de lecteurs le bonheur d'une écriture unique, fondée sur l'exactitude du regard et sur une immense liberté d'esprit", souligne M. Delanoë.
"Ecrivain de la terre, des plaisirs vécus, et des 'petits bonheurs', il a donné de la vie une image de douceur, de lucidité et de dignité", ajoute le maire de Paris. "Et sa quête permanente du sacré se fondait sur le refus de tous les dogmatismes". "Bernard Clavel, prix Goncourt 1968, a fait honneur à la langue et à la littérature françaises. Et à travers ses combats pour une justice plus humaine, pour la non-violence et pour la paix, il a contribué à dessiner la figure de l'écrivain humaniste", conclut-il.
Le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand a rendu hommage à un "grand cartographe de la France". "Mêlant la passion des territoires et l'amour de l'histoire, l'oeuvre de Bernard Clavel est foisonnante et généreuse. Ecrivain multiple, homme de radio et journaliste, il sut conter admirablement 'les petits bonheurs', ces menus faits qui donnent sa saveur d'épopée au quotidien", a-t-il déclaré dans un communiqué. "Son oeuvre est celle d'un grand écrivain populaire", a ajouté le ministre.
Le Premier ministre François Fillon lui a également rendu hommage, affirmant qu'"il restera l'écrivain autodidacte, aux origines modestes, capable de décrire avec un talent égal la France de nos régions et l'histoire ouvrière de notre pays". "Ses oeuvres, adaptées à plusieurs reprises au cinéma et à la télévision, ont accompagné des générations de Français dans une peinture à la fois réaliste et humaniste de notre société, contribuant à en faire l'un des grands témoins littéraires du XXe siècle", a-t-il souligné dans un communiqué.
