Elvire, l'épouse de l'ancien officier général, a précisé à l'AFP que son mari était décédé dans un établissement de convalescence où il se trouvait à l'issue d'une hospitalisation. Il résidait à La Vancelle, une petite commune du Bas-Rhin où ses obsèques seront célébrées le mardi 10 décembre.
Le général Aussaresses avait été condamné définitivement en 2004 à 7.500 euros d'amende pour apologie de la torture, puis exclu de l'ordre de la Légion d'honneur par le président Jacques Chirac.
Selon son épouse avec qui il s'était marié il y a 11 ans, il était "l'un des officiers les plus décorés de l'armée française" : commandeur de la Légion d'honneur, Croix de guerre 1939-1945 avec palmes, Médaille de la Résistance. Il était également titulaire de nombreuses décorations étrangères.
Sa première épouse et sa seconde femme Elvire étaient toutes deux titulaires de la Médaille de la Résistance.
Ancien responsable des services de renseignement à Alger pendant la guerre d'Algérie, le général Aussaresses avait été condamné au terme de procès qui avaient fait grand bruit.
En mai 2001, il avait admis dans son livre "Service spéciaux, Algérie 1955-1957" (Perrin), avoir pratiqué la torture, "tolérée, sinon recommandée" selon lui par les politiques. Pour lui, elle "devient légitime quand l'urgence s'impose". Ces confessions, accompagnées d'interviews dans la presse, avaient suscité une tempête politique.
Né le 7 novembre 1918 à Saint-Paul-Cap-de-Joux (Tarn), Paul Aussaresses se porte volontaire en 1941 pour les services secrets en France où il avait été parachuté. Plus tard, il participe à la création du 11e Choc, bras armé du Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE, future DGSE). En tant que chef de bataillon parachutiste, il sert ensuite en Indochine.
En 1957, le général Jacques Massu, commandant la 11e division parachutiste, lui demande de rétablir l'ordre à Alger. Il se retrouve à la tête de ce qu'il appelle lui-même "un escadron de la mort", chargé de procéder à des arrestations nocturnes, suivies de tortures, avec élimination de certaines personnes arrêtées.
Il enseigne ensuite aux Etats-Unis, dans le camp des fameux Bérets Verts, à Fort Braggs (Caroline du Nord), "les techniques de la bataille d'Alger", concernant notamment la torture, avant de prendre en 1966 le commandement du prestigieux 1er Régiment de chasseurs parachutistes (RCP). En 1973, il est nommé attaché militaire au Brésil, alors sous le pouvoir de l'armée.
Est-ce que la torture "m'a posé des problèmes ? Je dois dire que non. Je m'étais habitué à tout cela", assurait-il au début des années 2000. Paul Aussaresses a toujours affirmé que ses actes avaient été commis avec l'aval de sa hiérarchie et de l'autorité politique.
Le général Aussaresses avait été condamné définitivement en 2004 à 7.500 euros d'amende pour apologie de la torture, puis exclu de l'ordre de la Légion d'honneur par le président Jacques Chirac.
Selon son épouse avec qui il s'était marié il y a 11 ans, il était "l'un des officiers les plus décorés de l'armée française" : commandeur de la Légion d'honneur, Croix de guerre 1939-1945 avec palmes, Médaille de la Résistance. Il était également titulaire de nombreuses décorations étrangères.
Sa première épouse et sa seconde femme Elvire étaient toutes deux titulaires de la Médaille de la Résistance.
Ancien responsable des services de renseignement à Alger pendant la guerre d'Algérie, le général Aussaresses avait été condamné au terme de procès qui avaient fait grand bruit.
En mai 2001, il avait admis dans son livre "Service spéciaux, Algérie 1955-1957" (Perrin), avoir pratiqué la torture, "tolérée, sinon recommandée" selon lui par les politiques. Pour lui, elle "devient légitime quand l'urgence s'impose". Ces confessions, accompagnées d'interviews dans la presse, avaient suscité une tempête politique.
Né le 7 novembre 1918 à Saint-Paul-Cap-de-Joux (Tarn), Paul Aussaresses se porte volontaire en 1941 pour les services secrets en France où il avait été parachuté. Plus tard, il participe à la création du 11e Choc, bras armé du Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE, future DGSE). En tant que chef de bataillon parachutiste, il sert ensuite en Indochine.
En 1957, le général Jacques Massu, commandant la 11e division parachutiste, lui demande de rétablir l'ordre à Alger. Il se retrouve à la tête de ce qu'il appelle lui-même "un escadron de la mort", chargé de procéder à des arrestations nocturnes, suivies de tortures, avec élimination de certaines personnes arrêtées.
Il enseigne ensuite aux Etats-Unis, dans le camp des fameux Bérets Verts, à Fort Braggs (Caroline du Nord), "les techniques de la bataille d'Alger", concernant notamment la torture, avant de prendre en 1966 le commandement du prestigieux 1er Régiment de chasseurs parachutistes (RCP). En 1973, il est nommé attaché militaire au Brésil, alors sous le pouvoir de l'armée.
Est-ce que la torture "m'a posé des problèmes ? Je dois dire que non. Je m'étais habitué à tout cela", assurait-il au début des années 2000. Paul Aussaresses a toujours affirmé que ses actes avaient été commis avec l'aval de sa hiérarchie et de l'autorité politique.