L'auteur de la sculpture monumentale, l'artiste tchèque David Czerny, avait annoncé fin avril sa décision de retirer son œuvre pour protester contre le départ du gouvernement de Mirek Topolanek - contraint à la démission par un vote de défiance du Parlement - et son remplacement par une équipe de "pirates", selon lui.
"La présidence tchèque préférait laisser l'installation en place, comme initialement prévu. Mais la présidence respecte pleinement la liberté artistique et donc aussi le souhait du créateur de l'installation de la retirer dès maintenant", a-t-elle indiqué dans un communiqué.
"Le contrat entre l'artiste et le gouvernement permet aux deux parties de changer la date du décrochage. Aux termes du contrat, c'est l'artiste qui supporte les coûts liés au décrochage", a-t-elle précisé.
David Czerny avait indiqué refuser de soutenir le gouvernement par intérim piloté par le statisticien Jan Fischer qui a succédé vendredi au gouvernement du libéral Mirek Topolanek, en raison de la présence d'anciens communistes dans la nouvelle équipe.
Lors de son accrochage mi-janvier dans l'atrium du conseil européen, "Entropa", structure monumentale en forme de puzzle dont chaque pays de l'UE constitue un module, avait suscité rires, critiques et polémiques.
La Bulgarie avait exigé que "son" module, en forme de toilettes à la turque, soit voilé et la Slovaquie avait protesté contre son image de saucisson hongrois.
Le président tchèque Vaclav Klaus avait critiqué le message "insultant et équivoque" de l'oeuvre qui ridiculise aussi ses déclarations eurosceptiques et anti-environnementalistes.
La présidence tchèque, tout en présentant ses excuses, avait décidé de la maintenir au nom de la liberté d'expression.
La controverse aidant, la sculpture était devenue un arrêt obligé pour les visiteurs du Conseil.
Le décrochage devrait prendre plusieurs jours, selon la présidence. L'oeuvre devrait ensuite être exposée dans une galerie privée de Prague, selon M. Czerny.
"La présidence tchèque préférait laisser l'installation en place, comme initialement prévu. Mais la présidence respecte pleinement la liberté artistique et donc aussi le souhait du créateur de l'installation de la retirer dès maintenant", a-t-elle indiqué dans un communiqué.
"Le contrat entre l'artiste et le gouvernement permet aux deux parties de changer la date du décrochage. Aux termes du contrat, c'est l'artiste qui supporte les coûts liés au décrochage", a-t-elle précisé.
David Czerny avait indiqué refuser de soutenir le gouvernement par intérim piloté par le statisticien Jan Fischer qui a succédé vendredi au gouvernement du libéral Mirek Topolanek, en raison de la présence d'anciens communistes dans la nouvelle équipe.
Lors de son accrochage mi-janvier dans l'atrium du conseil européen, "Entropa", structure monumentale en forme de puzzle dont chaque pays de l'UE constitue un module, avait suscité rires, critiques et polémiques.
La Bulgarie avait exigé que "son" module, en forme de toilettes à la turque, soit voilé et la Slovaquie avait protesté contre son image de saucisson hongrois.
Le président tchèque Vaclav Klaus avait critiqué le message "insultant et équivoque" de l'oeuvre qui ridiculise aussi ses déclarations eurosceptiques et anti-environnementalistes.
La présidence tchèque, tout en présentant ses excuses, avait décidé de la maintenir au nom de la liberté d'expression.
La controverse aidant, la sculpture était devenue un arrêt obligé pour les visiteurs du Conseil.
Le décrochage devrait prendre plusieurs jours, selon la présidence. L'oeuvre devrait ensuite être exposée dans une galerie privée de Prague, selon M. Czerny.